Cour De Cassation 13 Janvier 1999

l’harmonisation des règles juridiques au sein de l’Europe rend nécessaire cette reconnaissance déjà faite dans certains systèmes juridiques (B). La Cour de Justice des Communauté Européennes (CJCE) a reconnu la sécurité juridique comme un principe général de droit et l’ même complété d’un concept qui lui est proche celui de la « confiance légitime ». De même la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) l’a reconnu comme principe « nécessairement inhérent aux droits de la convention » Enfin certains droits

ce texte un véritable principe général de responsabilité du fait des choses, détaché de la faute. La découverte de l’article 1384, alinéa 1 du Code civil fut opérée par la Cour cassation par deux arrêts de principe : l’arrêt Teffaine en 1896, et surtout l’arrêt Jand’heur rendu par les chambres réunies de la Cour de cassation le 13 février 1930, qui posèrent les bases de cette nouvelle responsabilité. Cette dernière décision affirme en effet l’existence d’un principe général de responsabilité du fait

licenciement, sous peine de voir juger la rupture dépourvue de cause réelle et sérieuse. Ainsi la résiliation du contrat de travail à durée indéterminée par l’employeur doit être fondée sur un motif réel et sérieux. Une telle exigence, issue de la loi du 13 Juillet 1973 a pour fondement : L’article L.1232-1 du Code de travail qui précise que tout licenciement pour motif personnel est justifié par une cause réelle et sérieuse l’article L.1235-1 du Code de travail qui définit notamment le contrôle

République sous un statut particulier, celui-ci n’étant responsable pénalement qu’en cas de haute trahison et ce devant une juridiction particulière : la Haute Cour de Justice. Il est donc important de s’intéresser aux justifications de ce particularisme (1). Cependant à quelques années d’intervalle le Conseil Constitutionnel et la Cour de Cassation ont eu des interprétations différentes de cet article, c’est pourquoi nous montrerons que cette juridiction originelle reste ambigüe (2). 1) La nécessité

protection de la vie privée est présente dans le code pénal qui sanctionne ses atteintes (article 226-1). Droit qui a une valeur supranational et consacré par l’article 8 CEDH, directement applicable devant les juridictions françaises. Décision du 18 janvier 1895, conseil constitutionnel a estimé que la méconnaissance du droit au respect a la vie privé peut être de nature a porter atteinte a la liberté individuelle. Objet Le droit au respect a la vie privée c’est le droit pour toute personne de s’opposer

novembre 99, le droit français ne connaissait qu'une autre forme de couple: le concubinage dont le Cc ne donnait pas de définition générale. Les éléments constitutifs du mariage étaient déterminés par le modèle d'union qu'était le mariage : la cour de cassation ne pouvait concerner comme le mariage, qu'un couple formé d'un homme et d'une femme. Le concubinage se caractérisait par une stabilité et une continuité des relations entre les con-cubains. A la différence du mariage, le concubinage était et

s’étend sur cinq années et ne court qu’à partir de la découverte de l’erreur ce qui rend la demande de l’annulation du contrat plus facile. Le chevauchement des actions dont dispose l’acquéreur n’a pas toujours existé, mais il a pris naissance au cour des années avec l’apparition de la production de masse et du droit de la consommation. Pendant ces années, la protection de l’acheteur a été développée et évoluée à force d’imposer de nombreuses obligations au vendeur. Deux obligations qui existent

l’exercice de l’action. Dans la conception classique de la SA, on a considéré que cette responsabilité est contractuelle parce que les administrateurs sont mandataires des associés. Cependant, selon certains auteurs cette conception contractuelle est périmée[13]. Bien que la notion de la responsabilité soit ici contractuelle, le dirigeant ne sera déclaré responsable envers la société ou les associés que sur la base de la faute prouvée. Ainsi, la jurisprudence refuse de présumer la faute à partir du

OMPI Pet. Aff. Préc. P.U.F R.D.P R.I.D.A R.T.D Civ. T. Civ. Marseille T. Com. Marseille TGI Marseille Annales de la Propriété Industrielle Alinéa Article Bulletin Civil Bulletin du Droit d’Auteur Cour de Cassation 1 èrechambre civile Cour de Cassation chambre commerciale Cour Européenne des Droits de l’Homme Chronique Commentaire Communication Commerce Electronique Conclusions Code de la Proprié té Intellectuelle Recueil Dalloz année Documentation Française Gazette du Palais

Une sécurité juridique insuffisamment garantie 49 Chapitre 1. Le cheminement jurisprudentiel de l’affaire Expedia en France 49 Section 1. La décision de l’Autorité de la concurrence 50 Section 2. La confirmation de la Cour d’appel de Paris 51 I. Sur les questions de procédure 51 II. Sur les pratiques reprochées 52 III. Sur les sanctions prononcées 54 Section 3. La question préjudicielle posée à la CJUE 55 I. Les fondements