Critique Littéraire Selon Taine

“L'esprit de conversation ” Victor Considérant, 6. “ Le Français « militaire » et « sociable » ” Michelet 7. “ Les deux « personnes » de la France ” 8. “ L'unité française ” E. Quinet 9. “ La nation au service de l'humanité ” Taine 10. “ Le rire gaulois ” 11. “ L'esprit de société ” Renan 12. “ La langue de la liberté ” 13. “ L'expérience française ” Montégut 14. “ Les contradictions françaises ” 15. “ Le privilège de la littérature française ” Bersot

concile de Nicée (« Arius ») et le credo de l’abbé de Saint-Pierre qui porte son estampille (« Credo »). Ces considérations conduisent à la prudence et à la modestie quand il s’agit d’apprécier la présence du « déjà dit » dans le DP. La vigilance critique doit rester de mise. De subtils glissements, gauchissements et rapprochements de texte font de certains articles une comédie éblouissante où le vrai et le faux sont inextricablement mêlés (« Foi »1). Pour preuve, sa plaisante bévue : confondant une

| | |Imprimeur | | |Critique littéraire | |Naissance |20 mai 1799 | |

dilettantisme et le symbolisme qui s’attachent avant tout à la représentation du moi, et d’autre part, le réalisme et le naturalisme qui préfèrent décrire la réalité et la vie sociale. Le XIXe siècle fut le siècle des grandes expériences, des luttes littéraires fécondes, un siècle audacieux qui voulut aller jusqu’au bout des idées, des genres et de l’expression. Il fut aussi marqué par la montée du capitalisme et le triomphe de la bourgeoisie. Chacun à sa manière, les quatre écrivains présentés dans cette

le comble de l’illusion. Le roman, par conséquent, fonctionnerait en trompe-l’œil. Ainsi, selon Thibaudet « le romancier authentique crée ses personnages avec les directions infinies de sa vie possible, le romancier factice les crée avec la ligne unique de sa vie réelle. Le vrai roman est comme une autobiographie du possible. Le génie du roman fait vivre le possible, il ne fait pas revivre le réel ». Selon toute vraisemblance, l’essence même du roman est exacerbée par cette tension entre les séductions

le guide dans la rédaction de ses premiers écrits poétiques et qui lui rappelle sans cesse que le talent « n’est qu’une longue patience » et qu’il faut travailler. Alors commence son initiation littéraire, Flaubert lui dicte les principes de l’écriture réaliste (réalisme= Courant artistique et littéraire visant à représenter le monde et les hommes tels qu'ils sont). Il lui apprend à regarder, à observer et à disséquer du regard avant d’écrire. Le retour à la liberté est aussi accompagné de

Tout en professant des idées • Splendeurs et misères des courtisanes, 1838- conservatrices, il a produit une œuvre admirée par Marx 1846 et Engels, et qui invite par certains aspects à l'anarchisme et à la révolte. Compléments Outre sa production littéraire, il écrit des articles dans les La Comédie humaine a été publiée en vingt volumes illus- journaux et dirige successivement deux revues, qui feront trés de 1842 à 1852 par Charles Furne en association avec faillite. Convaincu de la haute mission

du lectorat et évolution de la littérature qui s’adresse à des publics différents : - Evolution de la hiérarchie des genres. Jusqu’en 1850, le sommet est occupé par la poésie. Triomphe remis en question par le roman qui devient le grand genre littéraire de 19e. - Le roman à gagner un nouveau lectorat : le public féminin. Balzac développe des thèmes qui intéressent les femmes : question de la femme mal mariée, du malheur conjugal de la femme. Le roman tente aussi d’intéresser le public populaire

par avance en pomper le miel, et dit ces mots grandioses :- A nous deux maintenant !Et pour premier acte du défi qu'il portait à la Société, Rastignac alla dîner chez Mme de Nucingen." L’originalité essentielle de l’écrivain, affirmait encore le critique, est d’avoir créé non des romans isolés, mais l’histoire d’une société dont les personnages - médecins, avoués, juges, hommes d’État, marchands, usuriers, femmes du monde, courtisanes – apparaissent de volume en volu“Chez moi, l’observation était

Ce livre présente l'essentiel des thèses ou des interprétations que l'oeuvre d'Emile Zola a pu faire naître du XIXe siècle à nos jours. Il s'appuie sur un certain nombre de textes critiques, dont certains sont cités dans le cours du développement. Mais il souhaite avant tout offrir au lecteur une instrumentation critique, c'est-à-dire une méthode de lecture et des concepts propres à favoriser l'analyse personnelle. L'exposé n'a pas pour ambition de retracer l'histoire complète de la réception de