Dionysiaques

beau, il faudrait la juger en fonction de la beauté qui lui est propre. L'art Apollinien est la production de belles apparences, il montre le goût de la mesure, de l'équilibre et de l'harmonie. Nietzsche, lui, vantait l'art Dionysiaque en l'opposant à ce dernier. L'art Dionysiaque, a contrario, est conçu sur le modèle de l'ivresse. Il prône le dérèglement de tous les sens et montre une forme d'excès, de déséquilibre. Il défend une abolition de la personnalité habituelle. Il considère qu'il faut montrer

enfermer. L’immense comédie est vite congédiée avec la rapidité du trait par la présence du crucifié qui s’oppose au dionysiaque et à sa violence primitive. Contrairement à ce que pense Nietzsche ( c’est l’auteur du Gai Savoir qui conduit paradoxalement Pascal Boulanger au Christianisme), ce n’est pas le Christ mais Dionysos à qui il semble désirable de mourir ou de devenir fou. Le dionysiaque n’est pas avide de préserver sa singularité, il se met à l’inverse, farouchement en quête de toutes les identifications

dormeur du val (ce qui ne l'empêcha pas plus tard de devenir trafiquant d'armes) J'suis comme une bulle de champagne, venue d'en bas, je veux crever à la surface" ~Nekfeu--Source: Égérie C) Un rapprochement avec la grèce antique et la littérature dionysiaque ALCOOL= « EMPOISONNER SES SENS »=> LA CIGÜE à poison athénien qui était

reconstitue et de sa nouvelle naissance il se nomme Dionysos = double personnalité (déchirement/reconstitution). Dionysos et le théâtre : Des gens chantaient ou comptait pour Dionysos. On chant les dithyrambes (poésie en l’honneur de Dionysos -> hymne dionysiaque) et ce rituel devient un rapport entre un ou plusieurs personnages qui chantent ces hymnes et le publique. Progressivement le chant devient autonome et le publique va écouter puis répondre. Ce rituel va amener le sacrifice d’un bouc et son odeur

général, n’ont rien à voir avec la vérité, et que tel est même leur principale vertu. L’art est ce qui permet de vivre. La vérité pure de l’Être est tellement atroce que celui qui l’entr’aperçoit ne peut soutenir sa vision ; c’est pourquoi l’abîme « dionysiaque » est immédiatement revêtu de la Forme « apollinienne » qui le dissimule. La vie n’est donc possible que par le refus de la vérité. « La vie veut l’illusion », dit Nietzsche dans Humain trop humain. Conséquence fondamentale, qui scelle le destin

d’abord un voyant. Son art du dire, de la révélation , du dévoilement du sens, s’abreuve tout entier à sa puissance de renouvellement, et à sa volonté de capter la parole de la vie, d’entendre puis de propager le message dionysiaque. Zarathoustra, héraut du surhumain, « démon dionysiaque »s’adresse à ses pairs, au fil de Naissance de la tragédie, dans l’accablante mais exaltante solitude des « moissonneurs », des « créateurs » : « C’est au solitaire que je dirais mon chant, à ceux qui se sont retirés

régulière de journaux, visites de musées, expositions, concerts, écoute musicale… • Notions qu’il faut connaître pour l’entretien aux concours : Absurde ; allégorie ; apollinien / dionysiaque ; aporie ; Baroque ; burlesque ; Catharsis ; Dadaïsme ; décadentisme (cf symbolisme) ; drame / dramatique ; dionysiaque / apollinien ; Engagement, littérature engagée ; épopée, épique ; épicurisme ; évangélisme ; existentialisme ; Humanisme ; humour ; Impressionnisme ; ironie ; Lumières ; Mal du siècle ;

impassible et sereine. Pour comprendre le véritable sens du culte grec de la beauté, en effet, il faut adjoindre à l’instinct apollinien un instinct opposé, et chronologiquement premier; à cette pulsion originaire Nietzsche a donné le nom de pulsion dionysiaque. La beauté apollinienne, dont il faut restaurer le soubassement pessimiste si on veut la comprendre, se révèle alors vitale. Elle est ce voile enchanteur qui recouvre et dissimule «la profonde horreur du spectacle du monde», cette magnifique

seule règle est de plaire (Molière) 13 2. La beauté formelle : équilibre et harmonie (Kant) 14 3. Quelques perspectives sur la beauté 14 (a) Le kitsch (Kundera) 14 (b) Le beau est toujours bizarre (Baudelaire) 15 (c) Dionysiaque et apollinien (Nietzsche) 15 (d) Beauté et utilité (Gautier) 16 (e) Beauté et mysticisme (Platon, Baudelaire, Mallarmé…) 17 B. Le vrai 17 1. L’art nous éloigne de la vérité car les apparences sont trompeuses (Platon, Nietzsche)

Eschyle, Euripide ) est une œuvre d’art qui opère la synthèse entre l’esprit apollinien et l’état dionysiaque. Raison et ivresse sont inséparables dans la réalité humaine. Apollon est le symbole de la rationalité, de la mesure, de la raison, de la lumière, et Dionysos, symbole du délire et de l’ivresse.. La mort de la tragédie commence avec la séparation de l’esprit apollinien et de l’ivresse dionysiaque, c’est-à-dire, avec la naissance de la philosophie rationnelle incarnée avant tout chez Socrate