Discours De Mirabeau Sur La Banqueroute

UFR SLHS [1] Le discours révolutionnaire Introduction[2] Révolution. Dès que ce mot résonne, nous pensons tous à ces mouvements de masse dans les villes ayant pour but de renverser le pouvoir suite à un désespoir général. Mais la révolution n'est pas seulement le fait de s'insurger dans les rue afin de faire valoir ses droits. La révolution est le fait de faire changer quelque chose, que ce soit l'esprit de quelqu'un, sa manière de penser et de voir les choses, les actions menées par un

« sur la banqueroute » de Mirabeau,il veut convaincre, lors de ce discours devant l’assemblée des députés, de son souhait que chaque citoyen aide à combler le déficit du budget de l‘état. Dans le deuxième texte « appel à l’assemblée législative » alors que les Prussiens assiègent Verdun, Danton prononce un appel à la mobilisation de la population devant l’assemblée législative. Dans le 3 ème texte, « commémoration de la libération de Paris » André Malraux prononce un discours pour célébrer

Objet d'étude : Convaincre, persuader, délibérer. Textes :  Texte A :  Sur la banqueroute, 1789, Mirabeau Texte B : Appel à l'Assemblée législative, 1792, Danton Texte C : Commémoration de la libération de Paris, 1958, André Malraux Texte D : Allocution radiotélévisée, 25 avril 1969, Charles de Gaulle.  Texte A :  Sur la banqueroute, 1789, Mirabeau.  [Mirabeau, dans un discours devant l'Assemblée des députés, plaide pour que chaque citoyen contribue à combler le déficit

1er texte de Mirabeau « sur la banqueroute », l’auteur indique, lors d’un discours devant l’assemblée des députés, sa volonté que chaque citoyen contribue à combler le déficit du budget de l‘état. Dans le second texte « appel à l’assemblée législative » Danton prononce un appel à la mobilisation de la population devant l’assemblée législative tandis que des Prussiens assiègent Verdun. Dans le 3 ème texte, « commémoration de la libération de Paris » André Malraux prononce un discours pour célébrer

les vaincre, messieurs, il faut de l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace, et la France est sauvée ! (Les applaudissements recommencent ; ces propositions sont converties en motions et décrétées.) Questions 1/ La composition de ce discours répond-elle à une rigueur rationnelle ou à une structure en mouvement ? 2/ Où apparaît une sorte d’union charnelle entre la patrie et le peuple ? 3/ Recherchez divers procédés oratoires auxquels recourt le tribun. 4/ Mettez en relief le sens de

afin de faire contribuer chaques citoyens dans le but de sauver la France qui est en déficit budgetaire. Qui parle ? Mirabeau → Homme politique français à écris : « lettre a Sophie » élue député par les tiers états (1789) → Mis a la disposition les biens du clergé à la nation A qui ? Devant l'assemblée des députés. Quel est le genre de(s) texte(s) ? Texte politique (discours) dans le but de convaincre, texte naratif. Quelles sont les registres identifiable ? Quels sont les champs lexicaux ?

contrat sociale « la loi est l’expression de la volonté général » qui a été tout de suite repris dans la DDCH de 1789. Il fallait faire entrer dans la pratique juridique constitutionnel cette idée : c’est ce qu’à fait la révolution notamment par MIRABEAU et SIEYES qui ont créé la souveraineté nationale : la souveraineté n’appartient plus au roi mais appartient à la nation et qui implique que la loi est faite par le peuple représenté par ses mandataires ou députés. L’idée de la séparation des pouvoirs

d'étude : Convaincre, persuader, délibérer. Textes :  Texte A :  Sur la banqueroute, 1789, Mirabeau Texte B : Appel à l'Assemblée législative, 1792, Danton Texte C : Commémoration de la libération de Paris, 1958, André Malraux Texte D : Allocution radiotélévisée, 25 avril 1969, Charles de Gaulle. ÉCRITURE I . Vous répondrez d'abord aux deux questions suivantes (6 points) :  1. En vous référant au contexte particulier des discours du corpus, vous étudierez les points communs et les différences dans les

fiscale de la royauté. A la mort de Louis XV le ministre des finances de l’époque TERRAY se retrouve ministre de Louis XVI et lui conseil de déclarer la banqueroute totale, en profitant de la popularité de ce dernier. Banqueroute : le fait pour l’Etat de ne plus payer ses créanciers. Acte très grave politiquement. Louis XVI va refuser la banqueroute, car il va comprendre qu’il va se mettre à dos tous les créanciers de l’Etat. Or les premiers créanciers de l’Etat (bourgeois moyens, petite bourgeoisie

régression supposée qui va entraîner une série d'évènements déclencheurs du processus révolutionnaire : la faillite des finances royales, la disette de 1788 – 1789, avec une dette de 5 milliards de livres[2]. La monarchie française ne peut éviter la banqueroute que par la suppression des privilèges fiscaux de la noblesse et du clergé. Face à l'hostilité de l'aristocratie, Louis XVI se voit contraint, en 1788, de convoquer les États Généraux pour le mois de mai 1789. Suite à la très mauvaise récolte de