Cours Le Paresseux

clair de lune ! On ronfle ferme à côté. Le grand clair de lune En réalité ! Un nuage passe, Il fait noir comme en un four, Un nuage passe Tiens, le petit jour ! Dame souris trotte, Rose dans les rayons bleus, Dame souris trotte : Debout, paresseux ! Les chats, Charles Baudelaire Les amoureux fervents et les savants austères Aiment également, dans leur mûre saison, Les chats puissants et doux, orgueil de la maison, Qui comme eux sont frileux et comme eux sédentaires Amis de la science

adversaire : « il reposait sur le dos (…), le front dans les ombres du rocher, tout el corps au soleil ». A cet instant, l’Arabe savoure le repos dont rêve le narrateur. 2/ L’enchaînement dramatique de l’action La progression de l’action au cours de cette scène est hautement dramatique. D’abord éloigné de l ‘Arabe (« à une dizaine de mètres »), Meursault s’approche de ce dernier de manière plutôt lente, et sans conséquences directes sur l’action : « J’ai fait quelques pas vers la source. L’Arabe

dévoile des moments clés de l’intrigue. Gervaise Macquart, l'héroïne, une Provençale originaire de Plassans, boiteuse mais plutôt jolie, a suivi son amant, Auguste Lantier, à Paris avec leurs deux enfants, Claude et Étienne. Très vite, Lantier, paresseux, infidèle et ne supportant pas de vivre dans la misère, quitte Gervaise et ses enfants pour s'enfuir avec Adèle. Gervaise, travailleuse, reprend alors le métier de blanchisseuse qu'elle a appris à Plassans. Elle accepte d'épouser Coupeau, un ouvrier-zingueur

lève.) Que je voudrais bien tenir un de ces puissants de quatre jours, si légers sur le mal qu’ils ordonnent, quand une bonne disgrâce a cuvé son orgueil ! Je lui dirais… que les sottises imprimées n’ont d’importance qu’aux lieux où l’on en gêne le cours ; que sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur ; et qu’il n’y a que les petits hommes qui redoutent les petits écrits. (Il se rassied.) Las de nourrir un obscur pensionnaire, on me met un jour dans la rue ; et comme il faut dîner

misère • RESUME DU LIVRE Gervaise Macquart, l'héroïne, une Provençale originaire de Plassans , boiteuse mais plutôt jolie, a suivi son amant, Auguste Lantier, à Paris avec leurs deux enfants, Claude et Étienne Lantier. Très vite, Lantier, paresseux, infidèle et ne supportant pas de vivre dans la misère, quitte Gervaise et ses enfants pour s'enfuir avec Adèle. Gervaise, travailleuse, reprend alors le métier de blanchisseuse qu'elle a appris à Plassans. Elle accepte d'épouser Coupeau, un ouvrier-zingueur

lève.) Que je voudrais bien tenir un de ces puissants de quatre jours, si légers sur le mal qu'ils ordonnent, quand une bonne disgrâce a cuvé son orgueil! Je lui dirais... que les sottises imprimées n'ont d'importance qu'aux lieux où l'on en gêne le cours; que sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur; et qu'il n'y a que les petits hommes qui redoutent les petits écrits. (Il se rassied.) Las de nourrir un obscur pensionnaire, on me met un jour dans la rue; et comme il faut dîner, quoiqu'on

fenêtres sont fermées avec des ficelles ; pour se laver, il y a une bassine, qui sert également pour la toilette. Peu de Français sont dans ces bidonvilles, quelques couples mixtes, dans ces cas le « Français » sert d’écrivain public et donne des cours de français. Quelques personnes extérieures y vont régulièrement. Elles sont membres du PCF, d’extrême gauche et/ou catholiques. La résistance aux descentes de police y est très difficile (la France est en guerre avec l’Algérie). Le FLN (Front de

vrais adultes; ils habitent seuls et apprennent à vivre sans l'autorité des parents et se réfèrent à leurs propres moyens. La plupart de ces jeunes sont étudiants vivant en kot, seuls ou avec des amis. Être en kot signifie donc se nourrir, faire ses courses, gérer son emploi du temps, combiner études et soirées...et tout ça bien sûr, sans la présence des parents. Ils apprennent donc à avoir des responsabilités. Nous avons rencontré Mathilde, étudiante en quatrième année de médecine à Woluwé, qui nous

tout plus facile et plus rapide, ne nous a pas rendus, nous les êtres humains, paresseux. La paresse est bien sûr un aspect totalement contraire à une bonne vie active qui elle prône l’activité physique et donc l’effort. En second lieux, il est impossible d’avoir une vie active dans la vie d’aujourd’hui, car notre réalité est que tout doit être rapide et facile. On manque toujours de temps, on ai toujours à la course et débordé. Avec cette réalité, on est en droit de se demander si vraiment c’est

générations passées ont fait de grandes découvertes grâce à la science. Des découvertes qui pourraient également expliquer le fait que les hommes modernes d’aujourd’hui mettent de côté la recherche du sens de leur vie. Ces avancées ont rendu l’individu paresseux, lui font penser que tout est acquis, il ne se demande alors plus pourquoi il existe. Cela ne l’intéresse plus puisque la science explique tout. Il se contente de manger, boire, dormir. Il doit vivre sa vie au fil des jours et ne pas se remettre