Destour

et se sont inspirées des valeurs européennes de droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. 2. À la fin de la guerre, essor de mouvements nationalistes cristallisés autour du refus de la présence étrangère : le parti de l'Istiqlal au Maroc, le néo-Destour en Tunisie avec Habib Bourguiba, le panafricanisme de Kwame Nkrumah au Ghana (la Côte-de-l'Or)... 3. Au début des années 1950, la quasi-totalité des colonies asiatiques est libérée et ces pays servent d'exemple pour l'Afrique. En 1955, la confé¬rence

et l’Océanie décolonisées A. L’indépendance du Maghreb * Dans les protectorats français du Maroc et de la Tunisie, après 1945, des forces politiques indigènes revendiquent l’indépendance, le parti de l’Istiqlal*, au Maroc, le parti du Néo-Destour* en Tunisie. Hésitation de la France. Elle s’appuie sur de grands féodaux hostiles au sultan au Maroc, et en Tunisie, elle revient sur ses promesses antérieures d’indépendance, sous la pression des européens. Cette politique est dénoncée par l’ONU

en Tunisie / américain au Maroc : ils sont considérés comme des « libérateurs ». − Rôle de l’ONU : elle encourage ces régions à se décoloniser. • Cas de la Tunisie : indépendance en 1956 : − Un parti indépendantiste (le Néo Destour) et un meneur (Bourguiba). − Face au Néo Destour, la résistance française s’organise. − Les rebelles tunisiens mettent en œuvre un terrorisme rural. − 31 juillet 1954 : discours de Carthage prononcé par Mendès France : rencontre avec les chefs rebelles auxquels est accordée

* Maroc : 1925 : Abdelkrim : insurection dans les montagnes du Rif. * Corps Expé Franco-Esp dirigé par Pétain * Algérie : Messali Hadj fonde Parti du peuple Algérien 1927 * Tunisie : Parti du Destour 1920 * Jeunes fondent Néo-Destour en 1934 dirigé par Habib Bourgiba * Egypte : 1918 constitution d’une délégation : devient mvt nationaliste. 1928 : Frères Musulmans veulent un état fondé sur la Charia. B. Un anticolonialisme européen * Député

manifeste par quelques soulèvements et la fondation de l'Action marocaine en 1934. Le mouvement revendicateur tunisien prend après la Grande Guerre le nom de Destour (qui signifie "Constitution"). Malgré une tendance modérée, ses membres les plus modernistes le contestent et créent alors le Néo-Destour, sous l'égide de Habib Bourguiba. Le Néo-Destour se bat pour une indépendance progressive, par étapes. En Algérie, plusieurs courants nationalistes se sont développés dans des directions opposées. Ferhat

(Conflits qui avaient émergé à la période coloniale.) I. Des régimes nés de conflits internes 1. En Tunisie, Bourguiba contre Ben Youssef et Lamine Bey Conflit qui se joue à un double niveau, Bourguiba homme fort du néo destour et va s'imposer contre l'autre homme fort du néo destour Salah ben Youssef et le bey Lamine. Conflit qui oppose youssefiste et bourguibiste, conflit de personnes et opposition d'idées. Salah Ben Youssef c'est un homme partisant, favorable à la négociation d'une indépendance

exploitations industrielles, des services, des infrastructures. * En 1920, plusieurs groupes nationalistes s’unissent pour former la Constitution, qui prône de profondes réformes démocratiques. * En 1934, une scission provoque la création du Néo-Destour, dirigé par Habib Bourguiba. Ce mouvement regroupe les nationalistes favorables à une ouverture sur l’Occident. Les deux mouvements sont interdits en 1938, après des émeutes à Tunis. Bourguiba est alors incarcéré durant cinq ans. * Durant la Seconde

ces élections pour éviter que le Vietnam du sud devienne communiste. B) La Tunisie et Le Maroc Le Maroc et la Tunisie sont des protectorats français. La France connaît des mouvements nationalistes avec le parti le Destour de Bourguiba (avocat) qui devient le Néo Destour en 1934 pour la Tunisie et le parti l'istiqal pour le Maroc soutenu par le sultan Mohammed V. Une campagne terroriste menée par le parti de Bourguiba s'organise contre les nationalistes. Face à la violence de nombreuses arrestations

deux plus grands empires coloniaux : l'Empire colonial britannique et l'Empire colonial français. I. Les facteurs de la décolonisation. A. les facteurs internes. Ils sont animés par les élites urbanisées : Parti du Congrès indien, Néo-Destour tunisien, Istiqlal marocain… Paradoxalement, ce sont les élites indigènes privilégiées puisqu'elles ont bénéficié des efforts d'éducation des colonisateurs qui vont se retourner contre eux et entraîner leur perte. Les chefs nationalistes sont issus

travailleurs tunisiens (UGTT), dirigée par Ferhat Hached. En 1952, la lutte pour l’indépendance prend un nouveau tour après les arrestations de Bourguiba et des chefs nationalistes et la dissolution forcée du gouvernement Chenik, qui s’est ouvert au Néo-Destour et a élaboré un mémorandum sur l’autonomie interne. Les indépendantistes prennent les armes contre le colonisateur tandis qu’à l’opposé, l’organisation « la Main rouge », créée par des colons extrémistes, lance une campagne terroriste contre les nationalistes