Divisionnisme

d'autres termes, les premiers avaient beau représenter une réalité déformée par le filtre du sentiment, le second confortait volontairement sa vision dans un passé plus ou moins lointain. C'est ainsi que le style de Munch parvint à s'affirmer face au divisionnisme et au pointillisme impressionnistes, comme en témoigne la fameuse Femme au chapeau rouge sur le Fjord (cf. DI, 5). Si la partie supérieure de ce tableau, ménageant un savant contraste entre le rouge du chapeau, et le bleu du ciel et du vêtement

1881, c'est l'abandon de la tutelle de l'art par l'état. De plus en plus de salons indépendants voient le jour, du salon des indépendants qui ouvre en 1884, jusqu'au salon d'automne en 1903. Le néo-impressionnisme aussi dénommé pointillisme et divisionnisme, apparaît alors comme une radicalisation de l'impressionnisme. Son chef de file Georges Seurat compose ses tableaux en utilisant seulement les couleurs fondamentales par petites touches formant à distance l'illusion d'une image. Il met en pratique

touches juxtaposées donnant une série d’effets de lumière (le pointillisme aussi). Ce qui compte n’est pas le détail réaliste mais l’impression proprement dite. Le pointillisme d’un Seurat (Un dimanche après-midi à la Grande jatte. 1886) ou le divisionnisme d’un Signac n’apparaissent que comme un impressionnisme exacerbé. Les courants en isme se suivent et ne se ressemblent pas : fauvisme au Salon d’automne de 1905, cubisme avec le Demoiselle d’Avignon de Picasso en 1907. L’essentiel est de constater

France et Muybridge en Angleterre l’intéressent. On le sait influencé par les futuristes italiens tels que Le chien tenu en laisse de G. Balla de 1912, où les tableaux de Boccioni, au même titre que par les théories de Seurat et Signac à propos du divisionnisme en peinture. Ces préoccupations rejoignent les recherches de rationalité scientifiques consacrées à la couleur par les impressionnistes et consacrées au mouvement par les futuristes. Duchamp se situe dans cette recherche d’objectivité, à l’opposé

grands axes de l’impressionnisme, en se débarrassant de ses « points faibles » des chemins de facilité. Les thèmes sont en revanche les mêmes. Formellement parlant, le néo-impressionnisme se base sur des fondements scientifiques, principalement le divisionnisme. Il fait davantage figure d’école ; plus officiel, plus uni, ce mouvement est moins éparpillé que son prédécesseur. Paul Signac et Georges Seurat en sont les deux têtes. Ce mouvement a intéressé des artistes qui se sont totalement détaché du groupe

en plus grandissant. L’art Le futurisme Le futurisme est né en Italie au début du 20ème siècle d'abord au niveau de la littérature puis dans la peinture. Il s'agit en quelque sorte d'un mélange de techniques tel que le cubisme et le divisionnisme. Cet art prône beaucoup le progrès (la vitesse et l'énergie). Ce mouvement artistique et littéraire s'est un peu étendu en Russie mais est resté quand même principalement en Italie. Quelques artistes futuristes : Arnaldo Ginna, Enrico Prampolini

Gustave Moreau → pour lui seul réalité = son sentiment intérieur. Rupture avec la représentation photographique du réel, renoncement à la recherche de l'exactitude et recherche de l'expression de l'impression. Période aussi du pointillisme ou du divisionnisme; pas décisif accompli par Cézanne. L'important n'est plus de représenter le visible mais de rendre visible (cf. Paul Klee) → dégager la vérité intérieure des objets comme le psychanalyste dégage la vérité de l'individu. Influence de l'art nègre

qui permet aux amis de faire la connaissance du cubisme à ses débuts. Les futuristes profitent des solutions esthétiques mises au point par les cubistes autant qu’ils s’inspirent des moyens d’expression stylistique propres { d’autres courants (divisionnisme, impressionnisme, orphisme, expressionnisme). Les futuristes ne pourront pas résoudre le conflit généré entre l’exigence avant-gardiste et le recours à des éléments stylistiques. Mais contrairement au cubisme qui décline une approche perceptive

vérité des sentiments. Sa production n’en demeure pas moins bien éloignée d’un naturalisme et en reste imprégnée du symbolisme. Dans cette recherche propre à cette époque avec un dépassement de l’impressionnisme : le courant néo-impressionnisme, divisionnisme, pointillisme inauguré par G.Seurat avec une perception des couleurs, passant par ‘ouvrage d’Eugène Chevreul, 1839 De la loi du contraste simultané des couleurs et de l’assortiment des objets colorés. Ces recherches pourraient paraître éloignées

quelque chose d'analogue à un bon fauteuil qui le délasse de ses fatigues physiques » comme il le disait dès 1908, Matisse a suivi son intuition originelle. Il a ainsi traversé les grands courants coloristes d'un demi-siècle d'histoire de l'art, le divisionnisme, le fauvisme, l'abstraction, sans s'y perdre.  Il lui a fallu aussi beaucoup voyager, en Bretagne, dans le midi, s'ouvrir à l'Orient en se rendant au Maroc, voir l'Amérique et l'Océanie. Au terme de cette odyssée dans la couleur et au fil de