Description De Meursault

a dix-neuf ans, elle est en prison. Une nuit de septembre, deux ans plus tôt, elle a tué Sarah, son amie d’école. Un premier roman écrit à l ‘âge de 17 ans. Impressionnant. 3. Camus, Albert – L’étranger (Folio n°2, 1942, 191 p) Condamné à mort, Meursault. Sur une plage algérienne, il a tué un Arabe. À cause du soleil, dira-t-il, parce qu'il faisait chaud. On n'en tirera rien d'autre. Rien ne le fera plus réagir : ni l'annonce de sa condamnation, ni la mort de sa mère, ni les paroles du prêtre avant

élégiaque, ce qui insiste sur l’injustice mortelle dont est victime Marie. Dans la première strophe, Ronsard évoque la jeunesse de la femme. Puis à deux reprises le poète oppose dans un même quintile, la vie et la mort de Marie :  Deuxième strophe : description de la beauté (de la rose ) puis contraste avec la mort de cette beauté. Le poète opère la même opposition dans la troisième strophe ( avec la beauté de Marie cette fois), ce qui souligne une mort injustifiée et incomprise, « Quand la terre et le

qu’il place au-dessus de toutes dans une œuvre est la vérité, il s’inscrit dans la lignée des écrivains réalistes. Ces écrivains poursuivent, en effet, un idéal de transcription du réel dans leur œuvre. L’observation du réel passe par un goût de la description qui évoque par exemple précisément les lieux en ce qui concerne l’urbanisme des villes en plein essors au moment du mouvement du réalisme à la fin du XIXe : il s’agit de décrire l’architecture des bâtiments, puis les intérieurs pour enfin s’attacher

intéressant ? Pourquoi ce choix ? Quels sont les points communs / les diférences entre un roman et un flm ? Quelles sont les fonctions du roman ? Quels rapports le roman entretient-il avec la réalité ? À quoi servent les descriptions dans un roman ? Quelles sont les fonctions de la description dans la représentation des personnages ? Quelles qualités doit avoir un début / une fn de roman réussi(es) ? Diriez-vous que la lecture du roman que vous avez étudié cette année a contribué à modifer votre vision du

ordinaire dont elle essaie, sans fard, sans détours, sans complaisance, d'approcher la vérité intime. Le début de ce roman me fais penser à un autre livre d’Albert Camus -- L’étranger qui commence aussi par le fait de la mort d’une mère. Pas comme Meursault qui ne peut même pas confirmer le jour exact , ici, dans ce roman la narratrice précise non seulement le jour, mais aussi la date, le lieu, la ville et même l’heure où l’infirmière lui téléphone pour l’en avertir. Puis ce sont les choses routine

le roman ce qu'on nommera plus tard le «réalisme». Qui est plus réaliste? Stendhal, soucieux du «détails» mais préoccupé en priorité de «beaux modèles», ou Balzac dont la fresque transfigure jusqu'aux laideurs de la société? Flaubert, dont les descriptions expriment les rêveries de ses personnages, ou Paul Bourget, qui commence par l'analyse psychologique pour expliquer les comportement? Sont réalistes, les romanciers qui étudient objectivement les lois de la société; mais ceux qui voient le monde

disparaître pour ne pas déranger le lecteur qui veut céder à l’illusion et tenir la fiction pour une réalité. » André Gide déteste les descriptions et préfère faire parler son personnage pour éviter la technique du portrait. « Parle, afin que je te voie ! » Meursault, dans l’Etranger de Camus, se révèle plutôt par ses attitudes et ses actions que par sa description physique. Le lecteur a alors pour tâche d’interpréter un comportement, d’en déduire une personnalité. Ce procédé est souvent complémentaire

est incapable de donner un sens à sa vie. On peut remarquer plusieurs exemples qui illustrent l'idée d'absurdité; Tout d'abord il y a la mort de l'enfant Othon qui est un des moments les plus forts de l'oeuvre sur le plan émotionnel. A travers la description pathétique de l'agonie de l'enfant, on peut découvrir toute l'horreur de la peste. Le fils du juge Othon devient un symbole ; celui de l'innocence martyrisée. C'est une manière de faire ressentir au lecteur le côté absurde de la scène et l'injustice

“nouveau roman”, c'est-à-dire un roman dont les personnages peuvent sembler privés de personnalité ou d'histoire personnelle, agissent sans que leurs actes fassent l'objet de considérations psychologiques et se évoluent dans un univers dont la description — paysages, objets — sentiments humains. Le jugement de Robbe-Grillet est-il vraiment fondé ? L’acte de décès qu’il dresse n’est-il pas prématuré ? Que penser aujourd’hui des affirmations d’Alain RobbeGrillet, qui peuvent paraître pour le moins

pleine de contradictions. Par exemple, il déteste le confort bourgeois mais ne peut pas s’en passer comme le montre ce texte. Il n’a rien d’un loup des steppes, il ne peut se passer de la civilisation. Il sortira de l’absurde pas par la révolte comme Meursault mais par la pensée qu’il a une infinité de personnalité avant lui. Il peut choisir l’une d’entre elles puis y renoncer, puis en choisir une autre etc.. Il est donc entièrement libre. Comme le dira plus tard J.Paul Sartre son existence précède son