Dom Juan Mesguich

alors donner lieu à de nombreuses mises en scène totalement différentes les unes des autres. La pièce de Molière Dom Juan a été l'objet de dizaines de mises en scène. Nous ne devons pas nous identifier entièrement à un personnage lors d'une représentation. Nous nous limitons alors à un seul aspect de la pièce qui dépend de l'imagination seule du metteur en scène. La pièce de Mesguich par exemple représente le personnage de Sganarelle de façon joviale, dans l'excès. Si nous le comparons au personnage

théâtre ne sont que la concrétisation, la manifestation tangible de cette lutte supérieure qui dépasse l’homme : tous les combats que mène Phèdre sur terre ne sont l’œuvre que de « Vénus tout entière à sa proie attachée » ; le véritable adversaire de Dom Juan – qui causera sa perte – n’est pas la femme, la famille ou la société, mais le « Ciel » contre lequel il ne pourra rien. Et cela est vrai jusque dans la comédie… du XVIIIe siècle : Figaro est victime de « sa naissance » – quel hasard l’a fait naître

être surnaturel dans la pièce . C'est le cas dans la guerre de Troie n'aura pas lieu où l'acte 1 se termine par l'apparition de la paix malade dans l'opposition des visions de Cassandre et Hélène Aussi, dans sa dernière mise en scène de Dom Juan, Daniel Mesguich superposait audacieusement les époques et les références en faisant entendre en voix off l’enregistrement d’un discours d’Hitler à la fin de la scène avec Monsieur Dimanche Dans le cadre de ce devoir nous avons pu démontrer que le genre

sont que la concrétisa-tion, la manifestation tangible de cette lutte supérieure qui dépasse l'homme : tous les combats que mène Phèdre sur terre ne sont l'œuvre que de « Vénus tout entière à sa proie attachée » ; le véritable adversaire de Dom Juan - qui causera sa perte - n'est pas la femme, la famille ou la société, mais le « Ciel » contre lequel il ne pourra rien. Et cela est vrai jusque dans la comédie... du XVIIIe siècle : Figaro est victime de sa naissance » -quel hasard l'a fait naître

siècle, la relecture des mythes antiques permet toutes les actualisations symboliques. (III. = la part réciproque de réel et d'irréel dépend de la vision d'un auteur, de la vision d'un metteur en scène aussi) INTRODUCTION En 1991, Daniel Mesguich, nommé directeur du Théâtre National de Lille, appelle ce lieu " La Métaphore " , avant de fonder sa propre troupe " Miroirs et métaphores " .Par ces noms, il souligne l'une des caractéristiques essentielles du théâtre. Décors, objets, éclairages

comme moi, d’ailleurs ! Parce que Beckett ne donne aucun indice sur le ton de la scène : on peut choisir le comique ou le tragique. C’est ça, d’ailleurs, qui donne à la pièce sa richesse et sa « plasticité » (je crois que c’est Mesguich – tu sais le metteur en scène de Dom Juan – qui a utilisé cette métaphore). Mais j’imagine que ça dépend de ce qu’on veut susciter chez le spectateur : pitié ou rire. Après, il faut choisir… Camille – Après tout, pourquoi choisir ? Je crois que les deux sont possibles

échoue à la fin. Il est possible d’adapter une même pièce de deux façons totalement différentes sans que celles-ci soient inconcevables. Dom Juan de Molière, a été mis en scène deux fois par Daniel Mesguich qui a la première fois choisi de prendre une femme pour jouer le rôle de Sganarelle afin de mettre en valeur le « couple » que constituent Sganarelle et Dom Juan, tandis que la seconde il a pris un homme, un comédien issu du cirque, Christian Hecq car il souhaitait mettre en lumière un autre aspect

Pouvoir absolu et littérature. La censure dans les régimes totalitaires : Allemagne nazie, Union soviétique... Les œuvres interdites : Tartuffe (1664) de Molière qui met en scène un faux dévot et provoque ainsi l’indignation des religieux. Ou Dom Juan,  pièce suspendue  après seulement 15 représentations (1665). Les écrivains poursuivis, emprisonnés, exilés : Diderot emprisonné ; Voltaire exilé ; Hugo exilé. Cela montre que la littérature est une force subversive. Bilan/transition

époques, qu'ils en deviennent presque vrais. Ils en prennent plus de force persuasive. Exemples : Les personnages mythiques : Antigone du Ve siècle avant J.-C. (Sophocle) et du XXe siècle (Anouilh) ; et Dom Juan et les réécritures depuis l’œuvre de Molière, notamment au XIXe siècle : Baudelaire « Don Juan aux Enfers », Balzac, L’Elixir de longue vie. 3. Convaincre grâce à la transposition dans la fiction. La fiction peut aussi développer une argumentation. Les genres de la fiction sont variés :

époques, qu'ils en deviennent presque vrais. Ils en prennent plus de force persuasive. Exemples : Les personnages mythiques : Antigone du Ve siècle avant J.-C. (Sophocle) et du XXe siècle (Anouilh) ; et Dom Juan et les réécritures depuis l’œuvre de Molière, notamment au XIXe siècle : Baudelaire « Don Juan aux Enfers », Balzac, L’Elixir de longue vie. 3. Convaincre grâce à la transposition dans la fiction. La fiction peut aussi développer une argumentation. Les genres de la fiction sont variés : L’apologue