Croyances Raisonnables

s’est effectivement déroulée. Je tenterai de montrer en particulier que la donne démocratique a été intégrée à une dynamique de jeu social et politique qui relève de ce que Pierre Bourdieu a pu appeler l’illusio à propos des logiques « de jeu et de croyance dans le jeu » à l’œuvre dans les champs sociaux 6. Cette notion sera sollicitée ici pour saisir certains traits de l’espace de conceptions, de langages et de conduites politiques dessiné par et autour de l’expérience démocratique mauritanienne. Celle-ci

intéressant de noter, même si les idées des humanistes n'étaient pas complètement les mêmes que celles du christianisme, un très grand nombre des humanistes de la renaissance étaient chrétiens. Et comme ils avaient une curiosité linguistique et la croyance en Dieu, il y'avait même certains qui étudient l'hébreu, la langue de la bible. Ils ne contestaient pas la puissance de Dieu, cependant l'Homme était doté d'intelligence et pouvait se perfectionner, d'où l'importance de l'éducation. Grâce à elle

l’époque gothique". La confiance en l’Homme provient également de sa capacité à progresser par un travail sur lui-même, les humanistes prônent donc un apprentissage permanent et une érudition car seul le savoir permet à l’Homme de se libérer des croyances issues de l’obscurantisme. On aspire donc à une connaissance encyclopédique qui combat les superstitions. Francis Bacon résume parfaitement cette objectif "Ipsa scientia potesta est", "Le savoir lui-même est pouvoir". La connaissance source de

dans l’imagination a les mêmes caractéristiques que la même somme existant dans le réel. Mais ne la posséder qu’en imagination c’est ne pas la posséder du tout. Ce qui n’existe que dans l’imagination n’existe qu’en tant que fiction, ou bien comme croyance, ou bien comme construction virtuelle de l’esprit, ou bien n’est qu’un symbole, ou bien encore n’existe plus, sinon dans le souvenir. Pourtant ce qu’on imagine conserve une forme d’être. Toute l’ambiguïté de l’imagination est là : ce qu’elle produit

Descartes, telle qu’elle a été parfois interprétée à partir de la première Méditation (voir l’ouvrage Les méditations métaphysiques). En effet, le doute par lequel commence la réflexion consiste à supprimer notre croyance spontanée en l’existence du monde extérieur, dans la mesure où cette croyance se fonde exclusivement sur le témoignage de nos sens dont nous savons qu’ils peuvent être trompeurs. Mais, supprimer par le doute l’existence du monde extérieur, c’est découvrir notre propre existence en tant

médecine. Une culture où l’on soigne par de simples incantations magiques est objectivement moins efficace qu’une culture où le niveau de savoir et de technique permet un soin matériel direct. La culture renvoie aussi aux coutumes et aux croyances, et en ce sens elle a une dimension morale. Or, la raison pratique peut déterminer des droits universels, comme dans le cas des droits de l’homme, qu’elle établit comme mesure du juste. Ainsi, une culture où les individus sont considérés comme inégaux

qu’on aurait à déplorer à cause de lui. Soyez certain qu’il détruirait tout ce que j’ai édifié, et que jamais la guerre ne cesserait au pays de Poitou et de Guyenne» 3. Ce caractère agraire de Mélusine est aussi attesté au XVIIe siècle par la croyance populaire en la présence de Mélusine dans une fontaine des grottes de Sassenage (près de Grenoble), fontaine dont le niveau, repéré à veille du jour des rois, permet de prévoir le volume des moissons et des vendanges. C’est bel et bien en tant

Roszak : contre-culture = opposition à la culture dominante Nietzsche : la culture est faite pour être appropriée par les générations jusqu’à ce qu’elle devienne « naturelle » paradoxalement. LA RELIGION Religion : ensemble de conduites rituelles et croyances qui fondent le rapport entre H et le sacré. Hume : Religion naturelle / religion révélée (par la culture) Croire en : foi / croire que : opinion Durkheim : avant tt une pratique de groupe, un fait social. Pascal : c’est par la répétition de rituels

Nous avons vécu depuis le XVIIIème siècle sur une confiance assez naïve dans le progrès que pouvaient nous apporter les sciences. Pour la première fois, l’idée d’un progrès de l’humanité ne s’appuyait plus sur des croyances religieuses, comme celle de l’avènement proche de la Cité de Dieu, mais sur une foi dans l’homme, dans sa raison et dans le pouvoir de la technique de changer radicalement la vie humaine. Le sens de l’Histoire était celui du progrès scientifique et technique. Nous avons

positives, toutes populaires en leur fond, tandis que les Dialogues auraient à charge de mener l'examen critique des prétentions philosophiques de la religion naturelle[2]. Cette distinction est inévitable. Si la religion en général commence avec la croyance en l'existence d'une puissance surnaturelle invisible – ou de plusieurs –, il faut cependant reconnaître qu'il y a bien deux principales sortes de religion. Dans la première, l'homme ignore les mécanismes du monde naturel, parce qu'il se rapporte