Derniers Vers De Musset

l'an dernier, J'y revins, que je vis ce bon Louvre et son dôme, Paris et sa fumée, et tout ce beau royaume J'entends encore au vent tes postillons(5) crier, Que j'aimais ce temps gris, ces passants, et la Seine Sous ses mille falots(6) assise en souveraine ! J'allais revoir l'hiver. – Et toi, ma vie, et toi ! Oh ! dans tes longs regards j'allais tremper mon âme ; Je saluais tes murs. – Car, qui m'eût dit, madame, Que votre cœur sitôt avait changé pour moi ? Alfred de Musset, « Sonnet

voyage exotique effectué par Baudelaire dans sa jeunesse, l'oiseau est ouvertement allégorique dans le dernier quatrain en remplaçant le champ lexical maritime par celui de la difficile "marche sur le sol", terrestre et dénuée de toute fluidité. Une telle solidification qui a commencé dès le deuxième quatrain instaure donc une dégradation. De ces 4 quatrains on ne retient souvent que le dernier où est énoncée, en conclusion, la thèse romantique de l'exclusion : en généralisant la difficile condition

tragédie est très majestueuse, elle doit respecter les règles de bienséances et un langage très codifié. Le deuxième genre est la comédie. Elle se déroule du 17e siècle au 20e siècle avec de grands auteurs comme Molière, Beaumarchais, Marivaux et Musset. La comédie est un caractère beaucoup plus joyeux car elle a pour but de faire rire, de divertir. Mais elle a aussi une fonction de critique envers la société. Il n’y a pas un certain nombre d’actes comme dans la tragédie et la comédie a une fin

silence toute la modernité de l’écriture romantique, les points communs de l’époque de Musset et de la nôtre, la relative intemporalité du mal du siècle. Déjà, les poètes surréalistes battaient en brèche ce carcan réducteur qui reléguait le Romantisme au rang de simple épiphénomène littéraire : «L’histoire du romantisme, telle qu’elle s’enseigne, est à refaire de fond en comble. »[1] Le drame personnel de Musset et ses répercussions dans son œuvre, les arcanes du processus créateur, les liens problématiques

de la permanence. Etant mal sorti de la liaison avec Georges Sand, Musset écrit en 1834 une pièce qui résume, avec un langage légère et moqueur, ses déceptions. Ce proverbe, à côté encore d’autres, fait partie du recueil Un spectacle dans un fauteuil qui représente, on pourrait dire, la naissance des Comédies et Proverbes. Dans cette pièce, l’auteur passe de l’irresponsabilité de l’enfance à une folie alcoolique caricaturée. Musset ne cesse pas d’exprimer le mal du siècle. Le texte de On ne badine

Introduction Après la rupture définitive avec George Sand en mars 1835 et un silence de quelques mois, Musset retrouve l'inspiration. Il écrit en deux nuits et un jour, la Nuit de Mai : dialogue entre la muse et le poète paralysé par son malheur. Dans le passage étudié, elle lui montre comment la douleur peut nourrir son art, illustrant cette idée par l'apologue du Pélican. Nous étudierons le caractère romantique et dramatique de l'anecdote puis la leçon métaphorique que l'homme et le poète

Objet d’étude: le théâtre, texte et représentation Après avoir identifié la forme commune des trois textes du corpus, vous direz quelles sont les spécificités de chacun de ces extraits. Corpus : A. DE MUSSET, Lorenzaccio, acte IV, scène 9, 1834. J. GIRAUDOUX, Électre, entracte : Lamento du jardinier, 1938. S. BECKETT, Oh les beaux jours, 1963. Annexe au texte 3 : Photographie de la mise en scène de Oh les beaux jours au théâtre de l’Odéon, 1963 (Madeleine Renaud dans le rôle de Winnie)

d’affectivité. Tu remarqueras que le siècle des Lumières n’a pas produit de grands poètes – Chénier peut-être… C’est que les philosophes considéraient la poésie comme un genre ennemi de la clarté et de la raison. Tandis que le xixe siècle !... Écoute Musset repousser dans la Nuit de mai les genres que la Muse lui propose : poésie purement plastique, épique, philosophique… Pour lui, la vraie poésie naît de la souffrance, semblable à celle du Pélican qui regarde « couler sa sanglante mamelle… », et « rien

SOMMAIRE . Préface (Page 2) . L'amour (Page 3) . Souvenirs (Page 7) . La solitude, la prison (Page 10) . La mort (Page 13) Alfred de Musset, Victor Hugo, Maurice Sève, Guillaume Appolinaire, Gérard de Nerval, Charles Cros Préface C'est en lisant de nombreux poèmes que l'idée m'est venue de réaliser une anthologie de la poésie romantique. A travers les différents poèmes que j'ai lu, j'ai trouvé une part de vérité notamment sur la fuite du temps et ses aspects destructeurs

ROXANE Alors pourquoi laisser ce sublime silence Se briser aujourd’hui ? CYRANO Pourquoi ?…» Écrivez, en vers ou en prose, la suite de cette scène entre Cyrano et Roxane . Travail de Chloé : Les quatre extraits qui nous sont présentés appartiennent à des genres théâtraux différents : un drame romantique (On ne badine pas avec l’amour d’Alfred Musset), une tragédie ( Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand) et enfin deux comédies ; de Jean Giraudoux (Amphitryon 38) et de Georges