Dictionnaire de rimes

linguiste suisse Charles Bally soutient l’idée que « Un jeu de mots, à moins d’être un vulgaire calembour, n’est pas autre chose ;alors la distance qui sépare les deux termes rapprochés brusquement éclate d’une façon innatendue »[1,pag.47].Dans le dictionnaire « Le Robert » le jeux de mots est définit comme : « Allusion plaisante fondée sur l’équivoque de mots qui ont une ressemblance phonétique mais contrastent par le sens. ».Les jeux de mots sont étudiées par les psychologues, les psyhanalystes, les

Ces pièces, en une seule strophe, sont plus aptes à amener la « pointe », le trait du dernier vers. C’est ainsi que la définit Boileau dans son Art poétique : « L’épigramme plus libre, en son tour plus borné, N’est souvent qu’un bon mot de deux rimes orné ». C’est pourquoi l’ironie de Marot se retrouve le plus souvent concentrée en une « pointe », par quelque pensée piquante. Le reste du poème n’est qu’un prétexte destiné à amener le trait final et laisser s’exprimer le talent du poète. II

est un phénomène collectif d’intégration d’éléments d’une langue dans l’autre et se caractérise par le degré d’acceptation de ces éléments dans la communauté emprunteuse. Plusieurs définitions ont été proposées pour définir l’emprunt. Dans leur Dictionnaire de linguistique, J. Dubois et al le définissent de la façon suivante : « Il y a emprunt quand un parler A utilise et finit par intégrer une unité ou un trait linguistique qui existait précédemment dans un parler B et que A ne possédait pas ; l’unité

quitté le grand salon. Je me souviens d'une 21 petite dame proprette qui n'avait pas fait assez vite : une matière verdâtre lui coulait entre les doigts. La honte lui dévorait les yeux. Sur les tables demeuraient les lettres blanches et les dictionnaires grands ouverts. Thomas me regardait, enchanté. Un vieux reste de politesse l'empêchait d'éclater de rire. Il faut vous avouer, chère lectrice, cher lecteur, que nous n'aimons rien tant, mon frère et moi, que la très grosse mer : chavirant les estomacs

pour les nations qui tenait à son indépendance. D’après Paul Bénichou, les écrivains français ne 2 3 Charles Sainte-Beuve, Profils et jugements littéraires, Paris, Larousse, 1927, vol.3, p.54. Paul Aron, Denis Saint-Jacques, Alain Viala, Le dictionnaire du Littéraire, Paris, PUF, 2002, p. 406. 2 montraient pas d’intérêt spécial pour le folklore national à la différence de leurs collègues anglais, allemands ou slaves4. Nous comprenons que les français n’avaient pas besoin de discuter le

retour vers le paradis perdu). Le sentiment personnel qu’il induit (tristesse) dessine déjà le lyrisme de ces 14vers. Lyrisme : « Lyre » = Lyre d’Orphée (=musicien (appelé Aède) poète comme Homère) = musicalité. Plusieurs Procédés : Les rimes : embrassées, plates ou suivies et croisées; Le Lipogramme (lipo= disparaître) ; l’assonance (répétition de voyelles), l’allitération ( répétition de consonnes) ; les dentales (ex : T.T.T) ; les sons nasalisés (un, on,en). Harmonie suggestive :

5.2. Elasticité temporelle, Sybille Rembard : 5.2.1. Discours d'escorte : Élasticité temporelle de Sybille Rembard est un poème du 21ème siècle. Ici, le poète s’affranchit des règles de versification. Les vers sont plus libres et il n’y a pas de rimes. Dans ce poème, l’auteur évoque la fuite du temps. Pour cela, elle a retracé l’amitié de deux filles. Le titre Élasticité temporelle veut montrer par une métaphore que le temps est élastique : du fait que l’on puisse se remémorer des souvenirs du passé

de dire ce qu'il veut avec des paroles autorisées. Louis Aragon avait un style riche et complexe. Sa poésie est fondée sur une tradition littéraire et une pratique d'un vers non- compté. Il s'est inspiré d'Apollinaire pour le vers libre et les rimes masculines et féminines. De plus, son admiration pour les troubadours, a favorisé le retour à la poésie médiévale qui aborde deux thèmes essentiels : la femme et l'amour. Il possède notamment une poésie populaire et en même temps savante. Chez

de statut. En '' d'1 siècle, la couche des intellectuels s'est laïcisée, spécialisée, renforcée, valorisée. Elle aspire, sinon à gouverner, du moins à conseiller le Prince. Elle s'est dotée d'organes (les journaux), de bréviaires (les dictionnaires), d'institutions (académies et autres sociétés) ; elle s'est donnée un roi (Voltaire), et un prophète (Rousseau), une religion (déisme ou christianisme raisonnable), une philosophie (les Lumières), une armée (l'opinion publique), une mission (le

la satire dans l’un des sonnets de Les regrets de Du Bellay) étaient utilisés aussi. Les poètes reprenaient les formes « marotiques » et travaillaient sur le rythme, la musicalité et la variété des strophes. Ils s’appliquent à insérer beaucoup de rimes riches autant féminines que masculines. Certains procédés stylistiques comme l’allégorie, la métaphore et la comparaison étaient aussi utilisés. Pour enrichir la langue française, les poètes inventent des néologismes, utilisent des termes rares et