Critiques Formulées Par Montesquieu Dans Lettres Persanes

enseignement moral,( comme pour le grec Esope) ou , parfois, politique, ou religieux. Il s'agit d'utiliser une fiction comme une allégorie, pour faire mieux "passer le message". Comme dans les fables, l'apologue peut avoir une "morale" explicitement formulée, ou, comme dans le conte philosophique, implicite, et il faut alors la "tirer" du récit en interprétant correctement celui-ci (Réfère-toi à Candide, deVoltaire). L'objectif de l'apologue est d'attirer l'attention sur un fait, ou une idée, ou

"Notre siècle, s’exclamait Kant, est le siècle propre de la critique à laquelle tout doit se soumettre." Cette caractérisation du XVIIIe siècle comme « siècle critique » s’applique particulièrement bien à la France à partir de 1715 et ce, de façon crescendo jusqu’à 1789. En effet, le jansénisme des Lumières, fédération de mécontents favorisée par la régence, a ainsi pu critiquer plus ouvertement le régime politique, formant ainsi pour beaucoup de gens le premier apprentissage de la vie politique

| |important d’examiner les textes littéraires selon une cohérence thématique ou |A partir de 1660 commence enfin la période classique, tandis que Louis XIV impose | |problématique, clairement formulée pour ensuite les situer dans la chronologie et |(pouvoir absolu) en matière politique : l’ordre et l’unité, une littérature | |dans les œuvres dont ils sont tirés. |disciplinée sereine et forte

comme une parodie de cet édit, dont Voltaire voudrait nous faire croire qu’il aurait aussi interdit la lecture, l’instruction, et même la pensée…Mais le propos est bien entendu ironique, et la forme plaisante adoptée par l’auteur cache en fait une critique féroce. C’est ce que nous pourrons étudier en trois temps, en nous attachant tout d’abord à l’efficacité argumentative de la forme choisie par Voltaire, celle d’un édit de loi parodique placé dans un cadre oriental. Puis nous analyserons plus particulièrement

(1789 et ses suites) => 1715 – 1789. Le XVIII° est l’héritier d’un XVII° qu’il critique et combat peu à peu (monarchie absolue de droit divin, privilèges, inégalités, censure etc.), en même temps qu’il sait lui rester fidèle (fidélité à la monarchie : mais constitutionnelle et libérale, le « Philosophe » réalise la synthèse du « Libertin » et de l’ « Honnête Homme » tels qu’ils ont pu apparaître au XVII°, esprit critique héritier du « doute méthodique » de Descartes etc.). Il annonce toutefois, dans

République des belles lettres A- le roman : « non genre » facétieux et pernicieux B- Succès de la production romanesque C- La formule épistolaire ou le « réalisme formel » II- Une monodie épistolaire : Les Lettres d’une Péruvienne A- Intrigue sentimentale B- Critique de la société française C- Quipos et communication III- Originalité des Lettres dʹune Péruvienne A- Les Lettres dʹune Péruvienne, roman ouvert ou fermé? B- Schéma narratif C- Originalité des Lettres dʹune Péruvienne IV-

parti pris de rire de tout.Tout d’abord, le choix de traiter de sujets graves et sérieux sur un ton comique et ironique répond à une fonction argumentative : le rire permet de sensibiliser un public à une réflexion sérieuse et donc de diffuser une critique, tout en jouant sur la persuasion.En effet, le rire est séduisant, il présente l’avantage de détendre le lecteur ou le spectateur, et de lui éviter l’ennui. Il permet par conséquent d’intéresser le public à des injustice telles que la guerre, la

personnages de géants, de la parodiehéroï-comique de l'épopée et du roman de chevalerie mais qui préfigurent aussi le roman réaliste et satirique, sont considérées comme une des premières formes du roman moderne.  Il partage avec le protestantisme la critique de la scolastique et du monachisme, mais le réformateur religieux Jean Calvin s'en prend à lui de manière très virulente, l'associant aux libertins et aux « pourceaux ». En 1532 paraissent à Lyon les Grandes et inévitables chroniques de l'énorme

1. Lire le sujet. Au brouillon, vous devez rechercher dans l'intitulé les éléments du texte à produire: -genre : lettre, dialogue, apologue, fable, conte... -situation d'énonciation: qui parle à qui?, où? , quand?  -registre: comique, tragique, lyrique... -thème -problématique Il faut reconnaitre et respecter les caractéristiques formelles des textes (dans une lettre: formule d'introduction, date, lieu...), les procédés de style et caractéristiques d'expression. 2. Cas particulier de

présentation critique de la cour à travers un regard qui semble étranger. Le registre satirique qu'il utilise annonce l'esprit des Lumières. Lecture Mouvement : Le passage regroupe trois remarques décrivant la cour, trois remarques qui reposent sur des comparaisons : - La première, la 63 compare la cour à un pays, selon un procédé d’amplification mais également de mise en à distance comme s’il s’agissait d’un autre monde que celui que connaissent les courtisants, comme le fera Montesquieu plus