Description Jackson Pollock

auparavant, Mon frère de solitude 51 Guillaume Musso Que serais je sans toi ? alors qu'il était en week-end dans son yacht, le milliardaire russe Ivan Volynski avait eu la désagréable surprise de se voir dérober le célèbre N° 666 de Jackson Pollock, acquis chez Sotheby's pour près de 90 millions de dollars. Un vol qui avait particulièrement irrité l'oligarque qui – dit-on – avait acheté ce tableau à l'intention de sa nouvelle jeune compagne. Martin alluma le plafonnier et sortit de sa poche

trois mois auparavant, Mon frère de solitude 51 Guillaume Musso Que serais je sans toi ? alors qu'il était en week-end dans son yacht, le milliardaire russe Ivan Volynski avait eu la désagréable surprise de se voir dérober le célèbre N° 666 de Jackson Pollock, acquis chez Sotheby's pour près de 90 millions de dollars. Un vol qui avait particulièrement irrité l'oligarque qui – dit-on – avait acheté ce tableau à l'intention de sa nouvelle jeune compagne. Martin alluma le plafonnier et sortit de sa poche

participants, dont j’étais, se faisaient appeler « rats de bibliothèque » ! Mais bon, grâce à lui j’ai découvert des livres incroyables, du Portrait de l’artiste en jeune homme de Joyce à La Cerisaie de Tchekhov, qui m’a particulièrement fascinée par sa description des illusions dans lesquelles nous nous enfermons tous. Il y avait aussi de la poésie américaine : Dickinson, Whitman, Stevens, Frost... Je me rappelle encore ma stupéfaction quand il nous a présenté « Le feu et la glace », une telle intensité,

avaient été des temps heureux. Laissez-moi vous citer quelques passages d’un journal (non encore publié) d’un poète de langue allemande, Egon Vietta, rédigé en été 1943, pendant et entre les attaques aériennes sur Hambourg. Il s’y trouve, entre des descriptions macabres d’une réalité quasi surréaliste, les lignes suivantes, qui rendent bien la tonalité de l’état d’esprit d’alors : « Beaucoup de survivants, 107 Le Nouveau Monde et l’Europe comme sous le coup d’une griserie, se perdaient dans