Dans Quelle Mesure Penser C Est Dire Non

répète, l’homme comme toute créature vivante ne cesse de penser, bien qu’il ne le sache pas ; la pensée qui devient consciente n’en est que la plus petite part, disons : la part la plus superficielle et la plus mauvaise ; car seule cette pensée consciente se donne en mots, c’est-à-dire en signes de communication, par quoi l’origine de la conscience se découvre d’elle-même. Bref, le développement du langage et le développement de la conscience (non de la raison, mais seulement de la raison qui devient

Dans cet extrait de l’Anthropologie du point de vue pragmatique, Kant, philosophe allemand du 18ième siècle, traite de la conscience que l’homme a de lui-même comme sujet, capable non seulement de dire Je, mais surtout de se représenter lui-même en pensée comme un sujet. Cette conscience fonde selon Kant une transcendance de l’homme sur tous les êtres vivants sur la terre. Ce texte possède donc un sens anthropologique : il s’interesse à ce qui distingue l’homme des autres vivants, afin d’expliquer

Peut-on dire que le Fanatisme est un redoutable amour de la Vérité Depuis très longtemps, le fanatisme sévit dans notre société, plus particulièrement le fanatisme associé aux religions car celles-ci ont provoqué depuis la nuit des temps des guerres et des oppositions féroces et celui associé aux doctrines politiques (les deux n'étant pas tellement différenciées dans certains cas). Dans le dictionnaire, le fanatisme est défini comme un «zèle aveugle et excessif apporté dans la défense d'une religion

depuis quelque temps en tout cas tel que l'on nous la propose dans nos pays ! Car on oppose en permanence les pays démocrates aux autres pays, cela veut-il dire que nous, occidentaux nous ayons en permanence raison ? D'après  G. Sartori Une démocratie au sens littéral ne peut être qu'une société sans État… Le pouvoir est au peuple dans la mesure où c'est le peuple qui l'exerce ! Par là-même, elle n'a jamais été, elle n'est pas, elle ne sera jamais, effective. Le "peuple souverain" est une idée

Nous allons essayer de penser cette thèse à la lumière des œuvres au programme : Horace, tragédie historique de Corneille ; Mémoires d’outre tombe de Chateaubriand et Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte de Karl Marx. Nos trois œuvres reviennent en effet sur des faits historiques passés. Si nous pouvons relever quelques digressions dans le récit de trois auteurs nous ne pouvons pas pour autant nier l’existence de ces faits. Nous nous interrogeons alors sur les mesures à observer pour assurer à l’historien

connaissance scientifique théorique, c'est-à-dire face aux progrès techniques, il est légitime d’avoir des inquiétudes au sujet de l’avenir. Est-il raisonnable d’avoir peur des progrès techniques? Face à cette menace, peut-on aller jusqu’à penser à une société sans technique ou la solution se trouve t-elle dans une façon de repenser la technique ? Est-ce de la technique dont il faut vraiment avoir peur ou de son mauvais usage ? Il est difficile de penser l’humanité sans technique puisqu’elle en constitue

beaucoup plus vulgaire et répandu, qui consiste à « cataloguer » un individu, c'est-à-dire comme le terme l'indique, inscrire son être dans le «catalogue » de l'humanité à une place qui sera définitive. Il s'agit donc bien de coller des « étiquettes » sur des individus -titre du Propos - qui signale la caractéristique dominante de chacun et prétend en dire l'essentiel. Cette entrée en matière est radicale (Alain rejette tout classement de ce

ceci qu'il n'est pas issu de notre seule nature d'êtres vivants ; par conséquent, sa non-satisfaction n'entraîne pas nécessairement la mort. Pourtant, le désir a ceci de commun avec le besoin qu'il s'éprouve comme un manque : je désire par définition ce que je n'ai pas, tout comme j'ai besoin de ce qui me fait défaut. Or tout manque se traduit par une souffrance, celle-là même qui nous pousse à le combler, c'est-à-dire à le satisfaire, en sorte que la douleur semble être le symptôme du désir lui-même :

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 Modernité et symptôme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 Peut-on penser le désir ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 Le silence-cri . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

du « NOUVEAU MONDE » et de l’écart ». C’est-à-dire que l’œuvre dès son commencement impose une fracture. Comment se manifeste cette fracture ? On pourrait penser à première vue que le refus d’un certain réalisme, comme par exemple dans l’œuvre 1984 d’Orwell serait à même de l’expliquer. Pourtant Rousset ajoute « qu’elle soit classique ou récente, l’œuvre impose l’avènement d’un ordre en rupture avec l’état existant ». Il ne s’agit pas en effet de penser cette notion de « nouveau monde » comme un monde