Conclusion Discours De Bayeux

ses hôtes, les négociations étaient « toujours au point mort » (p. 92). L'échec est palpable avant même que le Général se décide à rentrer en terres françaises. Cette brutale rupture, vise, néanmoins, à choquer, interpeller, afin de préserver la conclusion d'un accord. Cependant que l'homme de fer trinque avec ses collaborateurs, il suit toujours les pourparlers de près. Mieux, il les dirige. b) Un accord sur le filLa perspective d'un échec est tout aussi effrayante pour Staline que ses proches :

perçée du MRP. Il est alors clair que la nouvelle Constituante sera le résultat d'un compromis entre le MRP, le PC et la SFIO. 2) La Constitution définitive du 27 octobre 1946 et sa volonté de rationaliser le parlementarisme Malgré le discours de Bayeux du 18 juin 1946 prononcé par le général de Gaulle, dans lequel il réaffirme sa conception des institutions, c'est toujours la conception du tripartisme qui l'emporte. En effet, les trois protagonistes du tripartisme rejettent les propositions

bidonvilles. 4) Les difficultés de la IVe République Les Français rejettent, par référendum, un retour à la IIIe République. De Gaulle, en désaccord avec les partis, démissionne en janvier 1946. Il souhaite établir un pouvoir exécutif fort (discours de Bayeux, juin 1946), contrairement aux formations politiques, qui veulent confier l’essentiel du pouvoir au Parlement. La IVe République, adoptée par référendum en 1946, établit finalement un régime parlementaire. L'Assemblée nationale, élue au suffrage

fonction symbolique du Président contrairement aux pouvoirs conférés par la Constitution de la République. Cette attitude de replis ouvre une marge de manoeuvre considérable au Parlement, la Chambre des députés ne craint en effet plus rien. En conclusion, la Chambre des députés ne peut être renversée, et le Président de la République ne peut influencer le Gouvernement cela amène à la souveraineté parlementaire, ou le parlementarisme à la française. C’est alors une instabilité ministérielle.

l’origine d’une polémique juridique qui aboutit sur une crise politique. C’est au Conseil constitutionnel et au peuple qu’a été finalement donné le dernier mot. Quant à l’objet du référendum, qualifié de "Constitution de 1962" ou de "Constitution de Bayeux", il imprime la marque du présidentialisme. Nous étudierons donc dans un premier temps le déroulement de la crise puis dans un second temps les conséquences de cette crise. I- Le déroulement de la crise A- L’amorce du projet de révision constitutionnelle

révisée en 1962, marque une rupture dans l'histoire des institutions françaises. Les pouvoirs du président se trouvent désormais considérablement renforcés, conformément à la pensée constitutionnelle du général de Gaulle énoncée dès 1946 dans le discours de Bayeux. « Chef de l'État », le président de la République retrouve le droit de grâce ; il est « garant de l'indépendance nationale ». Il nomme et met fin aux fonctions du Premier ministre et des ministres. Il dispose de pouvoirs réglementaires

possibilité d’obtenir un avis conforme. Entre le 25 juin 1877 et le 2 décembre 1955, l’assemblée ne sera jamais dissoute. Les tentatives de restauration de ce droit de dissolution seront vouées à l’échec. Ex : Mirant, élu président en 1930, va prononcer un discours dans lequel il va proposer l’abolition de l’avis conforme. Cet auto abaissement du Président de la République va conduire à renforcer la position des Chambres. §2. Les principaux caractères de la IIIe république A. La républicanisation

osée dans le discours de Bayeux (1958). 1 - Un discours prononcé en plein débat constituant. De Gaulle quitte le gouvernement provisoire le 20 janvier 1946, opposé à la tournure que prend les choses. C’est là qu’il s’intéresse au droit constitutionnel. C’est pratique puisque dans son entourage, il a René Capitant, un constitutionnaliste renommé et grand résistant. Il expose donc son idée dans le discours de Bayeux (première ville libérée en 1944), prononcé le 16 juin 1946. Ce discours est exposé comme

beaucoup de pertes à cause de la tactique défensive ordonnée par Hitler, qui demande de garder les positions le plus longtemps possible. Les alliés ripostent à cela par des bombardements avant de donner l'assaut. De Gaulle prononce son premier discours à Bayeux, libéré le 7 juin 1944, le 14 juin 1944 dès qu'il arrive sur le sol français. Il y rend hommage aux résistants de l'intérieur qui ont permis aux alliés de pénétrer sur le territoire. En parallèle, les résistants de l'intérieur recevant des messages

roi peut dissoudre la chambre des députés. En face de l’exécutif, les deux chambres n’ont pas l’initiative législative qui appartient au roi. Les chambres votent les lois, le budget et peuvent voter l’adresse. Le vote de l’adresse se fait après le discours du trône auquel elle est une réponse. Le roi à le monopole de l’initiative législative et un pouvoir de véto absolu. La Charte instaure une responsabilité pénale des ministres devant les 4 Droit constitutionnel – Mme Michel 2008 - 2009