Dialectologie

non exhaustive) : • sociolinguistique : l'étude des relations entre les phénomènes linguistiques et sociaux. • ethnolinguistique : l'étude de la langue en tant qu'expression d'une culture (en relation avec la situation de communication). • dialectologie : « (…) discipline qui s’est donné pour tâche de décrire comparativement les différents systèmes ou dialectes dans lesquels une langue se diversifie dans l’espace et d’établir leurs limites. » (Dict. de linguistique Larousse) • psycholinguistique

propagation se fait en fonction de la force et de l’intensité du changement surgi à un point donné. La théorie des ondes a battu en brèche presque toutes les approches antérieures. D’un coté, l’idée de l’homogénéité des dialectes (soutenue par la dialectologie des néogrammairiens) a cédé la place à celles de l’hétérogénéité. De l’autre coté, le schéma de l’arbre généalogique a perdu sa pertinence, ce qui a rendu illusoire la quête d’une langue originelle. Ainsi, se révèle-t-il le caractère révolutionnaire

le domaine de la « psycholinguistique » en observant les processus cognitifs appliqués sur la production et la compréhension du langage. La discipline moderne à cheval entre la lexicologie et la sociolinguistique, l’ «argotologie » ou la dialectologie sociale, sera au cœur de notre recherche. Pour beaucoup de linguistes encore, l’argot représente un parler des couches sociales basses avec une connotation d’un langage péjoratif des malfaisants. Nous allons aborder cette problématique de définition

----------------------------------------- 27-45  Georges LÜDI Vers de nouvelles approches théoriques du langage et du plurilinguisme ------------------------------------- 47-64  Francesco CANGEMI & Michele LOPORCARO Des apports mutuels entre dialectologie et sociolinguistique: les voyelles finales dans le Vallo di Diano ----------------------------------------------------- 65-75  Marcello BARBATO La sociolinguistique et l’histoire des variétés romanes anciennes-----------------------------------------------

comme « échantillon linguistique » (p. 62). Il ne s’agit pas d’empêcher ces pratiques mais de les distinguer nettement de l’étude littéraire proprement dite. 2 « A propos d’une langue littéraire berbère du Maroc. La koïné des Chleuhs », Revue de Dialectologie, Wiesbaden, p. 264. 3 Ruth Finnegan, Oral Literature in Africa, Oxford University Press, 1970 (1re édition). R. Finnegan, Oral Poetry, Its Nature, Significance and Social Context, Cambridge, University Press, 1977. Toutefois, il faut rappeler que

littératures russe et ukrainienne à l'Université de Xar'kov (Xar'kiv, Kharkov) de 1875 à sa mort, Aleksandr Potebnja est l’auteur d’une œuvre importante dans le domaine de la linguistique générale, des rapports entre langue et pensée, de la dialectologie slave, du folklore, de l'ethnographie, de la typologie et de la sémasiologie. Dans notre article, nous nous concentrons sur un point : l'analyse du phénomène de déflexivité dans les langues slaves, en relation avec la doctrine potebnienne

les principes extra-linguistiques qui concourent à configurer ou structurer cette diversité : les dimensions diachroniques, géographiques, sociales et situationnelles (parmi lesquelles le diamésique). L’auteure y évoque le rôle précurseur de la dialectologie dans l’étude de la diversité linguistique et les nouvelles potentialités offertes par le développement des grands corpus, tout en appelant à une grande rigueur dans toutes les procédures, de leur constitution à leur exploitation. Elle part ensuite

profonds changements au vocabulaire français, en particulier pour les institutions. Le XIX e siècle : le XIXe siècle marque le développement de la linguistique avec l'essor de la grammaire historique et comparée, de la romantique, de la dialectologie, de la phonétique et de la grammaire générale. Lexique:nombreux néologismes et anglicismes. Le romantisme remet en cause la hiérarchie des mots.

mouvement, des attitudes physiques, de l’état et de la durée... pour apporter au verbe auxilié de subtiles nuances aspectuelles, temporelles et/ou modales. Et, malgré l’absence de témoignages conséquents sur les formes anciennes de la langue, la dialectologie, par la comparaison des multiples formes de l’infinie variété du berbère, permet de reconstruire assez aisément les processus diachroniques et de proposer, dans la plupart des cas, des étymologies solides et des chaînes de grammaticalisation cohérentes

ancien élève de l’école, mais qui n’y a pas enseigné, David Cohen. Tour à tour chercheur au CNRS, puis Professeur à Paris III et à l’EHESS, il a donné à la dialectologie arabe ses lettres de noblesse en dirigeant de nombreuses thèses à partir des années 70, dont beaucoup portaient sur des descriptions de parlers arabes. Avant lui, la dialectologie arabe était considérée comme un genre mineur face aux études portant sur l’arabe classique ; lui-même, qui a rédigé dans les années 50 une étude sur le parler