Corydon

Page 1/4 Virgile, Les Bucoliques- Eglogue 2 Introduction Inspirée de Théocrite, cette bucolique met en scène le berger Corydon à la recherche désespérée de son amant Alexis. Nous sommes en Sicile, comme en témoigne le vers 21, où il est question des Siculis [1] montibus. Nous sommes dans des temps très anciens, où manifestement le miroir est encore inconnu, puisque Corydon découvre dans l'eau son visage : nuper me in litore vidi. La scène se déroule dans une atmosphère estivale, comme le suggère

noctem [1,80] fronde super uiridi. sunt nobis mitia poma, castaneae molles et pressi copia lactis, et iam summa procul uillarum culmina fumant maioresque cadunt altis de montibus umbrae. [2,0] Ecloga secunda. [2,1] Formosum pastor Corydon ardebat Alexin, delicias domini, nec quid speraret habebat. tantum inter densas, umbrosa cacumina, fagos adsidue ueniebat. ibi haec incondita solus [2,5] montibus et siluis studio iactabat inani; 'O crudelis Alexi, nihil mea carmina

D.N., 1911 * Isabelle, 1911 * Bethsabé, 1912 * Souvenirs de la Cour d'Assises, 1914 * Les Caves du Vatican, 1914 * La Symphonie pastorale, 1919 * Corydon, 1920 * Morceaux choisis, 1921 * Pages choisies, Crès, 1921 * Numquid et tu... ? * Dostoïevsky, 1923 * Incidences, 1924 * Corydon, 1924 * Caractères, 1925 * Les Faux-monnayeurs, 1925 * Si le grain ne meurt, 1926 * Le Journal des Faux-Monnayeurs, 1926 * Dindiki, 1927. * Voyage

voici tour à tour celle de Coryden, celle de Thyrsis" ce qui nous montre bien comme il le cite que nous avons à faire à un chant en vers et composition alterné au tour à tour entre Corydon et Thyrsis. De plus cela se voit aussi d'un point de vue structural puisqu'on peut remarquer dans cet églogue un dialogue entre Corydon et Thyrsis où ils se répondent à vers et répliques égaux chacun leur tour ce qui montre bien qu'on a bien ici la présence d'un chant de berger et c'est ce qui confirme ce qu'avait

théâtre classique, les entrées et sorties des personnages ne définissent pas de nouvelles scènes. A l'inverse, les personnages font de nombreuses et brèves apparitions qui permettent la circulation de l'intrigue, complexe, du théâtre baroque. En effet, Corydon, Amphryse et Bélise interviennent à trois reprises, Don Juan et Thisbé à deux et Catherinon à une, donnant ainsi une dynamique au jeu. Ensuite, l'intrigue et le jeu des comédiens révèlent une certaine ambiguïté baroque. En effet, le spectateur

arbitrairement un homme pour se prouver sa liberté. Puis il publie La Symphonie pastorale en 1919. Alors que la jeunesse d’après guerre se tourne vers André Gide et ses héros, la publication en 1926 de Si le grain ne meurt, récit autobiographique, et de Corydon, une apologie de la pédérastie, déclenche « la croisade des longues figures » et de la bourgeoisie bien-pensante. Mais Les Faux-Monnayeurs consacrent définitivement le génie et la réputation de l’auteur. Libéré enfin des contraintes qui pesaient

reproche parfois une certaine préciosité. Cependant, les préoccupations d'une vie privée marquée par l'homosexualité assumée et le désir de bousculer les tabous après l'éloignement de sa femme Madeleine seront à l'origine de textes plus personnels comme Corydon (1920-1923), ou Si le grain ne meurt (1926), autobiographie qui relate sa petite enfance de grand bourgeois, ses attirances homosexuelles et sa vénération pour sa cousine Madeleine qu'il épousera. Sa vie privée est d'ailleurs compliquée : ses liaisons

La Symphonie Pastorale Récit de Gide Sujet déjà présent dans son esprit dès 1893. En parallèle il travaillait au texte Corydon (1924) Influence de Rousseau : - création d’un journal intime - intimisme de la confession faite par le Pasteur - montagne en Suisse - prose poétique dans certains passages - thème de l’éducation - mal/vertu - le protestantisme - prose poétique de certaines pages (cf. le paysage comme une page d'un livre). Influence de Condillac

pour dieux, ce qui, à cette époque, était complétement révolutionnaire. Cette œuvre a reçu beaucoup de bonnes critiques, mais malgré tour, Gide se sentait mal compris. En 1909, il a créé la Nouvelle Revue Française. En 1911, il a commencé à écrire Corydon (1924)12, un essaie socratique que essaie de combattre le préjugé contre l’homosexualité et la pédophilie. C’était une œuvre très importante et polémique qui a touché beaucoup d’amies de Gide et la critique en général. Cette œuvre a été publiée sous

FRUITS de la terre, baies pommes, poires, fraises châtaignes, baies, airelles, prune, glands     II   III  II- Le berger Corydon tente de persuader le bel Alexis de son amour pour lui o formose puer, nimium ne crede colori; 
alba ligustra cadunt, uaccinia nigra leguntur. 
O bel enfant, ne compte pas trop sur la couleur : on laisse le blanc troène*, on cueille la noire airelle. *troène : fleur => métaphore  mollia luteola pingit uaccinia caltha. 
ipse ego cana legam tenera lanugine mala 
castaneasque nuces