Dot

Avec Auguste, on ne marie plus les filles contre leur gré, étreinte beaucoup moins forte autour des filles à marier. Le mariage se fait de plus en plus avec de personnes consentantes. Indépendance économique de la femme, elle garde la possession de sa dot et sa part d’héritage de son père et si elle divorce elle reprend tous ses biens. La femme peut aussi demander le divorce, il suffit de dire au mari « tuas res habeto » = reprends tes biens. * Anecdote : St Jérôme raconte qu’une femme s’est mariée

groupe d’adolescentes, n’ont généralement pas voix au chapitre sur ces questions. Les parents de Lalmuni ont écouté ce que ses amies avaient à dire, mais sans être convaincus. Son père a dit : « Si elle se marie plus tard, nous allons devoir payer une dot très élevée. Est-ce que vous allez nous donner cet argent ? ». Mais les filles n’ont pas abandonné. Elles ont patiemment expliqué les risques auxquels un mariage précoce exposerait Lalmuni. Elles ont indiqué que même si la famille allait économiser

LA TUTELLE CHAPITRE II De la dot et des présents ART. 3 Lorsqu’ils sont exigés par la coutume, la dot et les présents en vue du mariage ne pourront en leur totalité dépasser en valeur vingt mille francs en ce qui concerne la jeune fille et dix mille francs en ce qui concerne la femme. En cas de divorce prononcé aux torts de la femme, le mari pourra exiger la restitution de la dot et des dons. Lorsque le divorce aura été prononcé contre le mari, la dot ainsi que les autres présents demeurent

économies». Mais on a alors une vision misogyne et péjorative de la femme: elle est dépensière et capricieuse. Elle profite du mariage pour se faire offrir des présents, des cadeaux: «c'est fort pour moi une épargne considérable» et «je t'ai apporté un dot ...-> et une voiture pour me promener.» Le père et le mari sont eux aussi critiqués: ils ne veulent que le côté économique du mariage. Ces pièces critiquent donc la place de la femme dans la société; elle est soumise à son père, à son beau-père et

livrent (Duroy qui veut capter une part de l’héritage de sa femme à la mort de Vaudrec, l’enrichissement soudain de Walter et Laroche-Mathieu, le profit que fait Duroy avec l’aide de Mme Walter dans la même affaire, le mariage final, pour s’approprier la dot de Suzanne). La morale semble par ailleurs être une façade : on est prêt à tout pour profiter, des autres (trahison de Duroy à l’égard de sa femme, séduction puis abandon de Mme Walter), le mariage n’est qu’une hypocrisie (voir question 1), même le

derniers instants, Sidonie informe son frère d'une opportunité : une jeune femme issue d'une grande famille bourgeoise est dans une situation délicate car elle enceinte de trois mois sans être mariée. Elle cherche un mari et sa famille propose une dot conséquente. Sidonie demande à Aristide si cette affaire l'intéresse mais ce dernier hésite car sa femme est encore vivante. Finalement il accepte, voyant une belle opportunité financière. Quelques heures plus tard, sa femme agonise en le regardant

qui donne un délai de réconciliation allant de 2 a 3 mois (=répudiation n est pas définitive (Art.82)), passer ce délais le divorce est prononcé. L’homme doit dans ce cas fournir une pension avancée, avec le reliquat de la dot (=saddak), autrement dit, l’homme doit donner la dot a la femme au moment du divorce dans le cas d’un mariage à crédit (= saddak mouajal). L’homme doit également fournir un don de consolation « Mout3a » (Art.84), il doit également payer la retraite de viduité (pension de 4 mois

que la nature et la quantité des choses à donner. II. La rencontre distributive des dons. Cette étape après résultats favorables des renseignements sur le garçon, s’analyse comme le début effectif des fiançailles. C’est le moment du paiement de la dot en nature préalable à celle en espèces. Tines d’huiles par ci, sacs de sel et chèvres par là, pagnes, costumes ou whisky ailleurs. C’est une phase qui, quoique onéreuse permet de se faire connaître dans la belle famille. Une fois la distribution des

logement, est pris d’un mépris exagéré, d’autant qu’il constate peu à peu les nombreuses liaisons illégitimes des lieux. Cependant, il essaie en vain de s’attirer les faveurs de sa patronne. Chapitre VII L’oncle Bachelard se refuse à accorder la dot promise à Berthe. Éprouvant alors des réticences à marier sa fille, le père Josserand est accompagné par l’oncle au domicile de la maîtresse de Duveyrier afin de parvenir à un arrangement. Le contrat de mariage est enfin signé chez le notaire. Chapitre

"légitime", affaiblie par les lois d'Auguste, (Gaius, Institutes) sera complètement supprimée au IIe siècle après J.C. Le mari peut répudier son épouse -notamment pour stérilité, tentative d'avortement, falsification des clés- à condition de restituer la dot à la famille de celle-ci. Les femmes n'acquièrent le droit au divorce qu'au début de l'empire. La "matrona"(mère de famille) doit se comporter en épouse soumise, rester à la maison pour filer et tisser la laine, activité qui symbolise les devoirs