Costarde

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l’ont conduit chez Com’Dad. La rencontre s’est tenue sans témoins au supermarché entre deux rayons du fond. Le barbu a été arrêté et relâché vingt-quatre heures plus tard. Pas de cadavre, pas de crime, pas de coupable. Son avocat, un autre barbu en costard et bonnet blanc, connaissait la musique, il a rameuté les associations, les chancelleries islamiques, les confréries, les marabouts, les réseaux dormants et il a réveillé le ministre de l’Intérieur. Le ciel était noir de fax, saturé de décibels. Com’Dad

l’avoir exécuté, ils ne laisseraient pas Dark en paix. La présence de Wycoff en témoignait. Il suffisait que le ministre change d’avis et décide de mettre Dark au pied du mur à son tour. Pourquoi se serait-il gêné ? C’était un pourri-gâté en costard qui avait l’habitude qu’on lui passe tous ses caprices. Du matin au soir. Wycoff baissa les yeux vers sa montre : plus que quelques minutes. Que Riggins aille se faire voir, il avait eu sa chance. Wycoff se rendit compte qu’il aurait dû mettre

Mademoiselle Ho 153 Guillaume Musso Que serais je sans toi ? Au milieu de l'escalator, il sentit confusément que quelqu'un le serrait d'un peu trop près : il tourna la tête et découvrit un immense Asiatique bâti comme un sumotori. Engoncé dans un costard italien et chaussé de lunettes noires, il semblait tout droit sorti d'un film de John Woo. Puis, une silhouette féline émergea derrière la carrure du lutteur. Vêtue d'un trench cintré, une femme encore jeune, au port de reine, descendit une marche

moins, il aurait peut-être une chance de se faire dépuceler avant l’âge de cinquante ans. — Cela dit, le noir te va bien aussi. — Le jean, quelle que soit la couleur, ça reste une pièce fétiche, surtout lorsqu’on l’accessoirise avec une veste de costard, l’incontournable de toute modeuse qui se respecte. Puisque j’ai pas de quoi m’acheter de nouvelles sapes, je booste mes basiques. Je me la joue minimaliste chic. C’est réussi, non ? » Charlotte s’approcha pour lui parler à l’oreille : « Et pour les

Mademoiselle Ho 153 Guillaume Musso Que serais je sans toi ? Au milieu de l'escalator, il sentit confusément que quelqu'un le serrait d'un peu trop près : il tourna la tête et découvrit un immense Asiatique bâti comme un sumotori. Engoncé dans un costard italien et chaussé de lunettes noires, il semblait tout droit sorti d'un film de John Woo. Puis, une silhouette féline émergea derrière la carrure du lutteur. Vêtue d'un trench cintré, une femme encore jeune, au port de reine, descendit une marche

futal Y m’a filé une beigne J’ lui ai filé une torgnolle Y m’a filé une châtaigne J’ lui ai filé mes groles 4)La morale de c’te pauvre histoire C’est qu’quand t’es tranquille et pénard Faut pas trop traîner dans les bars A moins d’être fringué en costard Quand à la fin d’une chanson Tu t’ retrouve à poil sans tes bottes Faut avoir d’l’imagination Pour trouver une chute rigolote Cm Bb Accordéon 2) J’étais tranquille j’étais pénard Accoudé au comptoir Le type est entré dans le bar A commandé un café

faire la guerre! ... Il se mit à crier en riant, parce qu’Isaac faisait semblant de le pousser vers la mer. Pour se défendre il commença une brève lutte, mais Isaac protesta - Arrête! Arrête! Fais pas le con Liksis, je ne veux pas esquinter mon costard neuf! Ils descendirent du mur, parce que le jeune Moïse avait été enfermé par les autres enfants dans l'ancienne soute à munitions et qu'il hurlait de peur. Ils allèrent le délivrer et tous redescendirent vers la jetée. Ils y croisèrent des gens qui

visage lisse et carré, Doyle s’employait à ressembler à « monsieur tout-le-monde ». Madeline savait qu’il admirait le côté caméléon du personnage joué par Kevin Spacey dans Usual Suspects. Entièrement vêtu de noir, il portait sans ostentation un costard Ermenegildo Zegna qui devait coûter plus de 1 000 livres. À la différence de ses sbires, Doyle échappait à la caricature. Il avait même le charme des hommes qui ont renoncé à séduire. – Je viens te voir à propos d’Alice Dixon, Daniel. – La gamine

droits. Qu’est-ce qui se passe, tu t’es pris une belle frayeur ? Mauro étudie le look de chacun. Il y en a même un qui est venu en costume cravate. Bien bourrin, hein ? Mais ils ont tous l’air faux. Le bourrin doit être un peu zonard. S’il se met en costard, il faut au moins qu’il ait un marcel, en dessous... Ça pardonne pas. Mauro ouvre son blouson et touche son débardeur à lui, un blanc, un peu plas fié, parfait. Moulant. On voit sa « tortue » en dessous. C’est comme ça que doit être un homme, sans