Don Cornelius

L'ECHANGE 1/ La forme archaïque de l’échange : le don Primitivement, l’échange se présente essentiellement sous forme de dons réciproques. Dans les sociétés archaïques, on ne constate jamais de simples échanges de biens au cours d’un marché passé entre les individus. Ce sont au contraire des collectivités (familles, clans, tribus...) qui offrent des richesses, des festins, des politesses, des femmes ou des enfants. Cette forme primitive de l’échange a un caractère supra-économique, c’est-à-dire

Dans ce passage on peut voir qu’il nomme l’Allemagne et l’Espagne qui eux sont des pays connus. D’autre part, il ne doit pas y avoir des personnages connus. Dans cette pièce, l’un des personnages, Don Carlos, représente Charles Quint. On peut le confirmer grâce aux paroles de Don Carlos : « Je suis votre seigneur le roi.» (page 82). Le théâtre classique propose aussi que la pièce suive la règle de bienséance. Cela insinue que les personnages sur la scène ne doivent pas se toucher

162) qui met en évidence la destinée tragique des deux personnages principaux : Hernani et Doña Sol. Dans cette pièce, Doña Sol est aimée de trois personnes différentes : Hernani, condamné à mort ou à l’exil par le Roi ; le Duc Don Ruy Gomez, oncle de Hernani ; et le Roi, Don Carlos qui a exécuté le père d’Hernani. De ces trois hommes, Doña Sol n’a de sentiments que pour Hernani. Elle éprouve beaucoup d’amour pour lui, même s’il mène une vie de banni. Nous pouvons constater après la lecture de cet

romantique. Malgré la « bataille » qui s’ensuit entre les classiques et les romantiques, la pièce est un triomphe. Il y met en scène un héros noble, Hernani, banni de la société. Celui-ci est amoureux de Doña Sol, mais elle a été promise au vieux seigneur Don Ruy Gomez. En demandant à Doña Sol de faire son choix, Hernani décrit sa vie d’errance, sans rien cacher des rudes conditions qui l’attendent si elle décide de le suivre. Dans cette scène, l’héroïne tranche résolument en faveur de cette existence synonyme

Le don est-il un échange déguisé ? La plus préconçue des idées porterait à croire que le don est une offrande, un cadeau matériel ou immatériel que l’on fait. Cependant, le don peut être perçu comme une offense par celui qui le reçoit. Recevoir et être dans l’incapacité de rendre peut faire naître un sentiment d’infériorité. Etant donné que le don attend au moins un remerciement, la notion de « don » n’est donc jamais totalement gratuite. Le don est-il donc un échange déguisé ? Echanger, c’est

HERNANI ACTE III « LE VIEILLARD » SCÈNES 6 ET 7 RAPPEL DE LA SCÈNE 5 Don Ruy Gomez arrive, surprend H. et d. S. « tous les deux dans les bras l’un de l’autre, se (regardant) avec extase ». (p.115)  Duc : fou de colère et de jalousie.  H. assure pureté de d. S, sa seule culpabilité et offre sa vie   Arrivée du roi (fin, dernière didascalie) cf. Duc l’hospitalité :  devoir sacré + met en jeu son honneur  Introduit Hernani dans cachette dissimulée sous son propre portrait  SCÈNE 6

cte 2 Scène 2 - Bataille entre Don Gomès et Don Diègue: Rodrigue s'assure que Don Gomès connait la force de Don Diègue. Il l'informe qu'il veut se battre contre lui. Don Gomès provoque Rodrigue en lui montrant qu'il est plus fort que lui. Rodrigue se sent à la hauteur pour relever le défi. Acte 2 Scène 3 - Idée de Doña Urraque d'emprisonner Rodrigue: L'infante tente de consoler Chimène en lui expliquant que tout va rentrer en ordre. Elle s'appuie sur l'amour que Rodrigue a pour elle. Cette

pièce de théatre est au croisement de 2 genres, c’est une tragi-comédie. 2. On observe différentes classes sociales dans cette pièce.  Il y a la bourgeoisie avec les personnages de Chimène, Don Alonse, Don Arias, Don Sanche, Don Rodrigue, Don Gomès, Don Diègue  Il y a la noblesse avec les personnages de Don Fernand et Doña Urraque  Il y a la plèbe avec les personnages de Elvire, Léonor et le page de l’Infante. 3. Le titre d’Infante est donné aux enfants puînés (qui ne sont pas aînés) des rois d’Espagne

les femmes en habile stratège. Mais le Dom Juan de Molière est aussi un provocateur irrespectueux de la religion qui se moque du mariage et qui est prêt à jouer l'hypocrite religieux si cela sert ses intérêts. Finalement on ne sait quoi penser de Don Juan. Il apparaît vil, méchant, mauvais, hypocrite. Et dans le même temps il n’est pas dénué, dans son défi, son refus et sa quête incessants, d’une certaine grandeur.

Sol et il veut la marier, mais il y a deux autres candidats qui l’empêchent d’arriver à son objectif: don Ruy Gomez et don Carlos. Un soir, don Carlos s’empare de doña Sol et la seule façon dont don Ruy Gomez peut la sauver est de lui donner Hernani qui se cache dans le château. « Laisse-moi mon enfant! Je n’ai qu’elle, ô mon roi! -Alors mon Prisonnier!» (III, 6, 1239-1240, p.113) Don Ruy laisse don Carlos partir avec doña Sol et laisse Hernani en vie, donc Hernani lui doit sa vie: « Écoute, la vengeance