Dialectique du maître et de l'esclave

esclaves en sont chargés. Lorsque Platon détermine les trois catégories (philosophes-dirigeants, soldats, artisans) de sa cité juste, il leur adjoint une population d'esclaves dont il précise seulement qu'ils ne sauraient être grecs. Et pour Aristote, l'esclave n'est rien de plus qu'un "outil animé", tout à fait comparable à un bœuf de trait. La mentalité chrétienne confirme que le travail est bien une punition douloureuse. C'est après le péché originel qu'Adam et Ève ont été chassés du Paradis : et le

l’associer à l’observation pour arriver à refonder la métaphysique. Hegel (XVIII - XIXème siècle), la dialectique du maître et de l’esclave Dans la relation à autrui il y a inévitablement celui qui en quelque sorte va prendre le pouvoir, acquérir la reconnaissance, ici le maître. Et il y a l'esclave, celui qui va travailler pour l'autre. Mais, nous explique Hegel, le fait ne pas travailler pour le maître est très gênant : d'une part il n'est pas reconnu pour son travail, et d'autre part ne faisant pas

example la dialectique du maitre et de l’esclave, le maitre cree un lien a une chose par le biais de l’esclave, qui lui en conscience de soi, se comporte de facon negative a l’egard de la chose et la supprime, mais en meme temps la vie de la chose est independante de lui, il ne peut donc par son deniment venir a bout de la chose et l’aneantir. Pour le maitre ce rapport avec la chose, devient pure jouissance, ce qui n’est pas executé par le desir est executé par la jouissance du maitre, (en finir

ambigu et contradictoire. Il semble pouvoir être à la fois moyen de réalisation de soi lorsque le tripalium, c’est le travailleur tortionnaire qui impose sa marque à la matière et dans ce cas, il le libère, réalise son humanité et marque son statut de maître et possesseur de la nature ; pour autant, cette relation à l’objectivité peut être la marque d’une dépendance, d’une nécessité vitale de s’y confronter dans la pénibilité. Dans cette perspective, le problème qui émerge c’est l’aspect paradoxal du

s'accomplir, d'être comme libre. Dans La dialectique du maître et de l'esclave d'Hegel, deux hommes se combattent, et ce pour un enjeu de taille : ils veulent tous deux prouver qu'ils sont plus attachés à la liberté qu'à la vie. Si un des deux, abandonne le combat par peur, il devient l'esclave de l'autre puisqu'il abandonne son droit à la liberté au détriment de la vie. A partir de cette situation, l'esclave travaille pour son maître mais pourtant il devient maître de la nature en tranformant le monde

abstrait, trop idéal à l’homme, plutôt que de simplement respecter les autres cultures, ne doit-il pas plutôt être confronté à la réalité même des cultures diverses, pour s’enrichir de ce conflit, comme l’ont montré Hegel dans De la dialectique du maître et de l’esclave, ou même Nietzsche et Sartre ? Enfin, l’homme d’aujourd’hui, témoin désillusionné d’un siècle ponctué de crises et de retours à la barbarie, ne doit-il pas relever le défi de la complexité et savoir choisir entre le respect d’une culture

les analyser, de les contrer ou le cas échéant de les accepter. La dialectique du maître et de l’esclave ou la lutte des consciences que nous présente Hegel est une situation dans laquelle, présentation métaphorique, il y a un maître qui donne du travail à l’esclave, pendant qu’un ne fait rien et de ce fait n’apprend rien, l’autre par son travail apprend à maîtriser ses désirs et donc à se maîtriser lui-même. Cette dialectique illustre encore une fois la possibilité de faire face à nos désirs ,

Nietzsche, dans ce cas le maître est celui qui accepte le fait de mourir, le dominé, le faible, l'esclave (ce qu'on a souvent très mal interprète) est celui qui se comporte en animal, celui qui préfère la vie basse à sa dignité. Le vrai maître de l'homme n'est donc pas, comme on pourrait le croire, le maitre, mais bien la mort ou dans le cas du faible, l'attachement à ses intérêts personnels. C'est ce qu'explique très bien Hegel dans sa dialectique du maitre et de l'esclave, l'esclave (ici au sens Hégélien

nature à son image, se reconnaît dans son œuvre et atteint la conscience de soi.Le travail est libérateur : dans la dialectique du maître et de l'esclave , Hegel montre comment l'esclave apprend, se forme et devient plus fort grâce au travail alors que le maître s'affaiblit dans l'oisiveté, jusqu à ce que, le rapport de force s'inversant, l'esclave deviennent finalement le maître du maître. 2 d argument – auteurs Le travail empêche le développement de l'individu. Notre société

utile à l’homme, càd en vue de la satisfaction de ses besoins. Le travail était méprisé sous l’Antiquité. Son étymologie latine en dit long sur sa négativité: «tripalium» qui est un instrument de torture. Aristote méprise le travail et voit dans l’esclave un être inférieur, déshumanisé par le travail. En effet, le travailleur a perdu sa liberté, il est assujetti au besoin, il se dégrade par le travail pour vivre. Le travail serait l’activité humaine la plus proche de l’animalité, de la nécessité biologique