Deontologie Kantienne

philosophie communicationnelle de Habermas. Si ce retour vers Kant doit toujours s'écrire au "conditionnel", tel que toujours tempéré par d'autres inspirations comme celles de Hegel, de Marx, de Parson et d'Austin, il n'empêche que la philosophie kantienne est, depuis l'avènement des Théories de l'agir communicationnel et de ses écrits sur l'éthique, la modernité et le droit, devenue un lieu de réflexion primordial pour le projet habermasien. Habermas écrit désormais sa philosophie du droit en dialogue

morales de quelqu'un ; décrit un comportement. La morale est généralement rattachée à une tradition idéaliste (de type kantien) qui distingue entre ce qui est et ce qui doit être, alors que l'éthique est liée à une tradition matérialiste (de type spinoziste) qui cherche seulement à améliorer le réel par une attitude raisonnable de recherche du bonheur de tous. Quant à la déontologie, (gr. deon, -ontos, ce qu'il faut faire, et logos science), c'est la discipline qui traite des devoirs à remplir, sur

 existante  pour   en   tirer   la   conclusion   que   les   citoyens   ne   pourront   jamais   s’entendre   sur   une   conception   particulière  du  bien.    Avec  la  vision  kantienne  de  l’autonomie  comme  fondatrice  de  la  dignité   humaine   toute   conception   particulière   de   la   vie   bonne   doit   être   regardée   comme   purement      

déontologique de l’éthique sportive est donc observé. Le concept devient alors un outil de gestion et de contrôle des comportements des acteurs, s’éloignant ainsi des préceptes philosophiques sur lesquels il était fondé. Mots clés : Ethique sportive, déontologie, sport professionnel, contrôle des comportements. 5 Doctorant, STAPS, Université de Rouen, CETAPS (EA 3832), CESAMS (EA 4260) - willem.ruppe@univ-rouen.fr 6 Professeur des Universités

On peut constater ou postuler la première, on raconte ou oriente la seconde. C'est pourquoi la recherche éthique de la vie bonne, comme désir et accomplissement, s'inscrit dans les moeurs et l'expérience. Elle relève d'une téléologie et d'une déontologie. En effet, la sagesse pratique se constitue avec et pour l'autre dans des institutions justes. Cette expérience de la mutualité fait du moi humain un moi réversible, similaire à l'autre moi et aussi insubstituable. Le moi est ainsi un quasi-objet

à la cure analytique). L’inconscient reste globalement inaccessible, seule la « reconstruction » qu’opère l’analyste permet de les découvrir (cf. Jean Laplanche, né en 1924, psychanalyste, médecin agrégé de philosophe. Il critique – au sens kantien – la théorie des pulsions : Vie et mort en psychanalyse, 1970). Selon Marcel Gauchet (in Les penseurs de notre temps. Perspectives philosophiques, DVD Scéren, 2006. Marcel Gauchet a écrit avec Gladys Twain, La pratique de l’esprit humain : l’institution

que plutôt de les éclairer ou de les explicites. Section 5. Droit médical et déontologie médicale Le droit médical est l’ensemble des règles qui régissent le secteur médical, les institutions médicales et agents médicaux tandis que la déontologie médicale : c’est l’ensemble des règles qui régissent la corporation médicale ; on parle aussi de l’éthique pour dire normes morales qui régissent t une société. La déontologie médicale a comme objectifs : - Comprendre le fonctionnement de l’ordre des médecins

auto-fondation promise à un processus plutôt que donnée à l'origine, doit-on la concevoir sous le régime d'une Idée régulatrice, d'une Idée au sens kantien qui viendrait orienter un progrès infini? Plus visible ici ou là, cette question traverse tous les essais rassemblés dans cet ouvrage. Et elle se redouble toujours de la question de sa propre traduction en langage kantien, qu'il s'agisse de l'Idée infinie ou du droit. Au point où nous en sommes, on peut dire qu'une autofondation ne saurait être un événement

état de fait avec les prescriptions d’une morale. Si l’état de fait ne correspond pas avec ce que prescrit la morale, et s’y oppose nettement, on applique un jugement en termes de mal. S’il s’agit d’un comportement régit par un code de devoir, une déontologie, on parle de faute. Si l’état de fait correspond à ce que la morale prescrit, on dit : « c’est très bien comme cela ». Si ma morale religieuse me dit que manger du cochon est mal et que l’on propose du cochon à la cantine de mes enfants, je serais

de l’isolement dans lequel le cloisonnait la philosophie de la conscience mais il en sort aussi unifié - l’objectivité n’est plus antithétique à l’intersubjectivité mais l’une de ses modalités. C’est aussi la constitution tripartite de la raison kantienne (raison pure et pratique, faculté de juger) et de l’esprit hégélien (esprit subjectif, objectif et absolu) qui s’éffondre[8]. Mais surtout cette unification de la rationnalité s’appuie sur un changement paradigmatique important tant pour la philosophie