Discours De Bayeux

politique au lendemain de la Libération. Se rapprochant vers 1945 du MRP, il en diverge à propos des institutions à donner à la Quatrième République. Finalement, il démissionne du gouvernement et lance les bases d'une nouvelle politique dans son discours de Bayeux (1946) avant de créer un nouveau parti, le Rassemblement du peuple français (RPF) en avril 1947. Se voulant un parti au-dessus des autres partis (de Gaulle était parti du gouvernement en 1946 en dénonçant le « régime exclusif des partis »),

Résumé: L'idée que ce faisait le Général de Gaulle de l'avenir politique de la France est contenu dans le discours de Bayeux qu'il prononce en 1946. Cette idée donnera, une dizaine d'années plus tard, l'essence de la constitution de 1958. De Gaulle rêve pour la France d'un homme fort, qui sache la mener dans un rapport de confiance vers les défis qui l'attendent. Il veut doter le président de la République de prérogatives étendues, d'un pouvoir souverain afin de doter l'État et la Nation d'un

britannique et de son Premier ministre fort, et le Général de Gaulle, inspirer du modèle Américain d'un Président en action. . La constitution de la Cinquième République est très influencée par les idées énoncés par Charles de Gaulle lors de son célèbre discours de Bayeux, le 16 juin 1946. Le préambule de la Constitution de la Cinquième République renvoie à deux textes fondamentaux : la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789 et le Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946. La Charte

dans lequel le pouvoir serait au main de l’assemblée seul et où le pouvoir exécutif n’aurait pas d’autonomie. De Gaulle lui même était en désaccord avec ce projet ce qui à entrainé sa démission de la tête du gouvernement provisoire, dans son discours de Bayeux du 16 juin 1946 il affirme la nécessité de « l’unité, la cohésion, la discipline intérieure du gouvernement de la France, qui doivent être des choses sacrées », ce qui marque la volonté d’instauré un régime stable à la différence de celui de

L’évolution de la fonction présidentielle sous laVe République (Pondichéry, 2007) Introduction : une république qui dure depuis bientôt 50 ans donc qui a su évoluer, un rôle fondamental du Président voulu par de Gaulle déjà dans son discours de Bayeux en 1946, la volonté de renforcer le pouvoir exécutif après l’épisode de laIVe République. Pbtique : qu’est-ce qui a contribué à l’évolution de cette fonction ? ou simple reformulation du sujet en interrogation. I] Le président comme « clé de voûte

Gaulle entend bien faire une Constitution « à son image » comme il l’indique clairement dans ses Mémoires : « Je dirige le travail de réforme des institutions ». Déjà, on sait que la principale volonté de De Gaulle, comme il l’a indiquée dans son discours de Bayeux le 16 juin 1946, est de restaurer un Etat fort en renforçant le pouvoir exécutif, et surtout la fonction de président de la République. Le projet de constitution ainsi établi par De Gaulle est présenté à l’opinion publique et approuvé avec plus

dès lors à De Gaulle une légitimité d’autant plus importante que le temps est alors aux volontés d’indépendance et d’émancipation de nombreux territoires. Le président de cette république à venir s’affirme le garant de l’unité nationale dès le discours de Bayeux en 1946, en condamnant les luttes partisanes. La lutte de 1962 menée par le président pour imposer le suffrage universel direct en France est un acte fort, illustrant la volonté de garantir un Etat puissant doté d’un chef légitime, et de pérenniser

pouvoir exécutif plus fort et récuse une surveillance trop étroite de l’Assemblée sur ses actions. L’Assemblée quant à elle projette d’obtenir tous les pouvoirs et de contrôler l’exécutif. De fait, le conflit était inévitable, en témoigne le discours de De Gaulle du 1er janvier 1946 : « Il y a deux conceptions. Elles sont inconciliables... Veut-on un gouvernement qui gouverne ou veut-on une assemblée omnipotente, déléguant un gouvernement pour accomplir ses volontés ? ». Le conflit est tel

Gaulle obtient le mandat lui permettant d’opérer une révision d’ampleur de la Constitution qui légalisera le commencement de la Vème République. C’est dans cette Constitution qu’il tenta de laisser transparaître ses ambitions présentes dans le discours de Bayeux du 16 juin 1946. Cependant, la Constitution du 4 octobre 1958 est un texte de compromis du fait de la participation de Michel Debré, qui souhaitait établir un parlementarisme rationalisé. C’est pourquoi le rôle du chef du Gouvernement occupe

critique durant douze ans de la IVème République. Il sera d’une certaine façon le leader de ces critiques, d’abord sous la forme d’un parti le RPF, ou de médias, d’écrits. Dés sa création, il a deviné les limites et les defaults de la 4ème. Lors du Discours de Bayeux du 16 Juin 1946 il explique son refus de la IVème république. Donc en 1958, contre la 4ème, contre la division des partis, on se tourne vers celui qui en était le principal critique. De plus De Gaulle avait l’appui des militaires, car ceux-ci