Crepuscule Du Soir Mystique

poussé là par la plus logique de toutes les éloquentes phrases de J.-J. Rousseau, et dont voici, je crois, la triste pensée : Oui, je conçois qu’un homme aille au Jeu ; mais c’est lorsque entre lui et la mort il ne voit plus que son dernier écu. Le soir, les maisons de jeu n’ont qu’une poésie vulgaire, mais dont l’effet est assuré comme celui d’un drame sanguinolent. Les salles sont garnies de spectateurs et de joueurs, de vieillards indigents qui s’y traînent pour s’y réchauffer, de faces agitées

était entrée en elle le matin, se mettait à brûler, à déborder [...] » (D 214), mais de l’autre côté elle est capable de donner la vie, de ranimer les choses. « La lumière peut causer une « décorporation » qui « renvoie à l’expérience des grands mystiques, ou plus modestement, à celle des hommes qui ont frôlé la mort »[8] : « Mais la lumière ne fait pas que brûler : elle libère, et Lalla sent son corps devenir léger, rapide. Elle résiste, accrochée des deux mains au sable de la dune, le menton contre

là par la plus logique de toutes les éloquentes phrases de Jean−Jacques Rousseau, et dont voici, je crois, la triste pensée : Oui, je conçois qu'un homme aille au jeu, mais c'est lorsque, entre lui et la mort, il ne voit plus que son dernier écu. Le soir, les maisons de jeu n'ont qu'une poésie vulgaire, mais dont l'effet est assuré comme celui d'un drame sanguinolent. Les salles sont garnies de spectateurs et de joueurs, de vieillards indigents qui s'y traînent pour s'y réchauffer, de faces agitées

la contraction de ses traits et par la pâleur de ses lèvres. – Qui êtes-vous ? demanda-t-il. – Je suis, répliqua le gardien, l'homme qui va et vient, la nuit, sur la rivière. Je n'y cours pas le même gibier que vous. Nous nous sommes rencontrés le soir où vous devîntes riche. – Ah ! fit Ezéchiel, c'était vous ? Il ajouta d'une voix sourde : – 57 – – Il y avait aussi une morte dans votre bateau ! Le gardien inclina gravement la tête en signe d'affirmation. Puis il tira de sa poche une pièce de

plaisir de se perdre Terminons par ce désir étrange, mais très profond : le désir de se perdre, de se dissoudre, de s’oublier, de se diluer dans le monde. Le désir de faire un avec le cosmos, le désir de ne plus être soi. La plupart des grands mystiques ont rendu compte de ce sentiment, qui constitue d’ailleurs une des sources du sentiment religieux , mais on le trouve dans les situations les plus ordinaires. Dans l’ivresse, dans la musique et la danse (voire la transe), dans la contemplation de

(Dionysos). Au moment de l’écriture des textes à Lou, la guerre symbolise ce chaos. Ainsi, partir d’Orphée et des apports du mythe : Orphée, voyageur participant à l’expédition des Argonautes (référence directe dans l’œuvre), Orphée initié aux cultes mystiques et civilisateurs, Orphée puissance magique par le chant d’amour transmué, enfin Orphée mourant dans une apothéose sanglante (corps déchiqueté) et lyre devenant une constellation : tous ces éléments sont à mobiliser avec les élèves (le sacrifice de

plaisirs du monde et n'apprit que les sciences futiles de la toilette; mais elle fut si profondément humiliée de son ignorance qu'elle n'osait se mêler à aucune conversation; aussi passa-t-elle pour avoir peu d'esprit. Cependant, cette éducation mystique avait eu pour résultat de laisser en elle les sentiments dans toute leur force, et de ne point gâter son esprit naturel. Sotte et laide comme une héritière aux yeux du monde, elle devint spirituelle et belle pour son mari. Balthazar essaya bien pendant

fort intrigué, a commencé par me dire non puis, après s’être informé auprès de sa hiérarchie, non seulement il a accepté, mais encore m’a proposé de faire cette conférence dans la salle du musée du compagnonnage dans laquelle nous nous trouvons ce soir, au milieu des chefs d’oeuvre et mieux,… d’y participer lui-même. Lui aussi m’avait suggéré de l’ouvrir à tous, car je suis arrivé à l’intriguer suffisamment en lui parlant ouvertement de « ma franc-maçonnerie », très proche de son éthique, mais pour

plaisir de se perdre Terminons par ce désir étrange, mais très profond : le désir de se perdre, de se dissoudre, de s’oublier, de se diluer dans le monde. Le désir de faire un avec le cosmos, le désir de ne plus être soi. La plupart des grands mystiques ont rendu compte de ce sentiment, qui constitue d’ailleurs une des sources du sentiment religieux , mais on le trouve dans les situations les plus ordinaires. Dans l’ivresse, dans la musique et la danse (voire la transe), dans la contemplation de

Homme de plein vent (poésie), Jacmel au crépuscule (roman), Une eau forte (roman). Tandis que Depestre affirme que le peuple haïtien ne lira pas ses œuvres de son vivant, Métellus adresse son discours d’abord aux Haïtiens et aux peuples du tiers-monde, ensuite aux autres lecteurs dans le monde. Même si ce peuple souffre de la misère et si, dans sa majorité il est illettré, Métellus estime qu’il y aura toujours des lecteurs parmi eux. Jacmel au crépuscule, confirme ce qui précède car il a eu un grand