Décalage vers le bleu

rivière Accrochant follement aux herbes des haillons D'argent; où le soleil de la montagne fière, Luit; C'est un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort; il est étendu dans l'herbe, sous la nue, Pale dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme: Nature, berce-le chaudement: il a froid

utilise des métamorphoses pour montrer la différence entre la relation passé des personnages et la relations présente. « Le ciel » représente le climat de leur relation. « Qu’il était bleu, le ciel » la relation passé des deux spectres est associé a la couleur bleu, couleur gaie qui est synonyme de sérénité. « Vers le ciel noir » la relation des deux spectres a changé, elle est associé a la couleur noir, couleur triste qui est synonyme de deuil, le deuil d’une histoire d’amour .De plus Verlaine connait

fumées «s'élançant de la bouche de tous [les joueurs]», de ce fait on pense à la poussière d'une scène de combat, les joueurs/soldats criant et courant au milieu de la poussière et d'un espace encombré. Cette fumée «envelopp[e]» les joueurs «d'un nuage bleu» les laissant dans le brouillard le plus complet. De plus les joueurs se donnent des «airs de guerriers terribles», tous semblables de par leurs ''uniformes'' composés d'«énormes favoris», «de longues redingotes» et les hommes possèdent une démarche

avec le dormeur, et les éléments surtout végétaux qui sont à échelle humaine : herbes, cresson, glaïeuls. b)  Le jeu des couleurs : nombreuses notations de couleurs où domine le vert (herbes -2 fois-, trou de verdure, son lit vert, frais cresson bleu –bleu = vert foncé-) ; les autres couleurs présentes sont des nuances de blanc renvoyant à l’idée de lumière. c)  Les jeux de lumière : le soleil cité deux fois (v.3, 13) ; idée reprise par le verbe  « luit » (v.4) ; la métaphore « haillons d’argent »

une personne aux méthodes précieuses, aristocratiques, puis lointaine avec le vous dans "quelque fuite atroce de vous" puis "fors de vous". Ambivalente, la femme l'est également en suscitant attirance et rejet, séduction et menace. Les deux premiers vers qui jouent sur la couleur rouge de la passion et noire de la mort, rappelle le roman de Stendhal, et donne le ton au poème. II-Les excès et la démesure Verlaine ne se contente pas de prendre le titre à Baudelaire, il en prend également les correspondances

ne sont pas immobiles mais elles sont toujours en mouvement d'éloignement contrairement a ce que pensait le monde entier qui est que notre univers se limitait à notre galaxie, la Voie Lactée . Elles se déplacent et certaines , les toutes petites bleues s’éloignent de nous presque à la vitesse de la lumière . Ainsi leur mouvement n’est pas désordonné c'est à dire qu'elles ne vont pas dans tous les sens, comme ceux des molécules de gaz par exemple , mais au contraire elles sont hautement ordonnées

une rivière Accrochant follement aux herbes des haillons D'argent ; où le soleil, de la montagne fière, Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, lèvre bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l'herbe sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme : Nature, berce-le chaudement : il a froid. Les parfums

l'armoire. Dans cette pièce se trouve des objets du quotidiens mais à une échelle différente de l'ordinaire comme le peigne posé sur le lit ou encore l'énorme verre placé au milieu du tableau. Ces objets sont si gros qu'ils attirent tout de suite l’œil vers eux. Quant à la tapisserie, elle est uniquement composée de ciel et de nuage. Le plafond de la chambre est d'un blanc usée mais

Rimbaud, « Le dormeur du val » I - Présentation des lieux et du « Dormeur » Le sonnet de Rimbaud suit le mouvement d'un regard qui part du panorama d' « un petit val » (vers 4), se rapproche du personnage « étendu dans l'herbe » (vers 7) et détaille son sourire, sa « narine » (vers 12), sa « main sur sa poitrine » (vers 13). Il y a un resserrement progressif du champ visuel. a) Un cadre champêtre, une nature féérique 6 La nature est omniprésente dans le poème, elle occupe intégralement

le parquet. Les couleurs dominantes sont le vert de la pomme rappelé par le paysage entraperçu par la fenêtre et le marron présent sur le sol et les murs. D’autres couleurs sont néanmoins présentes notamment le blanc cassé du plafond et le bleu gris du ciel : ce sont des couleurs fades. C’est pour cela que le regard se pose directement sur la fenêtre qui est la seule source lumineuse. Magritte semble vouloir nous extirper de ce monde envahi, une fuite qui semble impossible à cause de la pomme