Descartes Substance Pensante

Chapitre 1 : la conscience comme commencement. Introduction René Descartes est celui qui va révolutionner la philosophie. Il est en rupture avec la philosophie aristotélicienne issue de la théologie médiévale. En effet, à partir du XIIe siècle, le théologie catholique sous l'influence musulmane va construire toute une école (la scolastique) en récupérant la pensée d'Aristote, ses concepts et ses catégories. C'est notamment vrai dans la physique. Mais à partir du XVIe siècle, et surtout au tournant

Peut-on penser séparément le corps et le « sujet pensant » ? Récemment, des chercheurs ont démontré que l’éléphant pouvait désormais être classé dans la catégorie des êtres ayant conscience de soi aux côtés des dauphins, des chimpanzés ou encore des êtres humains. En effet, un éléphant en se reconnaissant dans un miroir a prouvé qu’il avait conscience de lui même. Cela nous montre donc que l’on considère la reconnaissance d’un corps comme une preuve d’existence. Et nous faisons également partie

première, ont été rédigées par René Descartes et publiées initialement en latin en 1641 . Dans le cadre de l'histoire de la philosophie, elles se distinguent comme l'une des manifestations les plus marquantes du rationalisme classique . (La raison est la seule source de connaissance / c’est par l’esprit que l’on peut atteindre l’essence des choses, et donc les connaitre) Dans ses Méditations, Descartes soutient qu'en dépit des

allusion en particulier à Descartes et à son « cogito ». Cette thèse, écrite par Descartes dans Méditations Métaphysiques, est l'affirmation que je suis en toute circonstance une chose qui pense,un sujet doué de conscience de soi. Quoi que je pense,je ne puis nier que je pense, et donc j'existe au moment même où je pense : « cette proposition : Je suis donc j 'existe, est nécessairement vraie,toutes les fois que je la prononce ou que je la conçois en mon esprit » conclut Descartes dans son oeuvre. La thèse

invisible = l'intelligible. Concepts selon PLaton = archetypes de l'etre : model. Archetype determines comme forme geometriques, visible : matiere informee par l'intelligible. Dans la dimension visible, l'etre ne demeure pas. Le sensible n'a pas de substances. Les objets visibles ne demeurent pas. Les archetypes donnent forme aux objets. L'objet est dependant de son concept, qui lui est eternel. il faut qu'il y ai une partie de l'objet qui evite la contingence de disparaitre, Ces meme formes sont

s'excluent-ils nécessairement ? Telle est la position de Descartes, qui pose d'emblée l'existence de deux substances distinctes : « la substance pensante » et « la substance étendue », la première caractérisant l'homme en tant qu'il pense et se pense, et la seconde caractérisant la matière corporelle, pure étendue géométrique. Pourtant, cette distinction pose problème : comment penser en effet l'union étroite de « la substance pensante » et de « la substance étendue » que tout oppose, c'est-à-dire l'union

Comment Descartes en vient-il à concevoir l’être humain dans les termes d’une dualité esprit/corps? La lecture du «cogito ergo sum» permet d’aisément comprendre le début de cette théorie philosophique. En effet, cette pensée logique et intuitive lui permit de déclarer que nous existions en tant qu’êtres pensants. Doutant de tout afin de ne pas se baser sur des informations possiblement fausses, il dût admettre qu’il pouvait ne pas exister. Par contre, doutant de cette dite information,

Introduction René Descartes naît le 31 mars 1596 à La Haye en France lors des Temps modernes. C’est dans ce contexte, où l’on assiste à l’avènement d’une nouvelle manière de penser l’homme et le monde, qu’il développe, après avoir tout remis en doute, le cogito cartésien, le « je pense, donc je suis » et qu’il affirme un dualisme radical entre le corps et l’âme, dualisme qui se veut en quelque sorte problématique. Il devient donc très intéressant de s’interroger sur la nature de l’âme et du

C’est la conception cartésienne du dualisme de l’âme et du corps qui doit retenir le plus longuement notre attention dans la mesure où elle fournit le cadre dans lequel vont s’inscrire des débats qui se poursuivent encore de nos jours. Descartes se livre à l’épreuve du doute. Si l’on désire pouvoir distinguer avec certitude le vrai du faux, si l’on veut accéder à l’évidence des vérités éternelles, il est nécessaire de se défaire de toutes les opinions, de les considérer comme « douteuses

Hollande, et entretiendra une correspondance suivie avec la communauté scientifique et philosophique européenne. PREMIERE MEDITATION (1) je veux découvrir ce qui est certain, et s’il y a quelque chose de certain.  Le statut du Je : qui parle? a) Si Descartes parle à la première personne, le "je" qu'il emploie est pourtant un "je universel", impersonnel, dans lequel tout le monde peut se reconnaître : - sa position n'est pas celle d'un savant accompli, qui aurait déjà découvert la doctrine philosophique