Conclusion De La Fable Le Loup Et Le Renard

existe deux grandes variétés dans les genres de l’argumentation : l’argumentation directe et l’argumentation indirecte, aussi appelée apologue dont Esope est considéré comme le fondateur du genre. La fontaine choisit l’apologue, et en particulier la fable et dit dans « le Pâtre le Lion » : « une morale nue apporte de l’ennui, le conte fait passer le précepte avec lui. » Dans quelle mesure placere docere n’est-ce que l’apanage de l’apologue ? Nous verrons dans un premier temps comment l’argumentation

inspiré de ces fables anciennes écrites par Esope, Horace, Abstémius, Phèdre pour la culture grecque ou encore Panchatantra et Pilpay dans la culture indienne, mais il les a considérablement améliorées et écrites dans une langue belle et simple. La fable n’est plus la sèche démonstration d’une morale, c’est un court récit à l’intrigue rapide et vive. La souplesse et le naturel du style sont en réalité le fruit d’un grand travail où le poète a manifesté sa parfaite maîtrise de la langue et du vers.

dont on tire une leçon. On peut en trouver plusieurs formes dans la littérature : la fable, le conte, la parabole ou l’utopie. Proximité avec la fable L’explicit de L’Écume des jours comprend de nombreuses similitudes avec la fable. Il est bien entendu narratif, mais surtout, il met en place un couple d’animaux qu’on n’imagine ordinairement pas ensemble, comme dans Le Loup et l’Agneau ou Le Corbeau et le Renard. Ici, il s’agit d’un chien et d’un chat (faut-il y voir une allusion à Tom et Jerry ?)

SÉQUENCE N° 2 : « Fables du pouvoir, pouvoirs de la fable » Objets d'étude : un mouvement littéraire et culturel : Le Classicisme / persuader : formes et fonctions de l’apologue Perspectives dominantes : histoire littéraire et culturelle / étude de l’argumentation et des effets sur le destinataire Perspective complémentaire : étude des genres et des registres   Lectures analytiques : Œuvre intégrale : La Fontaine, Fables, livres VII et VIII Textes expliqués en classe : 1. « La Cour du

INTRODUCTION Fable de La Fontaine, écrivain du 17ème siècle, mouvement littéraire : classicisme. Dernière fable du livre I. Elle permet de plaire et d’instruire et rentre donc bien dans l’objectif de Lafontaine et des classiques. Fable qui prend sa source chez Esope « Le Roseau et l’Olivier ». La Fontaine propose de nombreux textes avec deux protagonistes dont l’un fort et l’autre faible : « Le Loup et l’Agneau », « Le Corbeau et le Renard ». Cette fois, la fable fait part d’une certaine originalité

SÉQUENCE N° 2 : « Fables du pouvoir, pouvoirs de la fable » Objets d'étude : un mouvement littéraire et culturel : Le Classicisme / persuader : formes et fonctions de l’apologue Perspectives dominantes : histoire littéraire et culturelle / étude de l’argumentation et des effets sur le destinataire Perspective complémentaire : étude des genres et des registres Lectures analytiques : Œuvre intégrale : La Fontaine, Fables, livres VII et VIII Textes expliqués en classe : 1. « La Cour du

effet ainsi que se définit la fable, sous-genre de l’apologue : l’art de plaire et d’instruire. De l’apologue, le petit Robert nous offre la définition suivante : « petite fable visant à illustrer une leçon de morale ». Toutefois, celle-ci peut appeler contestation : peut-on dire que les fables ne servent qu’à « illustrer » une leçon de morale ? N’est-il pas trop hâtif de conclure que leur seule fonction est d’expliciter par l’exemple un principe de vie ? Certes, la fable permet de clarifier ces principes

répond aussi au goût classique qui est de plaire : les animaux sont stylisés → a chaque animal va correspondre un type humain. Par exemple, le lion symbolise le pouvoir car il connote la force, de même que l'ours et le tigre (v.45), le renard symbolise la ruse. Le loup est également évoqué, il connote la cruauté. L’âne est le dernier animal a entrer en lice, il connote la candeur et la bêtise. → Cette transposition animalière est une façon imagée de rendre compte des rapports de force qui régnaient

j’accède au pouvoir (savoir = pouvoir), je m’en mets plein les poches (l 14) Conséquences : malheurs, discordes. 3. Dogmatisme : se mit à juger souverainement des couleurs. Conclusion Un apologue : texte à vocation didactique ou morale, mettant en scène des animaux, végétaux ou des hommes. I - Une fable habilement menée 1.Une Fable qui rappelle les récits mythologiques ·  Récit ·  « Un mal qui répand la terreur » : allusion à Œdipe de Sophocle (mauvais comportement des Hommes qui entraîne des châtiments

subversive : c’est en se séparant de l’homme, pour le supplanter ou le contester que le singe a quelque chance de s’approprier la part la plus humaine de l’homme qu’est l’esprit. Les méfaits de l’imitation sont le sujet même de la dix-neuvième fable du Livre XII, intitulée tout simplement Le Singe. Elle ne nous plonge pas, comme la plupart des fables, dans un monde animal analogique de la société humaine, mais dans un milieu humain, clairement référentiel : “Il est un Singe dans Paris…”. Ce début