Corfou

compte des Britanniques le soulèvement des tribus arabes pour gêner les Turcs[73]. Avec l’aide bulgare, les austro-allemands réussissent à occuper toute la Serbie en 1915, contraignant l’armée royale serbe à traverser le pays pour trouver refuge à Corfou. Au lieu de se heurter au gros des troupes ennemies là où elles étaient bien organisées, installées dans un réseau savant de tranchées, l’état-major des Alliés décide de porter ses coups sur des points de défense plus vulnérables, ceux de l'allié

respectueuse. Je vous jure que saint Louis, sous son chêne, n’inspirait pas une vénération plus profonde aux habitants de Vincennes. Le premier qui se présenta fut un petit homme de mauvaise mine ; vraie figure de Cour d’assises. C’était un insulaire de Corfou, poursuivi pour quelques incendies : il avait été le bienvenu, et ses talents l’avaient fait monter en grade. Mais son chef et ses soldats le tenaient en médiocre estime. On le soupçonnait de détourner à son profit une partie du butin. Or, le Roi

maints traitements sans résultats ; même, j'avais subi, en Suisse, la résection des cornets moyens du nez sans obtenir la moindre amélioration. En novembre 1918, mon état s'aggravait à la suite d'un affreux malheur. Alors que mon mari était à Corfou (officier à bord d'un cuirassé) je perdais de la grippe, en six jours, notre fils unique, un délicieux enfant de dix ans qui faisait notre joie. Seule, désemparée, je me reprochais amèrement de n'avoir pas su protéger et sauver notre cher trésor

lattes sur la plante des pieds et m'envoya aux galères. Je fus enchaîné précisément dans la même galère et au même banc que monsieur le baron. Il y avait dans cette galère quatre jeunes gens de Marseille, cinq prêtres napolitains, et deux moines de Corfou, qui nous dirent que de pareilles aventures arrivaient tous les jours. Monsieur le baron prétendait qu'il avait essuyé une plus grande injustice que moi ; je prétendais, moi, qu'il était beaucoup plus permis de remettre un bouquet sur la gorge d'une

sous la plante des pieds, et m'envoya aux galères. Je fus enchaîné précisément dans la même galère et au même banc que monsieur le baron. Il y avait dans cette galère quatre jeunes gens de Marseille, cinq prêtres napolitains, et deux moines de Corfou, qui nous dirent que de pareilles aventures arrivaient tous les jours. Monsieur le baron prétendait qu'il avait essuyé une plus grande injustice que moi: je prétendais, moi, qu'il était beaucoup plus permis de remettre un bouquet sur la gorge

lattes sur la plante des pieds et m'envoya aux galères. Je fus enchaîné précisément dans la même galère et au même banc que monsieur le baron. Il y avait dans cette galère quatre jeunes gens de Marseille, cinq prêtres napolitains, et deux moines de Corfou, qui nous dirent que de pareilles aventures arrivaient tous les jours. Monsieur le baron prétendait qu'il avait essuyé une plus grande injustice que moi ; je prétendais, moi, qu'il était beaucoup plus permis de remettre un bouquet sur la gorge d'une

pour un tel système. L’Etat doit avoir une certaine maîtrise de son territoire mais on ne saurait raisonnablement exiger de lui qu’il ait une maîtrise totale de ce territoire (sinon ce serait totalitaire). Arrêt du 9 janvier 1949, CIJ, détroit de Corfou : cet arrêt rappelle qu’on ne peut exiger d’un Etat qu’il sache à tout moment ce qui se passe partout sur son territoire. Mais néanmoins il y a une obligation de vigilance et de diligence : lorsqu’un Etat est au courant qu’un fait dommageable va

Partenariat et de Coopération (ACP) pour matérialiser les avancées du dialogue entre les deux puissances. Cet acte fondateur des relations entre la Russie et l’Union européenne, l’Accord de partenariat et de coopération (APC) a été signé en juin 1994 à Corfou, pour une durée de dix ans, reconductible. Il n’est entré en vigueur que le 1er décembre 1997, du fait des délais de ratification par les Etats membres. Il s’agit essentiellement d’un texte très technique, destiné à encadrer les échanges économiques

travers deux limites essentielles : l’utilisation non dommageable du territoire et le respect des normes Jus Cogems. 1) L’utilisation non dommageable de son territoire par l’Etat Ce principe a été consacré par la CIJ en 1949 dans l’affaire du détroit de Corfou. Il a progressivement acquis une compétence fondamentale en raison notamment de l’accroissement des activités industrielles et technologiques et surtout de leur impact sur l’environnement. En 1949, la CIJ, faisant allusion à l’Albanie, qui avait miné

latte sur la plante des pieds, et m'envoya aux galères. Je fus enchaîné précisément dans la même galère et au même banc que monsieur le baron. Il y avait dans cette galère quatre jeunes gens de Marseille, cinq prêtres napolitains, et deux moines de Corfou, qui nous dirent que de pareilles aventures arrivaient tous les jours. Monsieur le baron prétendait qu'il avait essuyé une plus grande injustice que moi; je prétendais, moi, qu'il était beaucoup plus permis de remettre un bouquet sur la gorge d'une