De Rerum Nature

christianisme se trouve dans la lettre d'Ignace d'Antioche aux Magnésiens à la fin du Ier siècle[6]. Les chrétiens croient que Jésus de Nazareth est le Messie que prophétisait l'Ancien Testament, et hormis quelques minorités qu'il est le fils de Dieu et de nature divine. Les chrétiens les plus nombreux, les catholiques et les orthodoxes des 7 conciles, prennent beaucoup en considération l'interprétation patristique des textes scripturaires. C'est pourquoi la Bible chrétienne adjoint à l'Ancien Testament, le

tant qu’elle est susceptible de toute génération ; de rendre un culte au soleil, ou à l’Être suprême, en tant qu’il anime les plantes et rend la terre féconde par sa chaleur. Ainsi le stoïcien Balbus dit, dans Cicéron28, « que Dieu participe, par sa nature, à toutes les choses d’ici-bas ; qu’il est Cérès sur la terre, Neptune sur les mers ». Nous en saurions davantage si nous avions le livre qu’Asclépiade composa, intitulé l’Harmonie de toutes les théologies. Comme le dogme de l’âme du monde était presque

hiérarchisation des plaisirs. En effet, il distingue les plaisirs naturels nécessaires et non nécessaires des plaisirs vains ; ces derniers sont l’illimitation dans les plaisirs naturels. Ils sont dangereux car ils vont au-delà de la limite inhérente à la nature, ils nous mènent vers un désir sans fin. Il est vrai, ceux-ci nous procurent une immense joie mais celle-ci n’est qu’éphémère, ne dure qu’un temps. Cependant, l’homme s’accoutume petit à petit à ces plaisirs, et ceux-ci bien que non nécessaires deviennent

avec l’idée que le progrès est un substitut à la religion. De plus, le dualisme entre patronat et Eglise a aidé au détachement religieux chez les ouvriers. Pourtant, au début du XXe siècle, l’Eglise catholique a fait des efforts, depuis l’encyclique Rerum novarum de Léon XIII en 1891, pour tenter de se rapprocher des masses ouvrières qui lui échappaient mais ne se limite pas seulement à ces couches-là et touche également les campagnes, dont le tentacule n’a pas été représenté. Néanmoins, il faut apporter

« géométrique » du genre : La fable est une instruction déguisée sous l’allégorie d’une action. C’est un petit poème épique ; qui ne le cède au grand que par l’étendue, et qui moins contraint dans le choix de ses personnages, peut choisir à son gré dans la nature ce qu’il lui plaît de faire agir et parler pour son dessein ; qui peut même créer des acteurs, s’il lui en faut, c’est-à-dire, personnifier tout ce qu’elle imagine1. D’emblée l’allégorie y apparaît comme une notion structurante, sous le double aspect

rejeté les extrémismes, le fascisme comme le communisme. On ne peut séparer la pensée politique de Robert Schuman de sa conviction religieuse, de sa vie de catholique pratiquant. Les valeurs auxquelles il adhérait étaient formulées dans l’Encyclique « Rerum Novarum » du Pape Léon XIII. Aurait-il réussi à convaincre ses partenaires politiques en 1950 s’il n’y avait pas eu cette communauté des valeurs avec Adenauer le chancelier allemand et de Gasperi, le Premier Ministre italien, chrétiens pratiquants

laissèrent rien aux vaincus. Si la prospérité énerve les sages, elle enlève aux esprits corrompus toute modération dans la victoire. Une société en crise [4] Ceterum ex aliis negotiis, quae ingenio exercentur, in primis magno usui est memoria rerum gestarum. Cuius de virtute quia multi dixere, praetereundum puto, simul ne per insolentiam quis existimet memet studium meum laudando extollere. Atque ego credo fore qui, quia decrevi procul a re publica aetatem agere, tanto tamque utili labori meo

par mécanisme, insensibles. Accorder ou ne pas accorder une âme aux animaux est un débat disputé et connu des gens lettrés, qui reste ouvert. Ainsi, La Fontaine fait parler les animaux, position qui ne doit rien au hasard. Campanella, dans de sensu rerum et magia (1620) présente toute chose comme étant animée et douée de volonté, sensible. Ainsi, un roc peut éprouver empathie ou antipathie, et influer sur son entourage ; la volonté mentale et l'imagination y suffisent. L'homme maîtrise la matière parce

principe organisateur de l’univers à l’univers lui-même. Stoïciens : le monde est Dieu lui-même ou alors Dieu est le monde. 20 siècles plus tard Spinoza se rattache à cette idée par Deus sive natura (Dieu ou a nature). On ne peut séparer la physique de la morale puisque rien dans la nature n’arrive sans raison. Quand on juge qu’un phénomène comme la mort, la souffrance son des mauvaises choses, il faut se persuader qu’elles sont mauvaises qu’en apparence. Ce ne sont que des mots mais nécessaires

Hommes sont à l’état de nature avant d’être dans des sociétés et ont des droits. (16ème siècle) • Angleterre et Hollande, au 16ème : on revient à étudier ses droits ( de l’individu ( l’autodétermination de l’individu (± buts). • 17ème : H. GROTIUS défend l’autonomie et la dignité de la personne. On commence à s’intéresser à d’autres domaines : organisation de l’Etat, justice. Bases de l’organisation de l’Etat 1) Les gens qui étaient dans l’Etat de base, de nature, ont passé des contrats