Crasse Et Proprete

sur la crasse dans « L’assommoir » d’Emile Zola Intro : Le monde du milieu ouvrier écrit par Zola est publié dans la presse en 1876, et en volume en 1877 est celui de la saleté et du délabrement. La symbolique des couleurs le prouve, celles-ci en sont délavées et sinistres : gris sale, noir, lie-de-vin, taches sanglantes des tabliers des bouchers. Les odeurs sont celles des logis des pauvres que Zola connaît bien ; fortes et fades, elles sont faites « de moisi, de graillon et de crasse ». La graisse

signe de profusion et de puissance. à Le bain disparaît mais le rapport à l’hygiène demeure. L’eau n’a tout simplement pas la même importance que de nos jours : à cette époque c’est son aspect « festif » qui est privilégié et non pas celui de la propreté. Chapitre 3 : Ce chapitre tente de comprendre les raisons pour lesquelles la pratique des étuves au Moyen Age a par la suite disparu. Au départ, les lieux d’étuves publics sont mixtes. Puis à la fin du XIVe siècle, une distance est instaurée

A- La notion d’hygiène corporelle Comme il a été annoncé dans l’introduction, c’est au XIXeme siècle que la notion de propreté et donc d’hygiène corporelle commence à se développer. Ce développement est du à l’apparition d’un nouveau mouvement appelé hygienisme. En 1832, le France connaît une grande épidémie de choléra qui fut à l’origine de nombreux décès. Suite à cela, de nombreux scientifiques se penchent sur la question des maladies et de leur transmission. Durant la deuxième moitié du siècle

dernières sont destinées à prévenir les infections et l'apparition de maladies infectieuses Elle se base sur trois principales actions : le nettoyage et la détersion, la désinfection, la conservation L'hygiène corporelle : Regroupe tout d’abord: la propreté du corps par son nettoyage quotidien et les soins réparateurs pour guérir les plaies. Ensuite l’hygiène de vie qui passe par des bonnes conduites à tenir afin d’éviter d’endommager notre corps comme par exemple ne pas fumer, manger équilibré et

Magalie 1ère Pro Dossier d'arts Appliqués L'hygiène en France à travers les siècles Année 2011-2012 1)Histoire La notion de propreté est perçue tour à tour comme un vice ou une vertu. Au cœur du débat, nous retrouvons un élément essentiel : l'eau. Durant l'Antiquité, elle est honorer, et dans l'Église fondamentale, se laver entièrement est signe de purification de l'âme. Puis sous l'Ancien Régime, l'eau suscite la méfiance. C'est en effet, à cette époque que se développe la théorie :

Peigne" Germain Nouveau 1921 La serviette est une servante, Le savon est un serviteur, Et l’éponge est une savante ; Mais le peigne est un grand seigneur. Oui, c’est un grand seigneur, Madame, Des plus nobles par la hauteur Et par la propreté de l’âme. Oui, le peigne est un grand seigneur ! Quoi ? l’on ose dire à voix haute Sale comme un… Du fond du cœur Que l’on réponde ! À qui la faute ? Mais le peigne est un grand seigneur ! Oui, s’il n’est pas propre, le peigne, À qui la

mobilier de la pension : « buffets gluants », poussière « qui se combine avec l’huile », « toile cirée assez grasse » L’humidité suggère la pingrerie de Mme Vauquer qui ne chauffe pas la maison ; la graisse renvoie à la saleté ambiante, au manque de propreté dans cette pension mal entretenue et suggère à quel point la nourriture de la pension est peu raffinée… La sensation gustative est elle aussi présente à travers les formules : « « rance », « goût d’une salle où l’on a dîné » Enfin, pour nous

La serviette est une servante, Le savon est un serviteur, Et l’éponge est une savante ; Mais le peigne est un grand seigneur. Oui, c’est un grand seigneur, Madame, Des plus nobles par la hauteur Et par la propreté de l’âme. Oui, le peigne est un grand seigneur ! Quoi ? l’on ose dire à voix haute Sale comme un... Du fond du cœur Que l’on réponde ! À qui la faute ? Mais le peigne est un grand seigneur ! Oui, s’il n’est pas propre, le peigne, À qui la faute ? À son auteur ? N’est-ce

Présentation rapide du sujet : Le propre et le sale est un ouvrage retraçant « l’histoire de la propreté corporelle depuis le Moyen Age »,  Vigarello englobe tout ce qui concerne la propreté ou la saleté du corps dans l’histoire, il cherche à déterminer les causes et conséquences de chacun des choix d’hygiène physique établit en des temps différents. Il mentionne, en plus des faits matériels illustrant la propreté dans l’histoire, des ascendances toutes immatérielles, psychologiques, inconscientes et

montré de par sa réaction à propos de l’odeur de la pension, odeur sur laquelle il va insister. Le fait que ce soit un connaisseur est décrit de par sa manière de nous raconter l’histoire des lieux : « il fut jadis » ; il sait d’ailleurs « comment la crasse s’est installée ». Il est aussi visiteur de par son incapacité à décrire : « il faudrait l’appeler l’odeur de pension ». Le narrateur fait aussi appel à l’imagination du lecteur : si vous le compareriez […] vous le trouveriez » ; « vous verriez un