Descartes Lettre Du 23 Novembre 1646 Au Marquis De Newcastle

qu’elles parlent entre elles, mais que nous ne les entendons comprenons pas ; car, comme les chiens et quelques autres animaux nous expriment leurs passions, ils nous exprimeraient aussi bien leurs pensées, s’ils en avaient. » Descartes, Lettre au Marquis de Newcastle, 23 nov.1646 Enfin, il n’y a aucune de nos actions extérieures, qui puisse assurer ceux qui les examinent, que notre corps n’est pas seulement une machine qui se remue de soi-même, mais qu’il y a aussi en lui une âme qui a des pensées,

10 PHILOSOPHIE Ayant entrepris, par la méthode exigeante du doute hyperbolique(1), de mettre en question toute réalité, Descartes a pu arrêter ce doute par une première évidence : s’il y a doute, c’est qu’il y a pensée car douter, c’est nécessairement penser. Il retrouve ensuite la certitude de l’existence des corps, qui, pour lui, relèvent uniquement des lois mécaniques(2). Mais, s’il peut avoir l’évidence qu’il est parce qu’il pense dès lors qu’il doute, qu’est-ce qui permet à d’autres

Descartes, Lettres I ) Lettre à Marsenne de 20 Novembre 1629 : 1°) Descartes conçoit une langue parfaite qui correspondrait à un idéal : celui d'un apprentissage grammatical rapide, presque simplifié et unique. Pour le reste, un dictionnaire permettra l'accès à la langue. 2°) Une seule grammaire existant, les langues seraient désormais de simple variations, des dialectes différents. Il n'y aurait qu'une variation minimale. 3°)Un dictionnaire qui indiquerait par des chiffres les variations

Il avait le souhait d’évacuer toutes l’opacité dont pouvait faire preuve le langage. ← Texte de Descartes : o Il va exposer sa thèse très synthétiquement dans les 5 premières lignes et va montrer par la suite ce qu’il dit o L.5 à 21 : Premier développement marqué par « je dis ». il va envisager un argument qui était dans l’esprit de son temps (MONTAIGNE). o L.23 à 32 : Autre argument : si les animaux sont des pensées : capable de s’exprimer. Mais le texte peut se

possibilité. Dans une lettre datée du 23 Novembre 1646, adressée au Marquis de Newcastle, Descartes (1595-1650) répond à un certain nombre de questions concernant la constitution de certains composants naturels, des pierres et de certains métaux. Puis il aborde un autre problème suggéré par le Marquis de Newcastle, et qui touche à la distinction entre les hommes et les animaux. La question porte sur la présence, ou non, de la pensée chez les animaux. On demande à Descartes s’il est du même avis

Position de Descartes Le corps est « une machine qui se remue de soi-même », cette formule employée par Descartes dans la lettre au Marquis de Newcastle du 23 novembre 1646 pourrait bien résumer sa position sur la nature des organismes vivants. Il s'ensuit pour Descartes un long travail d'observation et de description d'où ressortent une anatomie et une physiologie purement mécanistes. Il n'est que de feuilleter le Traité de l'Homme, illustré de nombreux schémas, pour voir à quel point Descartes s'est

intérêts sont en jeu, mais aussi que, dans ce débat, il est question de nous-mêmes et de notre conception de l'homme. I. Les raisons de refuser la conscience à l'animal Il est vrai que l'on ne peut éprouver la conscience que de l'intérieur, comme Descartes l'a démontré. Il est impossible d'explorer la subjectivité des autres êtres. L'animal est-il doué de conscience? Il est impossible d'en avoir une preuve directe. Il faudrait le lui demander. Mais, précisément, il leur manque la parole. On ne peut

mais que nous ne les entendons pas ; car, comme les chiens et quelques autres animaux nous expriment leurs passions, ils nous exprimeraient aussi bien leurs pensées, s’ils en avaient. » Note 1 : action de proférer Descartes, Lettre au marquis de Newcastle du 23 novembre 1646, Œuvres, La Pléiade, Éditions Gallimard, 1953, p. 1254-1256.

open office : A1- Lire les conseils sur la méthode. A2- Lire le texte N°1 attentivement. A3- Rédiger l'examen critique du texte N°1. Sauvegarder le document dans le répertoire philosophie et l'envoyer au professeur. MISSION B cliquer ici B2i : L.23-L.41 LE COMMENTAIRE Etape 3, l'examen critique du texte Episode A.1 Lire les conseils page 2/8 Il faut discuter la thèse du texte afin d'en dégager la part de vérité et/ou d'erreur, c'est-à-dire sa validité philosophique (Une thèse peut être

tout objet, objet d’une analyse ou d’une intervention comme c’est le cas dans le domaine médical où le chirurgien répare le corps comme un mécanicien répare une voiture. b) C’est du reste ce que nous fait remarquer Descartes dans sa lettre au marquis de Newcastle du 23 novembre 1646. Ainsi affirme-t-il : « Enfin il n'y a aucune de nos actions extérieures, qui puisse assurer ceux qui les examinent, que notre corps n'est pas seulement une machine qui se remue de soi-même, mais qu'il y a aussi en lui