Discours De Georges Clemenceau

Ce texte est un extrait du discours d’investiture prononcé par Georges Clemenceau devant l’Assemblée du Sénat, le 20 novembre 1917, soit quelques jours seulement après sa nomination comme président du conseil, le 16 novembre. Lorsqu’il rédige ce discours, Georges Clemenceau a 76 ans et il a une longue carrière politique derrière lui, puisqu’il entra au gouvernement en 1871, sous la Commune, comme député. Il est également reconnu pour son rôle joué dans l’affaire Dreyfus, dans laquelle il prend parti

Jules Ferry et Georges Clemenceau sont considérés comme faisant parti des personalités politiques les plus importantes de l'histoire de la république française. En effet, J.Ferry fut l'auteur de loi sur l'éducation et Clemenceau fut deux fois le président du conseil,ce sont deux hommes important de l'enracinement de la IIIe République. Celle ci couvait une certaine instablibité depuis son instauration en 1870,notamment par certaine crise telle que la commune, la pression monarchiste en vu d'une

Colonisation et indépendance EXPLICATION D'UN DOCUMENT D'HISTOIRE Georges Clemenceau répond au discours de Jules Ferry sur la colonisation (1) M. Georges Clemenceau : Messieurs, à Tunis, dans l'Annam, au Congo, à Madagascar, partout… et ailleurs, nous avons fait et nous ferons des expéditions coloniales ; nous avons dépensé beaucoup d'argent et nous en dépenserons plus encore ; nous avons fait verser beaucoup de sang français et nous en ferons verser encore. On vient de nous dire pourquoi

débats au Parlement. Un des plus célèbres eut lieu en 1885, confrontant Jules Ferry lui-même a Georges Clemenceau, député radical, républicain depuis 1876. Ce dernier alla jusqu’à accuser J.Ferry de haute trahison à lui suite de l’échec militaire de Lang Son au Tonkin. De par les discours de ces hommes politiques, nous pouvons nous demander quelles sont les arguments de Jules ferry ainsi que Georges Clemenceau pour défendre leur position lors du débat parlementaire de 1885. Pour répondre à cette problématique

vices que l’Européen apporte avec lui : de l’alcool, de l’opium qu’il répand, qu’il impose s’il lui plaît. Et c’est un pareil système que vous essayez de justifier en France dans la patrie des droits de l’homme ! » En réponse au discours de Jules Ferry, Georges Clemenceau se réfère dans cet extrait à la France en tant que patrie des droits de l’homme et de la nécessité de se référer au « génie […] de la race française »: il réfute l’idée d’une hiérarchie des races et remet en cause l’idée d’un devoir

Georges Clemenceau Georges Clemenceau [1], né le 28 septembre 1841 à Mouilleron-en-Pareds (Vendée), mort le 24 novembre 1929 à Paris, est un homme d'État français, radical-socialiste, président du Conseil de 1906 à 1909, puis de 1917 à 1920. Issu d'une famille républicaine, il fut maire du 18e arrondissement de Paris puis président du conseil municipal de Paris au début de la Troisième République, ainsi que député en 1871, puis de 1876 à 1893, siégeant à l'extrême gauche en tant que républicain

différents en la personne de George Clemenceau et de Jules Ferry. Jules ferry était à la tête du parti colonial et président du conseil jusqu’en Mars 1885. Le 28 Juillet 1885 il prononce un discours à l’assemblée nationale devant les parlementaires, publié dans le journal officiel, dont Charles-André-Julien a pu dire qu'il était « le premier manifeste impérialiste qui ait été porté à la Tribune ». Lors de ce discours, Jules Ferry est seulement député. Le discours de Clemenceau est prononcé deux jours

Le texte qui nous est proposé est un discours que Georges Clémenceau, politicien radical-socialiste du XIXe siècle, fit, le 30 juillet 1885, à la chambre des députés. Ce discours est une réponse que Clémenceau fait à Jule ferry ; ce débat s’adresse à toute la société du XIXe. Nous verrons quelle position Clémenceau tient face à la colonisation. Dans ce texte, Georges Clémenceau parle d’un cout humain trop élevé : « Regardez l’histoire de la conquête de ces peuples que vous dites barbares et vous

Histoire Dm Présentation des documents : Le discours de George Clémenceau a été prononcé par ce dernier, lors d’un débat parlementaire, le 31 juillet 1885; en réponse au discours de Jules ferry du 28 juillet 1885 qu’il avait écrit suite à la défaite de la conquête du Tonkin (futur Indochine). Il s’agit donc d’un document public et politique. Clémenceau, homme politique, radical socialiste, est l’une des grandes figures de la IIIème République. Il est surnommé le tigre. Cet homme libre apparaît

après jour, l'établissement d'un programme pour l'ensemble de l'Europe car, disait-il, un tel programme porterait atteinte à la souveraineté des États. 1 ajout Georges BIDAULT, D'une résistance à l'autre, Presse du Siècle, Paris, 1965. Bevin Ernest (1881-1951) : ministre britannique des Affaires étrangères de 1945 à 1951. Bidault Georges (1899-1983) : ministre français des Affaires étrangères en 1947. Molotov Viatcheslav (1890-1986) : Commissaire du peuple aux Affaires étrangères de l'Union soviétique