Dette publique de la France

an, les médias, les intervenants économiques et certains politiques tentent de convaincre le grand public, que les causes de la crise de l’euro se résument à une crise des finances publiques des États Européens. Du point de vue de Monsieur Aglietta, cette crise en Europe, avant d’être une crise des finances publiques, est une crise de l’endettement privé. Il souligne donc ici une erreur de diagnostic de la part des acteurs de la vie économique européenne et mondiale. En 2007, avec l’explosion de

que les pays n’intègrent l’UEM, lorsqu’ils mettaient en place seul une politique de relance budgétaire, ils devaient en subir seuls les inconvénients. De plus, leurs concurrents commerciaux n’en retiraient que des avantages comme les dépenses publiques de ces pays étaient destinées à relancer leur demande intérieure et qu’elles se traduisaient bien souvent par une hausse des exportations de leurs concurrents commerciaux. Heureusement, ceci n’est plus le cas pour un pays membre de l’UEM. Dans cette

enrayer la crise de la dette sont-elles suffisantes ? Les causes de la crise L’histoire financière nous enseigne qu’une crise bancaire internationale a souvent pour conséquence une crise de la dette souveraine. Aujourd’hui encore, le sauvetage du système financier après la crise des subprimes, les plans de relance de l’économie qu’elle a nécessités et la dégradation du potentiel de croissance mettent sous tension les finances publiques de la plupart des pays développés.

et l'Italie, La Tribune, B.Aliouche, 01/10/2011 Document 6 : La crise de la dette attise le débat sur la recapitalisation des banques, LeMonde.fr , 22/09/11 Document 7 : Un système bancaire à repenser, LeMonde.fr, Michel Rocard, ancien premier ministre, 03/10/2011 Document 8 : La crise grecque met la zone euro sous pression, LeMonde.fr, 03/10/2011 Document 9: Dexia prise en étau entre subprimes et crise de la dette, LeMonde.fr, 04/10/2011 Document 10: Accord historique du comité de Bâle pour renforcer

refroidissement), il s'agit d'une politique économique dont l'objectif est de réduire la dette globale de l'Etat (ou une hausse des prix) en ralentissant la demande de biens et de services. Le but peut aussi être de freiner l'inflation qui, trop élevée, perturbe le bon fonctionnement économique et de limiter le surinvestissement et les bulles spéculatives. Elle prône une hausse de la fiscalité et une baisse des dépenses publiques. Dans le cas qui nous occupe, l'objectif est de réduire le déficit budgétaire

fondamentaux nous devons mentionner ceux d’unité, de spécialité et de sincérité. Le budget de l’Etat peut faire l’objet de plusieurs présentations, mais la structure générale répartie les dépenses en trois grands postes : la dette publique, les budgets civils et la défense. La dette publique ‘’nette’’ comprend les emprunts émis ou garantis par l’Etat ou les collectivités territoriales décentralisées. Elle est présentée nette parce qu’il faut soustraire les emprunts émis par l’étranger et qui seront remboursés

par les gouvernements, qui ont augmenté tout aussi rapidement leur dette publique ce qui entraina évidement une baisse de la croissance dans les pays les plus développés (Les pays les plus touchés par le désendettement de leur ménages furent l’Espagne et l’Irlande). Tout ceci fit apparaître des primes de risque assez conséquentes sur les acteurs les plus faibles. Les taux d’intérêt de ces primes de risque (sur la dette publique) augmentèrent de manières assez conséquentes pour les pays les plus

Lorsque les dégâts de cette arme deviennent perceptibles, il est déjà trop tard. Il n'y a alors plus de retour en arrière possible, ni d'autre choix que le l'anéantissement du pouvoir de l'état, et donc des citoyens... | Evolution de la dette publique de la France sous les gouvernements successifs de 1981 à 2010 En bleu les gouvernements de droite (dominés par l'UMP, ex-RPR), et en rose les gouvernements de gauche (dominés par le Parti Socialiste) L'endettement est un moyen pour réduire inexorablement

très hétérogène, entre pays émergents et pays développés, mais également parmi les pays développés et jusqu’au sein même de la zone euro. Enfin, elle sera caractérisée par la persistance des turbulences sur les marchés des changes et des dettes publiques. Enfin, les troubles politiques en Afrique du Nord rajoutent du doute et un créent un climat de méfiance accru. L’augmentation du prix du pétrole fait baisser la valeur du cac40, l’Europe va connaitre une vague d’augmentation du taux d’intérêt ayant

politique unilatérale sans fondement objectif et qui contribuerait à aggraver les déséquilibres internationaux. Par contre, les déséquilibres intra-européens sont considérables. L’euro est fortement surévalué pour les pays de l’Europe du sud et pour la France, et, au contraire, fortement sous-évalué pour les pays d’Europe du nord, en particulier pour l’Allemagne (Jeong, Mazier et Sadaoui, 2010). Dans l’hypothèse d’un flottement, l’euro allemand s’apprécierait très significativement tandis que l’euro