Croyances Raisonnables

qu’il n’y a pas vraiment de vérité : tout ne serait en fait qu’une affaire d’opinions et de convictions personnelles.  Cette situation m’amène donc à me poser la question suivante :  Au niveau des jugements de valeur et d'interprétation, est-il raisonnable de croire qu’une vérité est possible au-delà des opinions personnelles ?  Si je réponds qu’on ne peut pas croire qu’une vérité est possible au-delà des opinions, alors cela signifie qu’il sera toujours impossible de trouver une vérité universelle

la foi, car la foi est une grâce de Dieu, mais du moins serez vous meilleur en tant qu’homme, parce que vous serez chrétien. On connaît aussi la formule de Kant dans la Critique de la raison pure : « j’ai du abolir le savoir pour lui substituer la croyance ». Mais faut-il nécessairement annihiler la raison pour justifier la démarche de la foi ? Nier la raison, c’est justifier aussi le fanatisme, ce qui est socialement impossible. Il n’est pas nécessaire de concevoir une opposition aussi radicale

d’être libre est de l’ordre de la certitude intime, la liberté se donne à nous comme un sentiment immédiat, une sorte de fait évident. Descartes « nous liberté se connait sans preuve par la seule expérience que nous en avons » : la liberté est une croyance indémontrable mais nous avons des indices très fort en nous et en dehors de nous de la liberté Je me sens libre : liberté de mouvement, je peux observer en moi des projets : c’est le choix d’inventer un futur ; j’ai des remords : j’étais libre

Est-il raisonnable le de croire qu’une vérité est possible au-delà des opinions personnelles ? Au Ve  siècle avant Jésus-Christ, Socrate et les sophistes s’interrogeaient sur la valeur à accorder aux différentes opinions. Alors que Socrate s’efforçait de trouver des définitions véridiques et universelles concernant des vertus comme la justice; les sophistes soutenaient au contraire que la «vérité» est relative, estimant que toutes les opinions se valent, puisqu’elles reflètent toutes à leur manière

que le bonheur est une illusion, autrement dit une représentation à laquelle nous adhérons et qui se révèle non-conforme au réel. Effectivement c’est une illusion car le bonheur est lié au désir. Ainsi nous croyons ce que nous désirons croire. Ces croyances illusoires nous permettent d’être heureux. C’est alors que si la philosophie nous permet de connaître la vérité, et de nous rendre compte du réel elle devient un obstacle à notre bonheur. Or le philosophe ne recherche pas le bonheur mais la vérité

décider par peur de la vérité. Cependant, lorsqu'un doute nous saisit, on se trouve bien dans une situation telle que ce qu’on croyait être vrai se trouve être faux et pourtant on était persuadé que c’était vrai. Qui nous dit alors que toutes nos croyances sont la vérité ? Douter, n'est-ce pas alors désespérer de ne jamais pouvoir atteindre la réalité? Mais quand le doute s'installe dans nos esprit, ne sommes-nous pas en train de sélectionner nos pensées et ainsi supprimer les erreurs et donc progresser

Pensées, la raison ne peut démontrer l’existence de Dieu. La croyance est plutôt déterminée par un « pari » effectué dans notre intériorité que seuls nous-mêmes pouvons sonder. Cette vérité du cœur compense les lacunes de la connaissance théorique afin de justifier la croyance en Dieu ; pour Pascal, raison et croyance sont séparés d’un mur ne laissant place à la porosité, permettant à la science d’être rationnelle et à la croyance d’être raisonnable. Jean-Jacques Rousseau, quant à lui, développe l’idée

qui prétend que son consentement a été vicié qui doit apporter la preuve de l'erreur. Elle doit démontrer que son consentement a été déterminé par une croyance contraire à la réalité (A), et que l'autre partie savait pertinemment que l'élément sur lequel il y a eu une erreur a également été déterminé (B). A- Le consentement déterminé par une croyance contraire à la réalité Tel qu’il est écrit dans l’article 1315 du code civil, « Celui qui réclame l’exécution d’une obligation doit la prouver ». Rapporté

laquelle nous nous enfermons. Et selon Kant, les opinions, les croyances, les convictions, ne font pas partie de la connaissance, ils resteront infiniment éloignés de la vérité. En revanche lorsque Thalès a énoncé son théorème, non seulement il a dégagé une propriété incontestable pour une série totale d’objets du même type (les triangles) mais encore, ce qu’il a ainsi affirmé pouvait être repris par toute la communauté des êtres raisonnables. Le monde de la connaissance est un monde commun, celui de

Désarrimage du sujet: il ne connait pas son père métaphysique -Argument du Malin Génie => Nous permet de nous decoller de toutes nos croyances et de touts nos préjugés On voit que Descartes maitrise sa folie par une certaine methodologie. Elle ne lui est pas imposé, c'est lui qui decide d'en user. Il déclenche une idée hyperbolique d'origine psychotique tout en restant raisonnable. Descartes fait de la science en utilisant le délire. En fait ce qui montre que Desartes n'est pas "fous" c'est que ses tournures