Critique Pouvoir Fables

vous, l'intérêt d'argumenter à l'aide de récits imagés plutôt que de manière directe? Vous appuierez votre réflexion sur les textes du corpus et sur les textes à visée argumentative que vous avez lus et étudiés, tout particulièrement les apologues (fables, contes, paraboles, récits utopiques...)           Une des formes d’argumentation indirecte est l’apologue, petit récit à visée morale dont le but est de faire passer un message. On peut se demander alors  quel est l’intérêt d’argumenter à l’aide

plaisir et d'instruction. Les animaux malades de la peste est la première fable du livre VII de La Fontaine situé dans le deuxième recueil des Fables de la Fontaine, édité pour la première fois en 1678. Le livre VII des Fables de la fontaines est le premier livre du deuxième recueil des Fables rimés de Jean de la Fontaine. C'est une série de dix-huit fables. Le récit raconte les ravages causés par la peste tout d'abord vue comme un châtiment divin, puis se concentre ensuite sur la recherche d'un

lecteur avisé peut déceler. Cette ironie implicite fait de l'apologue un récit à double-fond et permet d'éviter la censure.Concernant le pouvoir critique de l'ironie dans l'apologue on peut prendre l'exemple des contes philosophiques de Voltaire, notamment Candide, où l'ironie est perceptible dès l'incipit qui dénonce une catégorie sociale, la noblesse, et critique la philosophie de Leibniz. 2) La futilité :une puissance de persuasion L'apologue est une manière douce et plaisante pour l'auteur de faire

produit. On ne croira donc pas aux fables des autres. Ainsi, la fable ne renvoie pas seulement à l’idée de récit, et de récit fabuleux, mythologique, mais avant tout à l’idée de parole : fari, en latin, c’est « parler ».  Une parole légère et graveLe premier grand fabuliste, Ésope, était d’abord un homme muet de naissance qui reçut, selon la légende, le don de parler enfin dans un rêve qu’il fit une nuit. Et, lorsqu’il put parler, il se mit à raconter des fables, qui furent ensuite transcrites :

L'APOLOGUE. Corpus: 1. Fénélon (1651-1715) «Le Pigeon puni de son inquiétude», Fables et opuscules pédagogiques, fable XX (posthume 1718) 2. J. De la Fontaine (1621-1695) «Le Loup et le Chien», Fables, I, 5 (1678) 3. C. Baudelaire (1821-1867) «Le Joujou du pauvre», le Spleen de Paris. (1869) Question: L'apologue est un récit narratif à visée argumentative, allégorique et didactique, rédigé en vers ou en prose, apposé d'une morale pratique. Dans le «Pigeon puni de son inquiétude», de Fénelon

Jacques Moussarié fait part de son opinion sur les fables de La Fontaine et plus précisément sur le but que celui-ci accorde à son travail. Dans l’extrait que nous allons analyser, Jacques Moussarié commence son propos par «  il n’a jamais voulu donner de leçons (l.1). Donnons, dès maintenant, pour plus de précision, la définition d’une fable. La fable est une histoire imaginaire généralement rédigée en vers dont le but est d’illustrer une morale. L’auteur met en avant le dégoût de La Fontaine

aspect d'une question en reflechissant mais aussi en debatant. Les fables et les contes, surtout les contes philosophiques présentent tous un mode de fonctionnement qui autorise l'argumention indirect. Les fables qui sont souvent aussi appellés "apologues" définissent un réçit à morales, mais parfois aussi politiques ou religieuses. Jean de la Fontaine est un grand auteur de fable et un très bon exemple, il utilise dans ses fables/apologues l'argumentation indirect pour faire part de ses idées.

1 Les animaux dans les fables de la Fontaine Une typologie traditionnelle Les animaux représentent des types humains et sociaux depuis l'antiquité et probablement avant : soit par leur place supposée dans la hiérarchie animale (le lion, et en général les prédateurs, représentent la force et le pouvoir, tandis que les herbivores, proies des premiers, s'identifient souvent au "peuple", aux "petits" : l'âne ou le mouton, ou le cerf ; voir par exemple "Les obsèques de la Lionne", "Les animaux malades

est une forme d’ argumentation qui raconte une histoire brève illustrant le bien-fondé d’ une morale. Elle puise ses origines dans deux œuvres issues de l’ Antiquité : les Fables d’Ésope (VIe siècle av. J.-C.), dont la brièveté et la pureté stylistique serviront longtemps de modèles ; mais aussi le Pañchatãntra, un recueil de fables, composé en Inde au début de notre ère. Au Moyen Âge, les isopets voisinent avec les bestiaires, dont les plus célèbres sont composés par Marie de France. Au XVIe siècle

Voltaire fait dire à son héro : « Ah !s’il nous faut des fables, que ces fables soient au moins l’emblème de la vérité ! J’aime les fables des philosophes, je ris à celle des enfants, et je hais celles des imposteurs ». Dans quelle mesure cette réflexion vous semble-t-elle pouvoir s’appliquer à l’esthétique de L’Ingénu ? ---------------- « Ah !s’il nous faut des fables, que ces fables soient au moins l’emblème de la vérité ! J’aime les fables des philosophes, je ris à celle des enfants, et je hais