Dionysiaques

ajoutent à d’autres représentations eschatologiques que l’on retrouve sur les autres parois. Sur les parois de la première chambre on voit une série de personnages dansant à demi-nus. Ils participent à une danse, visiblement rituelle, de type dionysiaque, dans un bois richement agrémenté de rubans, de couronnes, de miroirs et de cistes (corbeilles que l’on portait, chez les Grecs, dans certaines fêtes solennelles). Cette fresque représente une scène de comos (c’est une danse souvent bouffonne de

partir de 1907 avec la rencontre de Marie Laurencin qui le conduit à quitter sa posture d’amant malheureux. Il se rapproche alors de ses amis peintres, s’installe à Montmartre, et compose des textes d’une inspiration nouvelle, plus dynamique et dionysiaque En 1910, c’est le titre "Eau de vie" qui est retenu par Apollinaire et qui ne sera modifié que sur les épreuves En quoi Alcools justifie-t-il son titre ? • références littérales à l’alcool et à l’ivresse ("Zone", "Vendémiaire")

La création poétique hésitera cependant constamment entre l’ordre et l’apaisement apolliniens (qu’explicite Euripide dans Alceste : « Ce qui est sauvage, plein de désordre et de querelle, la lyre d’Apollon l’adoucit et l’apaise ») et la « fureur dionysiaque » qui renvoie au dieu des extases, des mystères, des dérèglements et des rythmes des forces naturelles que l’on découvre par exemple dans le Dithyrambe de l’Antiquité grecque.

Septembre-Octobre. Période des vendanges : champ lexical de la vigne « pampre » « vendange » « vigne » raisin » « grains miraculeux » « treille » ; nuit d'ivresse pour le poète mais ivresse poétique : cf titre du recueil Alcools mais aussi inspiration dionysiaque (poésie de l'excès) ; métaphore poétique complexe dans la seconde strophe : nuit = vigne ; pampres qui répandaient leur clarté : raisins (sème commun rond) poursuivis par « astres mûrs » qui inspirent les « ivres oiseaux de ma gloire » : poèmes

se fige, glacé, dans la courbe argentée et hypnotique de son désir, quand le temps passe sur l’horloge des fleurs du sable de sa propre chair, Narcisse s’anéantit dans le vertige cosmique au plus profond duquel chante la sirène froide et dionysiaque de sa propre image. Le corps de Narcisse se vide et se perd dans l’abîme de son reflet, comme le sablier que l’on ne retournera pas. Narcisse, tu perds ton corps, emporté et confondu par le reflet millénaire de ta disparition, ton corps

beauté __________________________________________________14 (a) Le kitsch (Kundera) ___________________________________________________________1 4 (b) Le beau est toujours bizarre (Baudelaire) ___________________________________________15 (c) Dionysiaque et apollin ien (Niet zsche) ______________________________________________15 (d) Beauté et utilité (Gautier) _______________________________________________________16 (e) Beauté et mysticisme (Platon, Baudelaire, Mallarmé…) ________________________________17

l’impression d’un paysage maritime hollandais (cf. partie d’avant), un paysage classique (inspiration Apollinienne) , tandis que le luxe et la volupté nous emmènent dans une dimension plus orientale (inspiration dionysiaque). Ces deux influences reflètent la dualité entre femme fatale (dionysiaque) et la femme spirituelle (apollinienne). Conclusion Le pays qui hante Baudelaire n’est donc pas vraiment un pays mais une patrie perdue, un âge d’or paradisiaque. On ne peut aller qu’en rêve au pays du

le « dédain » se mêle à la « compréhension », puis de montrer combien le rire s’associe à une vision du monde Renaissant, à « la plus haute manière de voir la vie » comme le dit Flaubert, un rire alors plus philosophique, plus apollinien que dionysiaque. I. Le rire dédaigneux : le « dédain » et la « compréhension mêlés » - rire c’est mépriser l’homme de l’ancienne époque, c’est rejeter l’ancien monde / le rire de distanciation, le rire satirique ex 1 : dénonciation de la mauvaise éducation en

La création poétique hésitera cependant constamment entre l’ordre et l’apaisement apolliniens (qu’explicite Euripide dans Alceste : « Ce qui est sauvage, plein de désordre et de querelle, la lyre d’Apollon l’adoucit et l’apaise ») et la « fureur dionysiaque » qui renvoie au dieu des extases, des mystères, des dérèglements et des rythmes des forces naturelles que l’on découvre par exemple dans le Dithyrambe de l’Antiquité grecque. Technique[modifier]

avec Aphrodite, jusqu'à ce qu'il soit mortellement blessé par un sanglier. Priape passait parfois pour être né de cette union, de même que la nymphe et héroïne fondatrice Béroé, l'une des innombrables maîtresses de Dionysos (Nonnos de Panopolis, Dionysiaques, divers chants). Éros et son double jumeau Antéros passent parfois pour ses enfants, alors que selon Hésiode, Éros est une des premières divinités, non engendré mais issu directement du Chaos. [pic]