Damnatio memoriae

système de mécénat et de privilèges qui encadrent la production littéraire. Les auteurs approuvés par le régime sont financés, logés, nourris et ceux qui ne le sont pas sont, au mieux, non financés et, au pire, frappés de sanctions telles la damnatio memoriae ou de bannissement. 3.2.2. Ovide et le régime augustéen En examinant le rapport qu’entretient Ovide avec le régime, il apparaît comme un opposant. La place des auteurs est, en ce temps, une place confortable : pour la plupart, ils sont placés

qualités. Il est prudent et avant d’accepter il va demander de voir Commode. * « Commode a voulu avoir le nom d’Hercule, le nom des Antonins ne lui suffisant pas. Mais il ne sera pas Dieu ni Homme pour autant ». le Sénat a en effet voté la damnatio memoriae : on essaie d’effacer les actes de Commode. Pertinax aura un règne éphémère car il refusera de se plier aux désirs des prétoriens et se fera tuer. On va atteindre un point de scandale jamais vu car les sources disent que les prétoriens vont

prémunir contre le risque d'insolvabilité du débiteur. Dans la période primitive, le droit prenant parfois une forme quasi religieuse, les liens qui assurent le respect de l'engagement sont alors d'ordre supranaturel : le débiteur se trouve menacé d'une damnatio, une malédiction le voue aux dieux infernaux en cas de défaillance. Mais la contrainte est également d'ordre physique : une menace d'enchaînement et d'emprisonnement, voire de mise à mort, pèse en effet sur le débiteur. Par la suite, le progrès consistera

d’établir entre nous et les choses. Le lien entre le sentiment esthétique et un trouble psychique découvrait le côté spectral, fantomatique et terrifiant des scènes les plus familières mais constatait l’impuissance de l’art à lever l’amnésie, la damnatio memoriae. “ L’inquiétante étrangeté ” commence par une remarque sur les relations qui existent entre l’esthétique et la psychanalyse. “ Le psychanalyste ne se sent que rarement appelé à faire des recherches esthétiques … Il s’intéresse

d'insolvabilité du débiteur. Dans la période | |primitive, le droit prenant parfois une forme quasi religieuse, les liens qui assurent le respect de | |l'engagement sont alors d'ordre supranaturel : le débiteur se trouve menacé d'une damnatio, une malédiction le | |voue aux dieux infernaux en cas de défaillance. Mais la contrainte est également d'ordre physique : une menace | |d'enchaînement et d'emprisonnement, voire de mise à mort, pèse en effet sur le débiteur. Par la suite, le

sénat de prendre la décision et de dire si l’empereur mort est digne de la divinisation considérée comme une récompense réelle des « vertus » de l’homme. Le sénat peut d’ailleurs aller à l’inverse et prononcer la « condamnation de la mémoire » (damnatio memoriae), c’est-à-dire faire disparaître de l’histoire de Rome un empereur en faisant marteler son nom sur les monuments et en faisant briser ses effigies. Ce fut le sort réservé à Néron, à Domitien et, pour un temps, à Commode. Une cérémonie imposante

admiré et où vivent des parents dont il attend  des nouvelles, mais aussi vers Dreyfus et vers  lʹîle  du  Diable,  qui  menace  dʹombre  et  de  silence  le  souvenir  fragile  du  relégué.  Lʹîle  nous  condamne  volontiers    à  lʹoubli,  au  bannissement  de  la  mémoire,  à  la  damnatio  memoriae.  Notre  devoir,  le  devoir  des  survivants, qui restons sur cette berge‐ci, est de  nous  souvenir,  de  préserver  lʹimage  précaire  de  celui‐qui‐sʹen‐va,  de  relier  le  temps  des  morts  à  celui  des  vivants,  si  nous  voulons 

archives sénatoriales, théoriquement non concernées par ces fonctions. Donc cette administration échappe de fait à nos investigations. Sauf quand il y eut scandale et mention chez les auteurs ou quand, n’ayant pas subi de condamnation et donc de damnatio memoriae, on retrouve une inscription funéraire ou autre. Ces affranchis sur lesquels s’appuyait Auguste sont très mal considérés. Il suffit de se souvenir des escroqueries de Licinus nommé procurateur en Gaule ou de l’armée destinée à envahir la Bretagne