Curare

technologies disponibles, aussi bien dans des buts de destruction que pour le bénéfice de toute la société. Les tentatives récentes de militarisation de toxines biologiques comme la ricine ou la toxine botulinique ont été anticipées par l'utilisation du curare et de toxines extraites d'amphibiens venimeux comme poison sur les flèches de chasse par les Sud-américains, utilisant une technologie néolithique. Cependant, l'étude de l'histoire de la guerre biologique doit être entreprise avec précaution : il

Caliginosa nocte premit Deus, Ridétque si mortalis ultra Fas trepidat. Ille potens sui Lætusque deget, cui licet in diem Dixisse, vixi, cras vel atra Nube polum pater occupato, Vel sole puro. Lætus in præsens animus, quod ultra est, Oderit curare. Et ceux qui croyent ce mot au contraire, le croyent à tort. Ista sic reciprocantur, ut Et si divinatio sit, dii sint : Et si dii sint, sit divinatio. Beaucoup plus sagement Pacuvius : Nam istis qui linguam avium intelligunt, Plusque ex alieno

relation avec l’esprit des plantes. Comme si cette transe leur permettait de se connecter plus facilement à… — … un champ morphique. — Exactement. Tiens, autre exemple troublant : ils ont mis au point depuis des générations différentes formules de curare, ce poison qui leur sert à la chasse parce qu’il provoque une paralysie instantanée de tous les membres de la victime. Des chercheurs occidentaux se sont penchés dessus et ont trouvé que certaines formules étaient sophistiquées, mettant en œuvre des

(benzènesulfonate de) Colchicine, ses sels et ses dérivés Colchicoside et ses dérivés Colchicum autumnale L. et ses préparations Convallatoxine Anamirta Cocculus L. (fruits) Croton Tiglium L. (huile) N-(crotonoylamino-4 benzènesulfonyl) N'-butylurée Curare et curarines Curarisants de synthèse Cyanhydrique (acide) et ses sels Cyclohexyl-1 diéthylamino-3 (diéthylaminométhyl-2 phényl)-1 propane et ses sels Cycloménol (*) et ses sels Sodium hexacyclonate (*) Hexapropymate (*) Dextropropoxyphène (*) O,O'-diacétyl

Imperfect Justice. Looted Assets, Slave Labor, and the Unfinished Business of World War II, New York, Public Affairs, 2003, p.350. 118 Lors de cet événement, nous pouvons souligner la récurrence du terme «curation» ou «curator», provenant du latin «curare» d’où découle «take care of», c'està-dire bien entendu «prendre soin de». Ainsi durant ces trois jours, des dizaines d’intellectuels, issus ou non du milieu du musée, ont souhaité faire le bilan de leurs actions envers la mémoire collective en débattant

sans expression, plus redoutable que les plus violentes engueulades de bateau−lavoir. Elles savent maintenant comment compter l'une sur l'autre et que tous les coups porteront, frappés aux bons endroits par des mains exercées, dans cette guerre au curare succédant à une intimité de soeurs; mais elles accomplissent la corvée mondaine, masquées d'un pareil sang−froid, et leurs deux haines, l'une puissante, l'autre venimeuse, peuvent se frôler, se coudoyer sans qu'il s'en dégage une étincelle. En bas

pour s'abîmer dans de noires pensées ainsi que je le faisais. L'homme cependant emplissait la place publique de ses cris de stentor. On aurait dit une orfraie volant et piaillant autour de sa victime. Ses mots étaient autant de flèches trempées au curare et vers moi dirigées. Comme s'il se fût agi de donner un tour encore plus enflammé à ses propos, qui n'en avaient pourtant nul besoin, il déployait dans l'air torpide de ce matin de juin ses pseudopodes avec une force et une célérité qui en faisaient

les abords de la hutte par ses jets de fumée. Les chants, les souffles, les succions, la shacapa sont 92 certains des instruments qu'il tient à sa disposition pour faire son travail de« rééquilibrage». Après m'avoir « soigné » (ahora te voy a curar) c'est à dire après avoir chanté sur moi et soufflé la fumée, il me demande de m'occuper de lui :je saisis ma shacapa, enchaîne trois ikaros avant de« soigner» moi-même le chaman, chantant en gardant près de ma bouche la cigarette de tabac noir

par ses lunettes réfléchissantes. — J’en doute, dit-il avec un bref signe de tête. Holly sentit la piqûre de la fléchette qui venait de transpercer le tissu renforcé de sa combinaison, répandant aussitôt dans son épaule un anesthésique à base de curare et de chlorure de succinylcholine. Le monde se décomposa alors en une multitude de bulles colorées et, malgré tous ses efforts, Holly ne put se concentrer que sur une seule pensée. Une pensée qui pouvait se résumer ainsi : comment savaientils ? La

poison aurait pu avoir une autre origine, mais j'avais pensé à ces armes. Quand j'ai vu le petit carquois vide à côté de l'arc pour oiseaux, c'était exactement ce que j'avais pressenti. Si le bébé était piqué par l'une de ces flèches trempée dans du curare ou une autre drogue diabolique, la mort serait survenue si le poison n'avait pas été immédiatement aspiré. « Et le chien ! Si quelqu'un avait eu l'intention d'utiliser ce poison, ne l'aurait-il pas essayé d'abord pour être sûr qu'il n'avait rien perdu