Discours De Tarrou

interlocuteurs font l'effort de développer des points communs dans leur communication. Ainsi, dans La Peste de Camus, l’épidémie qui ravage Oran a rapproché Rieux et Tarrou qui partagent la même conception du monde, de l’action. Et même si leur personnalité et leur comportement diffèrent Rieux, mène son combat, sur un plan humain ; Tarrou, le saint sans Dieu, est plus révolté, idéaliste, ils incarnent, par leur action, le même idéal d’humanité et de solidarité. Ces deux personnages sont deux faces différentes

rendre justice à ceux qui lui ont résisté. Anonyme, il peut être identifié à chacun des habitants d’Oran, puisqu’il ne cache pas ses liens avec la ville. La chronique prend sa portée avec le choix du narrateur anonyme. Les pouvoirs du langage Tarrou est un porte-parole de Camus, ne serait-ce que par son exigence d’un langage clair, et par le goût pour l’insignifiance que Camus partage avec lui au point d’envisager une « anthologie de l’insignifiance ». Par la variété des « chroniqueurs »,

s'encrer dans réel. Le roman intéresse surtout par la vision du monde qui apparaît a travers les personnages car il expose les valeurs défendu par l'auteur : ainsi, dans La Peste de Camus, l’épidémie qui ravage Oran a rapproché le docteur Rieux et Tarrou qui partagent la même conception du monde. Et même si leur personnalité et leur comportement diffèrent ils incarnent, par leur action, le même idéal d’humanité et de solidarité. Ces deux personnages sont deux faces différentes d’une même conception

didactique entretient des rapports serrés avec d’autres sciences plus ou moins apparentées telles la psychologie, la pédagogie, l’anthropologie, la linguistique théorique et appliquée, la sociologie, l’ethnographie de la communication, l’analyse du discours, la pragmatique, etc. LINGUISTIQUE ET DIDACTIQUE DES LANGUES En tant qu’étude scientifique des langues, la linguistique théorique fournit à l’enseignement des langues les principes fondamentaux sur lesquels s’étayent la conception et

qui favorisent la première personne du singulier et l’épanchement personnel. De plus, le souci de vraisemblance prend réellement son ampleur. Le personnage, plus accessible, devient un témoin de la société. Il est ainsi à même d’instruire et ses discours, omniprésents, en marquent la volonté. Fin XVIIIème, le personnage – désormais conforme à sa définition – est plus proche de la personne humaine. Ce n’est plus le héros antique ni médiéval et sa présence forte fait de lui le roman même. B)

qu'il les aime, c'est à dire se soumettre à tout ce qui arrive. Je vais d'ailleurs faire ici le pont avec la résilience. Même si la résilience est en soit positive, elle décourage la résistance. C'est ce que je déplore du discours du Paneloux ici et, par conséquence, du discours de l'Église en général : ils encouragent leurs fidèles à subir plutôt qu'à combattre. Une façon de faire que je trouve plutôt déplorable et qui, selon moi, est à l'origine de bien de malheurs et des mauvaises tendances qui

prêche se fait suite a un recrudescence de l’épidémie Une semaine de prières et organisée Quel procédé oratoire de l’oral du discours donne sa force au discours du prête Utilisation du discours direct : texte plus vivant Fragment de récit : pause dans discours du prête Contraste avec le discours direct : fait ressortir la violence des propos du prête Dans le discours direct utilisation de la 2° personnes du pluriel : force de persuasion Passage a la 1° personne du pluriel : le prêtre s’emmêle

b) En quoi le discours direct permet-il au lecteur de mieux appréhender les différences entre les trois hommes ? c) Quel est finalement l’élément déclencheur du revirement de Rambert ? Quelle est, selon vous, sa portée symbolique ? 2. Rambert, un homme égaré a) Au début de l’extrait, quels éléments montrent que Rambert semble affecté par une certaine lassitude ? b) Pourquoi peut-on dire que le personnage éprouve néanmoins le besoin de se justifier auprès de Rieux et de Tarrou ? Selon vous, que

TEXTE 2 Introduction : à la différence des deux premières, la troisième partie est constituée d’une seule longue séquence, qui marque le « sommet de la chaleur et de la maladie ». A la fin de la partie précédente, après Tarrou, Grand et Paneloux, Rambert a décidé de rejoindre à son tour les formations sanitaires : tous les personnages principaux sont donc désormais engagés contre la peste. Au début de la troisième partie, le narrateur fait une pause dans sa chronique pour décrire la situation

parce que Rieux est sincère lorsqu'il dit « je vous comprend ». Rieux est aussi séparé de sa femme et les arguments de Rambert le touche, c'est ce que laisse comprendre son silence « Rieux ne répondit pas tout de suite ». On remarque l'emploi du discours indirect et du récit quand il s'agit du chagrin de Rieux comme s'il ne voulait pas parler. Rieux est un homme pudique mais sa pensée peut se comprendre dans la phrase « de toutes ces forces, il désirait que tous ceux qui s'aimait fussent réunies »