Discours Aristide Briand

République demeure révocable par elle-même Contrôle des interventions orales de Thiers: Thiers est un remarquable orateur et ses discours peuvent influencer les députés. Aussi, pour éviter cette influence, l'Assemblée décide t'elle que le Président de la République doit annoncer à l'avance ses interventions. Ainsi prévenus, les députés peuvent atténuer l'influence des discours de Thiers. En fait, cette loi Rivet sera un échec. Thiers,interprète en sa faveur la loi. Il lui suffit, de son banc, de

redéfinition or de la monnaie (1/5 de la valeur du franc 1914). 2) la politique internationale, au départ, s’oriente vers une politique de rigueur à l’égard de l’Allemagne (la Ruhr est occupée en 1923.) Par la suite, la politique d’apaisement pratiquée par Briand (ministre des Affaires étrangères de 1925 à 1932), est bien acceptée par l’opinion, car elle cherche à garantir une politique de paix et de bonne entente en Europe, qui satisfait une opinion acquise au pacifisme. Dans la société française, les anciens

autorités ecclésiastiques, et sans immixtion dans les affaires religieuses ; caractère non confessionnel de l’État associé à sa neutralité religieuses ; séparation des Églises et de l’État. Le lexique de droit constitutionnel (Avril-Gicquel) cite Briand : « L’État n’est ni religieux ni antireligieux ; il est areligieux. »  Lorsque, le 11 mai 1880, Paul Bert (1833-1886) présente devant la Chambre des députés son rapport (paru dans le Journal officiel de la République française du 26 mai 1880) sur

est un vieux routier de la politique, ayant été un ancien ministre sous Louis-Philippe. Il fut profondément contre la guerre franco-prussienne bien avant 1870. Il rassure les monarchistes par son non-choix sur le régime, symbolisé par ses deux discours prononcés le 19 février et 10 mars 1871 : le « pacte de Bordeaux » où il déclare « monarchistes, républicains, ni les uns ni les autres vous ne serez trompés » : manière de ne pas choisir. Les monarchistes, divisés, sont contents, et les républicains

éviter la guerre et obtenir des solutions par la négociation. Citons des écrivains, des économistes, des philosophes, des hommes d’Etat : pour Edgard Morin, il fallait « penser l’Europe ». Victor Hugo prononce en 1848 lors du Congrès de Paris un discours resté célèbre : « Un jour viendra où l’on verra ces deux groupes, les Etats-Unis d’Amérique, les Etats-Unis d’Europe placés en face l’un de l’autre, se tendant la main par-dessus les mers, échangent leurs produits, leurs commerces, leurs industries

évoluer vers une restauration de l’empire. B) Le rétablissement de l’empire Pour s’assurer le soutient de la province Bonaparte va entreprendre un déplacement dans toute la France qui va s’achever par le discours de Bordeaux en octobre 1852. Dans ce discours Bonaparte affirme que la volonté du peuple c’est le retour vers l’empire et le vœu populaire étant manipulé il ne restait plus qu’à mettre en application la constitution et ses déclarations. Le 7 novembre 1852, un sénatus-consulte

l’arrêt de condamnation en considérant que le ministre de la guerre a commis une faute en portant plainte contre l’auteur de « j’accuse » au nom du conseil de guerre diffamé .De plus, le procureur général près de la cour de cassation ose délivrer un discours de compréhension pour l’œuvre des intellectuels et ose défendre le droit à la liberté d’expression. C. L’armée L’affaire ici aussi éclate dans un contexte particulier dans lequel l’armée subite de grand changement due à l’avènement de l’IIIème

personnel) Celui-ci doute de plus en plus. D'une part, car le pouvoir réel lui échappe : l’État-Major ne prend même plus la peine de le prévenir ou de le consulter sur les décisions stratégiques. Un des agents de Guillaume II entre en contact avec Aristide BRIAND (père du mouvement paneuropéen), politicien français connu pour son pacifisme. Il serait prêt à tout lâcher (l’Alsace…) si on lui garantit le maintien de l’Allemagne a qu’il reste sur le trône. Propositions rejetées : en France, l’opinion tient

Affaires étrangères, Aristide Briand et Gustav Stresemann ; ils furent accompagnés par leurs homologues britannique (Joseph Chamberlain) et belge (Émile Vandervelde), ainsi que par Benito Mussolini, chef du gouvernement italien. Les accords signés garantissaient les frontières européennes, en particulier celles de la France et de la Belgique avec l'Allemagne. En 1926, la France, rassurée, accepta l'admission de l'Allemagne à la SDN. Autre symbole du pacifisme à son apogée : le pacte Briand-Kellogg (des noms

explique l’instance des français a demander réparation aux allemands, le président du conseil Aristide Briand est convaincu que la close du traité de Versailles est inapplicable en l’état. Il propose des arrangements (que l’Allemagne paye moins) en 1920, en contre partie d’une garantie anglaise du traité. Cette proposition heurte tellement la France entière (population, présidents, politique..) qu’Aristide Briand est obligé de démissionner. Raymond Poincaré le remplace. C’est un avocat d’affaire, républicain