Dom Juan Mesguich

aux gestes et aux situations, ce qui peut être difficile de se représenter soi-même. Souvent le comique joue aussi sur une exagération des mouvements, des gestes comme c’est le cas de la représentation de Dom Juan de Molière au Théâtre du Gymnase (Marseille, 2003) mise en scène par Daniel Mesguich, pendant laquelle les gestes des valets ou des serveurs sont volontairement exagérés, ou rythmés par la musique, afin de faire ressortir le côté comique de la pièce. Chaque représentation théâtrale nécessite

le sexe d’un personnage (ainsi, Daniel Mesguich, dans sa première mise en scène de  Don Juan fait du valet une servante). Certains metteurs en scène transposent l’action dans un autre cadre, Les Fourberies de Scapin dans un espace de cirque, à la Comédie-Française en 1990 ou à une autre époque, Ariane Mnouchkine fit en 1995 de Tartuffe un intégriste musulman. D’autres jouent sur le registre de la pièce, qui peut change en fonction de sa mise en scène. Dom Juan, par exemple, a pu être interprété comme

mises en scène, la scène d’exposition de Dom Juan, celle de Jacques Lasalle et celle de Daniel Mesguisch, tout deux jouent le rôle de Sganarelle. La première mise en scène (proche du XVII siècle), Jaques Lasalle comparé a Gussman, sa passion est de fumer le tabac, il n’est pas tellement comique mais il a une tonalite comique. Il critique, déprécie son maitre son maitre et il a l’air sérieux de son sur sujet. Or la deuxième mise en scène (plus moderne), Mesguich a l’air plus comique grâce a sa tonalite

Dom Juan1 ou le Festin de pierre est une comédie2 de Molière en cinq actes (comportant respectivement trois, cinq, cinq, huit et six scènes) et en prose jouée pour la première fois le 15 février 1665 au théâtre du Palais-Royal. Elle portait alors le titre Le Festin de Pierre, mais Molière n'ayant pas publié la pièce de son vivant, le titre est devenu Dom Juan ou le Festin de Pierre en 1682 lors de sa première édition dans les Œuvres posthumes de Monsieur de Molière : ce nouveau titre devait servir

comédies,jugées scandaleus l’auteur souligne de fait la fonction cathartique du genre : certains exégètes ent ​d’ailleurs n’hésitent pas à interpréter dans ce sens le fame éloge du tabac de Sganarelle dans ​Dom Juan I,1 La comédie « réjouit et purge les cerveaux humains …instruit les âmes à la vertu et l’on apprend avec (elle) à devenir honn homme. » Cette phrase devenue emblématique, propose une définition de la comédie en général

Arte. 3) Même si le texte est contraignant, le théâtre est un spectacle vivant, il suppose une interprétation donc une certaines liberté. Les metteurs en scène font parfois une lecture très personnelle du texte. Comme la mise en scène de Dom Juan par Daniel Mesguich qui est très libre. III. En fait, c’est un genre qui par sa nature a su conjuguer contrainte et libertés : 1) Les règles très contraignantes du théâtre on produit quelques-unes des plus belles pièces du répertoire français. Elles ont

visible. Le lieu n'est pas le lieu Au théâtre, le lieu est illusion : le spectateur admet que la scène présente comme réel un lieu en réalité factice et que les deux cents mètres carrés de la scène représentent une forêt dans le deuxième acte de Dom Juan, un champ de bataille dans Cyrano de Bergerac. Un décor de carton Victor Hugo, dramaturge lui-même, explique très concrètement : « Le théâtre n'est pas le pays du réel : il y a des arbres en carton, des palais de toile, un ciel de haillons

peut donc changer des composantes originales du texte comme l'âge ou le sexe des protagonistes. Ainsi, dans les différentes versions écrites de Dom Juan et selon les représentations, le personnage de Sganarelle est dans certains cas jeune, dans d’autres davantage âgé ; allant même jusqu’à devenir féminin, comme dans la première représentation de Daniel Mesguich. En définitive, comme nous l'avons vu, la représentation théâtrale peut, dans de nombreux cas, présenter des avantages et faciliter la compréhension

interprétation personnelle qui fait la vraie richesse du texte. A plus forte raison, nous jouons encore des pièces de Molière ou de Racine, sans cesse réinterprétées. Molière s’est-il retourné dans sa tombe quand mon collègue, Daniel Mesguich, à l’acte final de Dom Juan a incorporé des femmes nues représentant les formes maléfiques venues chercher notre héros? Une telle mise en scène, inconcevable à son époque par le caractère subversif contraire aux conventions théâtrales, est maintenant pleinement

n'ont pas droit à l'erreur, car ils sont donnés à voir comme à entendre à chaque représentation, contrairement au metteur en scène dont le rôle est inexistant durant celle-ci. Sauf quand il participe au spectacle comme c’était le cas de Daniel Mesguich dans Dom Juan. Il est évident que même si le metteur en scène a une conception précise des personnages, elle peut changer par l'interprétation des acteurs qui après une lecture personnelle de la pièce, pourrons apporté de nouvelle idée à leur jeu. Car