Dans Quelle Mesure Penser C Est Dire Non

domaines majeurs du programme de philosophie dans les classes terminales est donc ici envisagée. Quant à l’empan de l’œuvre sur les notions au programme, il est manifeste, dans la mesure où Le Contrat Social aborde « la société », « la politique » (avec cette précision importante : le contrat examiné est social et non politique), « le droit », « la morale », « la religion » (le chapitre huit du livre quatre est consacré à la « religion civile »), « la raison et le réel » (au sens où Le Contrat Social

question "qu'est-ce que la philosophie ?" Pourtant, commencer par une définition qui prétendrait dévoiler d'un coup la nature de la philosophie, et même dans le cas où cette définition serait correcte, poserait certaines difficultés spécifiques ou non à la philosophie : • du point de vue de l'apprentissage, il est possible de soutenir que l'appropriation de la définition d'une chose, ou, du moins, la connaissance la plus complète que l'on puisse en acquérir, est le résultat d'une succession de

Sujets Notre pensée pour s’exprimer passe-t-elle nécessairement par le langage ? Peut-on tout dire ? Le silence ne dit-il rien ? Peut-on dire que l’inconscient parle en nous ? Une langue universelle est-elle possible ? Les mots disent-ils les choses ? Les mots trahissent-ils l’essence des choses ? Distinctions, définitions, problèmes - Le langage, une langue, la parole : 1) faculté de s’exprimer et communiquer ; 2) système de signes permettant l’expression et la communication

n’est pas évident de déterminer qui on aime. On a tendance à penser que c’est la personne qu’on aime et non ses apparences. Or, le moi qui constitue la personne est difficile, voire impossible à trouver. N’est-il pas dès lors sage de façon générale de s’en tenir aux apparences, notamment dans la vie sociale ? Tel est le problème dont traite Pascal dans ses Pensées. L’auteur veut montrer que l’amour ne s’adressant qu’à des qualités et non à la personne, il est finalement illégitime de railler ceux

méfiance à l’égard des préjugés et des pouvoirs établis. Ce que résume son célèbre aphorisme : « Penser, c’est dire non ». Penser c’est dire « non » disait Alain. Non à la précipitation, non à la nervosité, non aux pensées immédiates et à la complaisance. Pour penser, il faut, dit Alain, que notre pensée adopte une certaine démarche puisqu’il n’est jamais question de penser n’importe comment. C’est dire non à la nature et oui à la culture et à l’apprentissage (acquis). A l’approche de la guerre, Alain

semblent parfois être indépendantes de notre volonté, comme si elles relevaient d’un autre moi, d’un autre être maître sur lequel nous n’exercerions aucun contrôle. Cette problématique peut (en partie !) se résumer de la manière suivante : peut-on penser ce que l’on veut ? Nous allons tenter de comprendre comment nos pensées peuvent répondre à la fois à notre volonté propre et à d’autres formes de pouvoir que l’on a du mal à cerner. La notion de la maîtrise des pensées est des plus vagues. En effet

: puis-je écrire mon avenir comme on écrit sur une page blanche ? N'a-t-on pas tendance à dire que l'avenir est déjà écrit, déjà tracé ? La page de l'avenir ne contient-elle pas déjà le passé et le présent entre ses lignes ? Quelle est ma faculté à écrire cet avenir ? Dans quelle mesure peut-on dire que nous écrivons vraiment notre histoire, au sens où justement on écrit toujours une histoire au passé et non au futur ? La vie vaut-elle vraiment la peine d'être vécue si l'on sait par avance que, quoi

et immoral. Mais un acte immoral est-il nécessairement inhumain ? Au premier abord, on pourrait penser que parler d’inhumanité à propos d’un acte humain serait incohérent car est non - humain ce qui est animal. Donc si un acte est commis par un homme, il ne peut être inhumain. Mais, dans la mesure où un acte inhumain peut également être un acte portant atteinte à l’humanité, ne peut-on pas plutôt dire que certains actes comme par exemple les crimes contre l’humanité qui déshumanisent leurs victimes

surtout comment parvenir à penser librement? Cette question nous amène a nous interroger sur deux conceptes philosophiques: penser et la liberté.Penser c'est tout d'abord le propre de l'etre humain, l'etre humain qui réfléchit qui médite. La liberté c'est le fait de pouvoir agir selon sa volonté: une personne libre, c'est une personne qui ne subit pas de domination arbitraire, une personne qui n'est pas "en captivité". Il s'agira donc de determiner dans quelles mesures les codes sociaux comme moraux

objective, qui pose le monde qui est le sien. Dans ce parcours, les apparitions de la conscience sont ordonnées, à la fois dans l’histoire (le temps) et dans la logique de l’esprit : car toute conscience effectue le même parcours. C’est à ce niveau que, non pas le langage en général, mais le signe en tant que « son articulé » à sa place : il est le point de basculement de la conscience vers elle-même et vers le concept véritable. Le concept n’est plus la représentation abstraite (au sens usuel, en fait