Diglossie

22 pays qui appartiennent à la Ligue arabe (ligue des états arabes) L’arabe classique (arabe standard) permet d’avoir des programmes culturels communs. Langue écrite la même partout. Cela dit, ils connaissent tous un phénomène particulier : la diglossie (deux langues): 60 % d’analphabètesarabe classique beaucoup plus difficile, du coup beaucoup parlent l’arabe dialectal. Pour eux, la langue qu’ils parlent à la maison, ils ne l’écrivent jamais (le dialecte ne s’écrit pas) , à l’école ils apprennent

petit, la minorité de langue allemande s’émancipe au niveau politique, administratif, culturel et scolaire (voir Brohy, 1989, 1992, 1999, 2000b; Altermatt, 2006). En plus du bilinguisme français-allemand, il faut composer dans les deux cas avec une diglossie étendue, stable et largement consensuelle. L’allemand se partage en effet entre les dialectes alémaniques, parlés par toutes les couches de la population germanophone, utilisés pour des productions culturelles et parfois aussi écrits pour des messages

français a fait peu à peu son chemin, et va devenir progressivement la langue qui va s’imposer face au latin. Un futur français qui prend peu à peu conscience d’elle-même, se renforce donc la situation que nous connaissions déjà : la situation de diglossie. (On sous entend qu’il y a 2 langues distinctes parlées sur un même territoire. 2 langues distinctes mais hiérarchisées : la langue haute (des érudits) et une langue basse (du peuple). Dans les premiers siècles du MA, le FR est très loin du prestige

déroule donc en dehors de ce monde paysan qui en constitue pourtant la matière et qui est censée en être, sinon le destinataire, du moins le bénéficiaire. L’analyse de J. Bernabé est de ce point de vue très pertinente: Toute la problématique de la diglossie littéraire dans le roman haïtien […] tient au fait que c’est la petite bourgeoisie francophone et non pas (encore) les masses paysannes que perpétuellement, on retrouve comme agent du discours littéraire. N’en étant pas les sujets historiques

quotidienne que parce qu'il n'existait même pas, pour l'expression parlée ordinaire, une langue commune à tous les habitants du territoire. On peut considérer que la France a connu, jusqu'au premier tiers du XIXe siècle, une double situation de diglossie : selon les milieux, latin/français standard ou français standard/dialectes. L'extension du français eut donc à se faire à la fois au détriment du latin et au détriment des parlers locaux et il peut sembler artificiel de séparer les

(sections, classes, écoles, etc.) que nos étudiants de Master 1 et 2 et nous-même avons observées, ce n’est pas cette compétence spécifique qu’on tente de construire, mais deux monolinguismes qui s’additionnent sans s’accorder, voire une sorte de diglossie, ce qui confirme ce que D. Coste soulignait récemment dans cette revue2. En effet, dans la majorité des cas, le principe de base selon lequel en classe de L2 on ne parle que la L2 et en classe de L1 on ne parle que la L1 est appliqué : la matière

norme endogène du français en montrant qu’ils parlent « un bon français «  de France, celui qu’ils parlaient avec leurs amis, leurs relations. Pour conclure sur cette présentation du paysage linguistique, Djibouti se trouve dans une situation de diglossie. Le français, peu concurrencé domine les usages officiels et de savoir tels que la presse locale, l’école, les domaines techniques, la recherche. Le somali, véhiculaire dominant entre toutes les communautés linguistiques surtout dans la capitale

presque sur l’ensemble de l’île. Mais au nord-ouest subsistent quelques traces du grec implanté par les colons. À l’extrême nord de la Sardaigne, on note également une variété proche de celle du sud de la Corse. Cette langue fut marquée par une diglossie corso-toscane, c’est-à-dire le corse reste à dominante orale dans la vie quotidienne et le toscan langue de l’écrit. Longtemps marginalisé et avec l’évolution de la situation, le corse a été promu et reconnu par l’État en 1974. 2.5. Les langues

néo-journalistes. | |Apprendre la graphie du créole, l’utiliser à bon escient mais surtout repenser des médias où le créole aurait une vraie place. | |Alors se posera la question modale des médias tout créoles ou des médias reflétant la situation de diglossie. | |Cette «créolisation» doit prendre en compte cette question car il ne s’agit pas de vouloir imposer des méfias unilingues, non | |sectaires, mais comme le souligne Bernabé, (Charte GEREC, 1976) «nous pensons que la radio

en bas » la variété populaire (le basilecte) avec entre les deux une variété intermédiaire (le mésolecte) réunissant les usages moyens tirant plus ou moins vers le basilecte ou l’acrolecte. - Notons aussi que les descriptions en termes de diglossie (Ferguson / Fishman26…) ne posent qu’une variété « haute » (high) et une variété « basse » (low), en donnant à l’une et à l’autre des fonctions contrastées (usages élevés correspondants aux situations formelles/ usages bas, situations informelles)