Description Du Voreux Dans Germinal

déjà contribué à poser les grands enjeux de la réflexion critique. Le troisième chapitre envisage les différentes analyses suscitées par Les Rougon-Macquart. Deux exemples privilégiés sont plus longuement étudiés : celui de L'Assommoir et celui de Germinal. Enfin, le dernier chapitre présente un guide de recherche bibliographique. La réédition – sur le site Internet de l’ITEM – de cet ouvrage, depuis longtemps épuisé en librairie, reprend, pour l’essentiel, le texte publié en 1993 chez Nathan, dans

Emilie MATHIEU 1ère ES 1 Audrey LARISTAN Delphine NEVES Amel BAAKA TRAVAUX PERSONNELS ENCADRES: Thème: Contraintes et libertés Sujet: Germinal d’Emile ZOLA Problématique: En quoi le roman Germinal de Zola permet-il de connaître les situations sociales des classes de cette époque ? Couplage disciplinaire : Histoire (Mme WACH) Sciences Economiques et Sociales (Mme PERDRIAU) Année 2009-2010 Entre 1850 et 1939, de

l'éclairage qu'il lui donne, par le point de vue choisi, par le cadrage, l'artiste donne de la beauté au sujet le plus banal voire le plus sordide qui soit. Dans "Germinal", Zola transforme le travail de la mine en un combat titanesque avec un dieu cruel, avide de sacrifices humains. Le puits de mine est justement appelé le Voreux et le patronat y est présenté sous la forme d'un "dieu accroupi au fond de son tabernacle". A travers la vision et l'écriture de l'auteur, un conflit social accčde

dans une pièce de théâtre, un personnage s’adresse à la fois à un autre personnage et indirectement au public. Sa réplique n’a pas le même sens pour son interlocuteur et pour le public. Ekphrasis : au sens large, une description précise et détaillée. Au sens restreint, description littéraire d’une œuvre d’art (exemple : celle du bouclier d’Achille au chant XVIII de l’Iliade). Elégie : poème lyrique dont le ton est mélancolique et tendre. Il peut être consacré à la fuite du temps (Du Bellay, Les

Choiseul Comme très souvent chez Zola, dans Pot-Bouille, le décor a une importance prépondérante, au point qu’on peut presque le considérer comme un personnage. C’est le cas du café de L’Assommoir dans le roman du même nom, de la mine du Voreux dans Germinal ou encore des Halles dans Le Ventre de Paris. Ici, l’immeuble luxueux incarne la duplicité des locataires et offre à ces derniers un cadre idéal pour se livrer à leurs appétits coupables. C’est un peu le récipient du « pot-bouille », du ragout

(celle évoquée par Thibaudet). La vocation première du roman, c'est donner à penser, à imaginer, à rêver (évasion) par les vertues de l'imagination et du récit. Ici au contraire le réaliste est un effort de visualisation (d'où les descriptions). Le regard et la description ce sont les conditions et les moyens d'accès à la vérité du monde. Le genre à une prétention à être sérieux (=/= du comique, avec l'alignement sur la science). Les procédés stylistiques de ce réalisme, quels sont ses fondements

dans les différents milieux sociaux de la société du Second Empire. Ces forces animent la vie psychique groupale. La première puissance est la pulsion germinale. Elle soude le groupe, affaiblit le moi et maintient la survie de l’espèce. Cette énergie ne disparaît jamais. Rien ne meurt vraiment. Tout revient à la vie. Face à cette puissance germinale, le personnage s’appuie sur les forces létales pour nier sa nature pulsionnelle. Ce sont des forces de repli qui coupent le personnage du groupe et le

« attributs » du personnage : ils sont parfois comme des symboles, ou des images, donnant un éclairage essentiel sur le héros. Flaubert par exemple, lorsqu'il fait le portrait de Charles Bovary, l'affuble d'une invraisemblable casquette – et la description détaillée du couvre-chef ridicule signe dès les premières pages de l'œuvre la condamnation de ce personnage.  Caractérisation dynamiqueLe personnage de roman n'est pas fixé une fois pour toutes : il évolue constamment, au fur et à mesure de l'œuvre

propres à leur faire aimer la religion. Il a dénoncé vigoureusement l’impiété criminelle des fictions mondaines et fait l’apologie de ses propres récits : au lieu de raisonner, de moraliser dans l’abstrait, il utilise le matériel même du roman, descriptions, dialogues, intrigues, événements inattendus, et l’infléchit vers une signification dévote. a. Agathonphile (1621) : « Eloge des histoires dévotes » «  Me voici donc caché derrière le tableau, comme cet ancien peintre, pour écouter ton meilleur

tendance à expulser de son champ tout ce qui n’est pas son sujet et à en concentrer les effets. Elle progresse coûte que coûte, et on la voit abandonner en chemin tout ce qu’un roman se serait complu à développer : psychologie des personnages, description des lieux, intrigues secondaires… La suggestion l’emporte sur l’explication ou l’exhibition prolongée. Non seulement la nouvelle est plus courte que le roman mais, dans ce dernier, la relation entre le narrateur et le lecteur est plus sophistiquée