Cyberdémocratie

technophobes – à tort ou à raison – ceux qui se montrent sceptiques sur toutes les merveilles qu’espèrent les « technophiles », confiants en l’avènement de la société de l’information : gains de productivité, nouvelle économie, disponibilité du savoir, cyberdémocratie dans le « village global », nouvelles possibilités d’expression et de culture. Cette technophobie-là relève d’une certaine évaluation des bienfaits ou méfaits des développements futurs de la technique et de leurs conséquences sociales, politiques…

droit divin, du nazisme, du totalitarisme stalinien et d'autres dictatures devant les démocraties ne sont pas le fruit d'un simple hasard historique. La puissance ultime se trouve du côté de la liberté, non du côté de l'oppression" (Extrait de "Cyberdémocratie", Pierre Lévy, page 16-17, éditions Odile Jacob 2002) Pour développer les coopérations intellectuelles, l'entreprise intelligente devra donc adapter sa stratégie, son organisation, ses systèmes d'information, son mode de management et sa culture

André-Jacques : "Un regard citoyen sur l'économie" (2002) Jung, Carl Gustav : "Ma vie, Souvenirs, rêves et pensées" (1963) Lietaer, Bernard : "The Future of Money" (2001), "Of Human Wealth" (2004) Lévy, Pierre : "L'Intelligence Collective" (1997), "Cyberdémocratie" (2002) Lévy, Pierre – Authier, Michel : "Les arbres de connaissance" (1992) Mann, Steve – Niedzviecki, Hal : "Cyborg: Digital Destiny and Human Possibility in the Age of the Wearable Computer" (2002) Nordfors, Mikael : "Democracy 2.0" (2003)

civile au niveau du ministère qui a pour vocation l’assistance (formation, accompagnement) et non le contrôle  Encourager l’engagement civique à travers différentes formes de participation : conseils de quartier, conseils de communautés, la cyberdémocratie, la budgétisation participative, les initiatives civiles et les référendums…  Création de conseils de jeunes et l’encouragement des rencontres dans les écoles et les lycées  Mettre en place des possibilités de formation des organisations

structures sont fragiles dans des pays, les institutions déficientes, la gouvernance entravée ou embryonnaire. ⎝ La maîtrise des communications requiert des financements : l’efficience, le lucre avec la publicité, l’influence avec l’apparition de la cyberdémocratie, de l’espionnage, de la désinformation… ⎝ Entreprises privée et organismes publics doivent collaborer à l’édification d’infosphères qui renferment tous les aspects de la connaissance et de l’action. La guerre de l’information a bien commencé

La politique, c’est aussi le courage d’être impopulaire (Anatole France). Mais ce n’est pas ça la politique: c’est imposer des réformes etc. Une volonté d’impuissance qui gagne les représentants politiques. Un autre mirage, celui de la cyberdémocratie, qui est une forme postmoderne de la démocratie directe. Comme il est impossible de réunir tout le peuple Français sur une place, on va utiliser internet. On ferait un simple clic de souris, de sorte que chaque citoyen puisse participer à la vie

toutes les décisions nécessaires à la « chose publique ». Les citoyens vérifient que les décisions prises les représentent bien grâce aux comptes rendus numérisés de conseils municipaux, généraux et régionaux. 73. C. Bidegaray, « Recherches sur la cyberdémocratie », dans O. Le Bot et J. Arlettaz (dir.), La Démocratie en un clic ? Réflexions autour de la notion d’e-démocratie, Paris, L’Harmattan, 2010. 152 Perspectives  E-démocratie : une réponse au déficit de démocratie ? Avec la mise à disposition

chercheurs. Il y a seulement accord de la communauté des chercheurs et constitution de connaissances relatives qui deviennent de plus en plus vraies par addition des significations et des vérifications. (Gauchotte, 1992) 7 8 LEVY, P., « Cyberdémocratie », Jacob, 2002, p. 58 et 62. ROSANVALLON, P., « La contre-démocratie », La politique à l‘âge de la défiance, 2006. Page 19 of 375 Zammar, Nisrine. Réseaux Sociaux numériques : essai de catégorisation et cartographie des controverses - 2012

travers un bulletin déposé dans l’urne, mais également par une intervention concrète (articles, liens) sur le Net – et des politiques dont une des principales fonctions consiste à faire voter des lois. Il devient nécessaire de réinventer une cyberdémocratie qui ne serve pas seulement à faciliter l’administration, notamment en permettant aux contribuables de déclarer leurs revenus en ligne, mais à engager véritablement le dialogue entre le politique et le citoyen. L’accélération de l’évolution de

gouvernants à tenir compte des gouvernés. Bref, le torrent de l’indignation doit apprendre à irriguer la démocratie. En attendant, nous avons déjà corrigé certaines illusions d’optique comme, par exemple, l’idée d’une « cyberdémocratie » ou « révolution 2.0 » qui nous serait donnée en partage par nos masses de jeunes. On voit bien l’origine de cette idée : la cyber-révolution favoriserait la démocratie parce que les réseaux sociaux, si populaires parmi nos