Critias

tout par sa forme. Ce n'est pas un enseignement d'une vérité établie et à transmettre, mais d'un dialogue qui renvoie chacun à sa vérité et à son non-savoir. Le discours philosophique est alors interrogation. Platon, Charmide (xii) " eh mais, Critias! tu me parles comme si je prétendais connaître les choses sur lesquelles je pose des questions, (or) j'examine avec toi les problèmes au fur et à mesure qu'ils se présentent, parce que je n'en connais pas la solution. " | Cette interrogation socratique

a~ceptable pour tes propres pro­ blèmes de logement. Tu peux être paralysé. Ce qui nous amène au dernier et peut-être au plus grand des dangers de cette entreprise dangereuse et infructueuse. Dans l'entourage de Socrate, des hommes comme Alcibiade et Critias - et Dieu sait s'ils n'étaient pas les pires de ses soi-disant élèves - se sont avérés de véri­ tables dangers pour la Cité, non parce qu'ils étaient paralysés par la raie torpille mais, au contraire, parce qu'ils avaient été aiguillonnés par le taon

à l’envi avec ses compagnons d’entretien, non pas tant pour les faire changer d’opinion que pour s’efforcer d’apprendre le vrai des choses. […] Ferme de caractère, il avait l’esprit démocratique, on le vit dans l’affaire de Léon de Salamine : Critias et ses amis voulaient faire périr cet homme riche, Socrate s’y opposa ; une autre fois, il osa seul voter l’acquittement des dix généraux : enfin, alors qu’il lui était possible de fuir de sa prison, il n’y voulut point consentir, fit de véhéments

se fédère autour de Critias qui est l'oncle de Platon, qui entend faire de cette réforme et bien l'outil pour une révolution oligarchique radicale. ➢ ➢ Le deuxième parti correspond à un parti aristocratique modéré autour de Théramène qui accepte la lettre de la Constitution et rien d'autre. Ces divisions politiques dégénèrent en guerre civile, la Cité est littéralement menacée de sécession, donc on assiste à des tueries d'ailleurs dans lesquelles vont disparaître Critias et Théramène et comme

avant tout par sa forme. Ce n'est pas un enseignement d'une vérité établie et à transmettre, mais d'un dialogue qui renvoie chacun à sa vérité et à son non-savoir. Le discours philosophique est alors interrogation. Platon, Charmide (xii) " eh mais, Critias! tu me parles comme si je prétendais connaître les choses sur lesquelles je pose des questions, (or) j'examine avec toi les problèmes au fur et à mesure qu'ils se présentent, parce que je n'en connais pas la solution. " | Cette interrogation socratique

d'Orient ont toujours des vizirs, dit M. Chardin. [ 24 ]. Cette distinction est très importante, et j'en tirerai bien des conséquences; elle est la clef d'une infinité de lois. [ 25 ]. Cromwell. [ 26 ]. Plutarque, in Pericle [37, 4]; Platon, in Critia [112e]. [ 27 ]. Il s'y trouva vingt et un mille citoyens, dix mille étrangers, quatre cent mille esclaves. Voyez Athénée, liv. VI [section 103 (272)]. [ 28 ]. Elle avait vingt mille citoyens. Voyez Démosthène, in Aristog.. [ 29 ]. Ils avaient fait

spartiate Lysandre après la reddition d'Athènes négociée par l'un des futurs Trente tyrans, Théramène, en 404. L'Ecclésia (l'assemblée du peuple athénien) s'est opposée à ce régime mais avec l'appui d'une garnison spartiate, les Trente, emmenés par Critias imposent un régime de terreur, ne réservant les pleins droits de citoyens qu'à leurs 3000 partisans. Leurs adversaires peuvent être condamnés sans aucun jugement. Ceux qui luttent contre cette dérive sont impitoyablement éliminés, tel Théramène, condamné

comme des mythes qui sont supposés se fonder sur des faits réels, par exemple le mythe de l'androgynie raconté par Aristophane dans le Banquet, le mythe d'Er à la fin de La République, ou encore le fameux mythe de l'Atlantide dans le Timée et le Critias. Les commentateurs s'accordent cependant à dire que ces mythes ne sont pas de véritables mythes préexistants qu'il se serait contenté de raconter ou de modifier (par 19 exemple, on ne trouve aucune allusion à l'Atlantide avant Platon), mais des

avec ses compagnons d’entretien, non pas tant pour les faire changer d’opinion que pour s’efforcer d’apprendre le vrai des choses. […] Ferme de caractère, il avait l’esprit démocratique, on le vit dans l’affaire de Léon de Salamine : Critias et ses amis voulaient faire périr cet homme riche, Socrate s’y opposa ; une autre fois, il osa seul voter l’acquittement des dix généraux : enfin, alors qu’il lui était possible de fuir de sa prison, il n’y voulut point consentir, fit de véhéments

de nouvelles exigences et de nouvelles questions parce que les mentalités ne sont plus les mêmes. Simonide était un poète qui se faisait payer, sorte de salarié des Muses. C’était inconcevable pour ses devanciers. Il faut bien manger...Platon dans Critias (110a) résume tout cela en deux mots « Les récits légendaires (muthologia) et la recherche rétrospective des antiquités (anazétesis tôn palaiôn) ne font leur apparition dans les Etats qu’avec le loisir et lorsque certains citoyens constatent qu’ils