Déportation en droit français

mémoires de la seconde guerre mondiale, nous allons nous intéresser à l'exemple français afin de mieux comprendre ce qui sera la 4ème république. La France est un bon exemple car elle a connu l'occupation et que de nos jours encore le regard des français a beaucoup évolué sur cette période. Certains éléments dépassent le cadre historique et sont parfois devenus des légendes. Le génocide divise encore certains français et l'action de la Résistance n'a pas toujours été bien connue et peut servir d'enjeu

« crime contre l'humanité » Conclusion INTRODUCTION La Seconde Guerre Mondiale (1939-1945), qualifiée de « guerre totale », a touché quasiment tous les continents. Elle connut beaucoup de crime de guerre et parmi ces crimes figurent la déportation en camps de concentration, camps de travail et camps de la mort, comportant des chambres à gaz à des fins d’extermination de populations entières (Juifs, Slaves, Tziganes), ou de catégories particulières d’individus (homosexuels, handicapés, etc

polytechnicien, capitaine de l'armée française, est accusé d’être un espion, donc un traitre à la solde de la nation ennemie, qu’est l’Allemagne.Au cours d’un procès militaire secret, la sentence du conseil de guerre est une peine de prison à perpétuité, en déportation au bagne de l'Ile du Diable, en Guyane, pour trahison et le retrait humiliant de également de ses galons en public en 1895.Alors qu’en 1896, de nouvelles preuves apparaissent en faveur de l’innocence du capitaine Dreyfus, l’institution militaire

lecture historique. LES MEMOIRES DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE EN FRANCE. TS Comment sortir d’une guerre pendant laquelle la République a été remplacée par un régime collaborationniste qui a profondément divisé les Français ? Comment a évolué l’image des années de guerre chez les Français et dans les différents groupes sociaux qui ont vécu celle-ci. Dans quelles conditions et pour quelles raisons n’émerge que tardivement une mémoire de la Shoah en France ? 1. L’immédiat après –guerre, la construction

Libération, les Français ont bien d’autres préoccupation. (Reconstruire une famille, faire le deuil...) A partir de 1945, aucune distinction n'est faite entre les différentes catégories de déportés, ainsi les victimes du génocide sont assimilées à celle de la Résistance. De plus, l'antisémitisme de Vichy et son implication sont rarement évoqués. (Au cinéma, comme dans le film « Nuit et Brouillard » réalisé par Alain Resnais, on a prit soin de cacher le képi du policier français gardant le camp de

1980, 351 pages -Haïm Corsia, Etre juif et Français: Jacob Kaplan, le rabbin de la république, PRIVE, 2006, 414 pages -Muriel Pichon, Les Français juifs, 1914-1950: récit d'un désenchantement, TEMPUS, 2009, 296 pages 3)La crise et ses dangers -Albert Broder, Histoire économique de la France au XXe siècle: 1914-1997, OPHRYS, 1998, 335 pages -Bernard Garnier, La repression en France, 1940-1945, 2007, 384 pages -Ralph Schor, Français et immigrés en temps de crise (1930-1980), L'HARMATTAN

assassinés à Auschwitz. Ces enfants étaient nés Français. De France, 11000 enfants furent déportés, dont 8000 étaient natifs de France. Et sur ces 11000, 2000 avaient moins de six ans. Document scanné: collection fiches de guerre la seconde guerre mondial EditoSA Genève 1978 En Europe, les juifs ne sont pas les seuls peuples pourchassés, les roms seront également déportés pour être exterminés. De plus les « déviants » auront aussi droits à leurs camps et à leurs exactions notamment les

mondiale. L’Etat, au lendemain de la guerre, met d’abord en avant l’idée que tous les Français ont été résistants (héroïsation nationale de la France libre et de la Résistance). Puis, elle reconnait que les crimes de Vichy étaient aussi ceux de la France. Le souvenir des Juifs déportés a d’abord été assimilé à l’ensemble des déportés, puis la spécificité de la Shoah a fait émerger une mémoire juive de la déportation. Chaque groupe politique, social, culturel exprime une strate de l’histoire de la Seconde

. . . . 3 3 3 4 2 La reconnaissance des mémoires de la Seconde guerre mondiale 2.1 Un nouveau contexte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2.2 Le réveil de la mémoire juive . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2.3 Les Français enfin face à leur passé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 5 5 5 3 L’historien face aux mémoires 3.1 Le travail de l’historien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.2 L’intervention des historiens dans les débats publics .

qui trouvent des échos complaisants dans l’extrême droite (Faurisson). Dans les années 1990, la reconnaissance de la responsabilité de Vichy est progressivement reconnue. Le passé vichyste du Pdt Fr. Mitterrand est révélé (1994) et le procès de Maurice Papon et sa condamnation en 1998 suscitent de vifs débats. En 1995, Jacques Chirac reconnait officiellement dans un discours, le rôle de l’Etat français de Vichy dans la déportation des Juifs français. La mémoire de la 2de GM est donc profondément