Crosse épiscopale

métropolitain (mét) L'évêque qui siège dans la province porte le nom de métropolitain. À l'époque Méro, bcp de métropoltains perdent leur rang, si bien qu'au 8ème s, il 'en reste plus que 12, leurs pvrs sont assez étendus. Ils confirment les élections épiscopales, consacrent les nvx élus et président toutes les synades de la province. À cette époque, on donne un autre nom aux mét, archevêque qui ont une véritable jur° sur les évêques de leur province. En tant que délégué du St Siège, ils reçoivent de la

: • le temporel ecclésiastique, qui sont les biens détenus par le clergé et les revenus y afférant • la juridiction ecclésiastique et ses règles de compétence largement entendues • les nominations abbatiales ou épiscopales, recouvrant les droits de collation et de patronage Ces trois prérogatives, et d’autres dont il ne sera pas question ici comme la réception en France des actes du Souverain Pontife ou la croyance en la supériorité du concile général sur

réunit 75 Evêques de 14 provinces, enfin, en 673 ou 675, à Saint jean de Losne patati patata. 3- Le roi, les évêques et les grands a) Le choix des évêques 1- Le népotisme Un poète de la famille Fortunat parle d’un « droit héréditaire à la crosse ». Les familles sénatoriales deviennent bien souvent des familles sacerdotales. Un bon exemple de népotisme est celui de Grégoire de Tours, ce dernier a été élevé d’abord par son oncle Saint Gall (évêque de Clermont) puis par Saint Nizier, lui aussi

reposant sous leur heureux génie, des guerres de l' église ignora la manie. Les grecs et les romains d' un saint zéle enyvrés, ne combattirent point pour les poulets sacrés. Je ne demande point que dans la capitale, un roi portant en main la crosse épiscopale ; au sortir du conseil allant en mission, donne au peuple contrit sa bénédiction. Toute église a ses loix, tout peuple a son usage. Mais je prétens qu' un roi, que son devoir engage, à maintenir la paix, l' ordre, la sureté, ait sur tous

recevoir la dépouille de Ste Gertrude. » La ressemblance avec la grande architecture n’était en aucune façon telle qu’on est pu s’imaginer avoir affaire à la maquette d’un édifice ou même à la reproduction en miniature d’une abbatiale ou d’une église épiscopale n’ayant peut-être pas été effectivement construite mais étant en tout cas réalisable. L’idée d’une telle éventualité n’est pas aussi saugrenue qu’on pourrait le croire, puisqu’il existait déjà des reliquaires romans en forme d’église. Il manquait

l’authenticité de la relique de Chartres. 7- Charlemagne offre les reliques à Aix-la Chapelle La coupole et les arcades que l’on aperçoit représentent la chapelle impériale que Charlemagne a fait construire à Aix, sa capitale. Un Abbé, tenant la crosse et le livre et suivi d’un moine, reçoit les reliques. L’empereur lui présente un reliquaire en forme de couronne, renfermant sans doute la couronne d’épines. Un olifant flotte au-dessus de Charlemagne et permet l’identification de Roland en ce jeune

à son entretien : elle pouvait être laissée aux princes. L’accord fut donc établi par le concordat de Worms en 1122. Puisque l’évêque possédait à la fois un évêché et un fief, on convint de lui donner deux investitures : 1) Religieuse, par la crosse et l’anneau : elle devait avoir lieu après l’élection régulière faite par les chanoines de la cathédrale ; 2) Féodale, par le sceptre et l’épée : elle reviendrait à l’empereur. Cette conclusion faisait triompher les idées grégoriennes en dégageant

qui met tout un chacun sur un plan d’égalité : hommes, femmes, esclaves, maitres, juifs païens… C’est une institution transversale par rapport à toutes les divisions qui se dilate dans l’Empire et hors des frontières. La structure est d’abord épiscopale puis patriarcale, l’Eglise est polycéphale. L’Empire romain devient chrétien en 313 par l’Edit de Milan, édit de tolérance. Constantin convoque le concile œcuménique de Nicée en 325 pour régler la querelle christologique qui divise l’Empire.

perspicacité et sa clairvoyance lui ont fait comprendre la nécessité de lutter contre tous les abus de son temps ; il a perçu très tôt l’urgence des réformes qu’il fallait apporter à l’Église, et notamment à son Église diocésaine. Dès sa consécration épiscopale, le choix de sa devise : « Moderata durant » montre sa volonté de reprendre sérieusement le gouvernail. Oui, il est à la page, il sait ce qui se passe, il pressent ce qui va arriver… Il est temps d’agir (l’avènement de Luther est tout proche ! [1517])

des illustrations. Ils sont au centre du programme. Les représentations de l’abbaye disent, de Cluny à Cîteaux, le sens de la vie et de la prière des moines. Les cathédrales affirment la montée en puissance de la ville et l’affirmation du pouvoir épiscopal. Leur architecture et leur décor sculpté ne sont pas d’abord destinés, comme on l’a cru longtemps, à l’enseignement des humbles mais, conçus par des théologiens, ils expriment une vision de Dieu et des hommes qu’il faut expliquer. L’étude des édifices