Conscience Et Inconscient

fait l'être humain ? Savoir signifie "être conscient de… .Avoir conscience, c’est d’abord prendre acte de quelque chose. Je sais que l’autre est là, que j'écris ma dissert de philo, que nous sommes en week-end... En ce sens, il semble que tous nos actes s’accompagnent d’une conscience immédiate. Nous sommes présents à nous-mêmes, on sait donc qu’on est là entrain de faire, que c’est nous et pas un autre qui agit. Mais avoir conscience c’est aussi et surtout avoir la connaissance ,alors que "ne pas

responsabilité et conscience n'allaient pas l'une sans l'autre :La responsabilité est pour chacun d’entre nous un droit mais aussi un devoir.L'individu, libre, est par définition responsable, il assume entièrement les conséquences de ses actes. il est responsable de se dont il est conscient Comment pourrions-nous être responsable de quelque chose dont nous ne nous rendons pas compte,, qui n'est pas le fruit d'une libre décision? Mais un problème subsiste,l'automobiliste qui perd conscience au volant, victime

A cette complexité s’ajoute le fait que nous n’avons pas toujours la conscience de nos désirs. Nous pouvons ainsi agir en ignorant que ce sont nos désirs qui dictent nos actes et non notre volonté. Il existe, en effet, des désirs inconscients. Ceux-ci sont bien en nous-mêmes mais sont formés dans notre inconscient, qui lui-même échappe en partir à notre conscience et donc à nous. Pour illustrer cette difficulté a avoir conscience de nos désirs, et donc à les maîtriser, Freud prend l’exemple du désir

semble donc accidentelle. En somme la seul chose qui définisse notre essence du je c'est la penser, pas le corps. Bilan: 1)Pour Aristote n'importe qu'elle substance pourrais être défini comme un sujet a partir de Décartes c'est la penser la conscience ce qui est un sujet. A partir de Décartes on appellera sujet ce qui possède une subjectivité. 2)Dans le vocabulaire moderne on oppose le subjectif et objectif. Ce qui n'existe que dans l'esprit et ce qui correspond à une réalité extérieur. La définition

 L’INCONSCIENT L’inconscient n’est pas seulement l’inconscience ou l’absence de conscience, il peut aussi désigner cette partie de la vie psychique qui s’oppose à la conscience, une force antagoniste à la conscience. Ce sera l’apport du freudisme que d’avoir ainsi défini l’inconscient de façon dynamique, comme “force” et pas simplement comme manque. Mais quelle que soit la définition de l’inconscient, celle-ci remet en question la définition du sujet cartésien dont toute pensée est forcément consciente

science » - pour se connaître. C’est-à-dire, qu’il est même nécessaire d’être instruit de soi et du monde (conscience de soi et du monde) pour accéder à la connaissance de soi. Ainsi, il est une nécessité de savoir faire la distinction entre le monde, autrui et soi-même pour se connaître. Toutefois, être conscient ne suffit pas pour se connaître entièrement. En effet, le phénomène inconscient nous indique qu’il existe une part de nous même à laquelle nous n’avons pas accès et que nous ne nous connaissons

bonheur, ou mauvais. La morale est donc également la faculté de faire le choix entre ces deux valeurs, et le choix nécessite la conscience. A première vue, inconscience et morale semblent donc être deux notions incompatibles. Pourtant, invoquer l’inconscient, cela peut-être aussi une manière de justifier une action dite « immorale » car sous l’emprise de notre inconscient, on ne se maîtrise pas totalement et on ne peut donc effectuer le choix entre le bien et le mal. Ce ne serait donc pas ruiner la

définition de « soi-même ». Etre soi même c’est être capable de faire un choix éclairé et indépendant de tout ce que n’est pas strictement soi-même. Cette capacité de choix est la seule expression du soi-même véritable. Ensuite, il y a la notion de conscience : c'est-à-dire que le soi-même, pour exister, à besoin d’interagir et de se nourrir de l’extérieur. On peut opposer ça aux maladies mentales, qui, vont bloquer ou modifier les facultés de perceptions sensorielles et sociales. Dans le « soi-même »

être doué de conscience. En ce sens, et d’après Descartes, "la conscience est ce qui doit diriger nos actions". Il est donc légitime de s’interroger sur la capacité qu’aurait la conscience à nous rendre maitre de notre destin, de notre vie. Ainsi, « suffit-il d’être conscient pour décider de sa vie ? ». Autrement dit, peut-on se contenter d’avoir conscience de soi et du monde afin d’acter pour son existence ? Le sujet nous permet donc de mener plusieurs réflexions, la conscience, ou même la conscience

enfoui à l'intérieur de notre esprit nous est complètement impensable, voire absurde. Avec Descartes, le sujet se défini d'abord et surtout par la conscience qu'il a de lui même. Ainsi, je suis conscient de tout ce qui se passe en moi. René Descartes réfute totalement l'idée d'un "moi" en plus de nous mêmes. Pour Descartes : l’esprit est conscience par définition. Je suis une chose qui pense , c’est-à-dire une pensée en acte. Et dès que je pense, je sais ce que je pense ; Je sais que je pense